Traductionde « Ave Maria, Mater Misericordiae » par Il Volo, italien â français Deutsch English Español Français Hungarian Italiano Nederlands Polski PortuguĂȘs (Brasil) RomĂąnÄ Svenska TĂŒrkçe ÎλληΜÎčÎșÎŹ ĐŃлгаŃŃĐșĐž Đ ŃŃŃĐșĐžĐč ĐĄŃĐżŃĐșĐž ۧÙŰč۱ۚÙŰ© ÙŰ§Ű±ŰłÛ æ„æŹèȘ íê”ìŽ
Paroisse de Rambouillet Aller au contenu Aller au menu Ave Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 7 â La blanche apparence ParaĂźt Ă ses yeux Comme une prĂ©sence Qui parle de Dieu. Ave, Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 8 âSainte Marie, MĂšre de Dieu, Priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort, amen. La Vierge enceinte de Cordoue, Espagne Introduction gĂ©nĂ©rale Ă la deuxiĂšme partie de lâAve Maria Et le nom de la jeune fille Ă©tait Marie » Sainte Marie, MĂšre de Dieu » MĂšre de Dieu, priez pour nous Conclusion Lannemezan, Dimanche 13 aoĂ»t 2017 FrĂšres et sĆurs bien-aimĂ©s, Dans quelques heures nous contemplerons la Bienheureuse Vierge Marie dans le mystĂšre de son Assomption. Dans lâattente de la voir un jour, lĂ -Haut, dans sa gloire, nous la saluons ici-bas en reprenant les paroles inspirĂ©es de lâArchange Gabriel et de Sainte Elisabeth. A ce concert de louange, sâajoute la supplication de lâEglise que nous allons approfondir en ce dimanche, reprenant en cela notre mĂ©ditation de lâAve Maria. Demandons lâaide de Celle qui, en MĂšre de Dieu, prie pour nous maintenant. â AVE MARIA â Frans POURBUS, lâAnnonciation, 1619, musĂ©e des beaux arts de Nancy Introduction gĂ©nĂ©rale Ă la deuxiĂšme partie de lâAve Maria[1] Issue de lâEvangile selon Saint Luc, la premiĂšre partie de cette priĂšre est la plus ancienne. Du IVe au XVIe siĂšcle, elle en est la seule. Il existe quelques dĂ©veloppements orientaux, fruits de la dĂ©votion de quelques traditions liturgiques, comme celle de Saint Jacques qui achĂšve cette priĂšre en ces termes car tu as engendrĂ© le sauveur de nos Ăąmes ». Ou encore, cette tesselle Ă©gyptienne sur laquelle cette priĂšre, gravĂ©e, sâachĂšve par ces mots car tu as conçu le Christ, le Fils de Dieu, le rĂ©dempteur de nos Ăąmes ». Cependant, lorsque cette priĂšre parvient en Occident au VIIe siĂšcle et se popularise au XIIe, elle ne comporte que les deux versets Ă©vangĂ©liques. LâEglise a seulement prĂ©cisĂ© le nom commun â pourrions-nous dire â de Celle que lâArchange nomme Pleine-de-GrĂące », Marie. Le Pape Urbain IV, au dĂ©but des annĂ©es 1260, ajoutera Ă la bĂ©nĂ©diction du fruit des entrailles de la Vierge, la prĂ©cision de son nom, JĂ©sus. Mais il faudra attendre deux siĂšcles pour que cet ajout se rĂ©pande, de telle sorte que lorsque Saint Thomas dâAquin la commente en 1273, cette priĂšre ne mentionne pas encore le nom de JĂ©sus. Câest au peuple chrĂ©tien que lâon doit alors la constitution de la seconde partie qui lâaccompagne. En prenant lâhabitude dâadresser ces paroles Ă la Sainte Vierge, il ne se contente pas de la louer il fait de lâAve Maria le cri filial des pĂ©cheurs, demandant Ă la MĂšre de Dieu les secours de sa priĂšre. Les visions comme les Ă©crits de Sainte Gertrude dâHelfta, La Divine ComĂ©die de Dante, les sermons de Saint Bernadin de Sienne, portent le tĂ©moignage de cet Ă©lan chrĂ©tien. La premiĂšre mention de la version longue de lâAve Maria se trouve dans le BrĂ©viaire des Chartreux en 1350. Elle atteste que cette priĂšre est rĂ©citĂ©e, quasiment telle que nous la connaissons aujourdâhui, dĂ©s le XIVe siĂšcle dans quelques rĂ©gions europĂ©ennes. En deux siĂšcles, elle gagne toute lâEglise, alors que le Pape Saint Pie V lâajoute au BrĂ©viaire Romain. Nous sommes en 1568, peu aprĂšs le concile de Trente. Ainsi, entre la salutation de lâArchange Gabriel et cette consĂ©cration officielle de lâAve Maria, quinze siĂšcles se sont Ă©coulĂ©s. Philippe de CHAMPAIGNE, lâAnnonciation, musĂ©e des Augustins, Toulouse 1. Et le nom de la jeune fille Ă©tait Marie » Lc 1, 27 Approfondissons cette supplication sâouvrant par cette adresse Sainte Marie ». A lâĂ©cole de Saint Thomas dâAquin, mĂ©ditons les significations de ce prĂ©nom qui, en syriaque, signifie Souveraine. Ce prĂ©nom convient parfaitement Ă Marie â commente-t-il â puisque la Vierge est la MĂšre du Souverain Seigneur, et donc elle-mĂȘme, Souveraine »[2]. Dâailleurs, nous contemplons son couronnement dans le 5e mystĂšre glorieux du chapelet et nous lui chantons Chez nous soyez Reine, nous sommes Ă vous, RĂ©gnez en Souveraine chez nous. En latin, ce prĂ©nom signifie Etoile de la mer et Saint Thomas de commenter [3] comme les navigateurs, par lâĂ©toile de la mer sont conduits vers le port, par Marie, les chrĂ©tiens sont conduits vers la Thomas dâAquin, Le Pater et lâAve, Paris, Nouvelles Editions latines, 12, p. 179. Ainsi lâEglise la salue-t-elle dans cette hymne cĂ©lĂšbre Ave Maris Stella. Quant aux pĂšlerins de Garaison, ils invoquent Notre Dame en chantant de ton rayon, ĂŽ blanche Etoile, guide ma voile jusquâĂ Sion. Les litanies de la Vierge ne sont pas en reste, elles invoquent en Marie, la Stella Matutina, lâEtoile du Matin. Pour autant, ces litanies comme notre priĂšre, nâinvoquent pas Sainte Marie », sans faire suivre son titre de MĂšre de Dieu ». MaĂźtre français anonyme, La Vierge Ă lâenfant avec les anges, 1395, National Gallery, Londres, UK 2. Sainte Marie, MĂšre de Dieu » VoilĂ une dĂ©nomination bien singuliĂšre et Ă la riche histoire qui nous emmĂšne en Orient, de NicĂ©e Ă EphĂšse en passant par Constantinople. Nous voici au IIIe et IVe siĂšcle. Les controverses qui agitent lâEglise en ce temps lĂ , lâobligent Ă prĂ©ciser sa foi. Elle a reçu le credo des ApĂŽtres[4] qui renferme, Ă lâimage de leur nombre, douze courts articles. Ce credo nous le connaissons, nous aussi, par cĆur. Câest celui que nous rĂ©citons, par exemple, en commençant le chapelet Je crois en Dieu, le PĂšre Tout Puissant, crĂ©ateur du ciel et de la terre. Cependant, les controverses au sujet du Christ sont telles que lâEglise â assistĂ©e en cela du Saint Esprit â doit prĂ©ciser et approfondir les vĂ©ritĂ©s de foi. Ainsi, en 325, le concile est-il convoquĂ© dans la ville de NicĂ©e. Les EvĂȘques dĂ©libĂšrent et proclament un credo plus long, plus prĂ©cis qui sera, par ailleurs, complĂ©tĂ© en 381, lors du concile de Constantinople. Ce credo portant le nom de ces deux villes, nous le connaissons lui aussi par cĆur. Câest ce long credo qui nous parle de lâunivers visible et invisible et que nous chantons en latin Credo in unum Deum. Pourquoi, me direz-vous, une telle introduction puisquâaucun de ces deux credo ne renferment ce titre de MĂšre de Dieu » ? Patience, car du Fils nous parviendrons Ă la MĂšre. SPERANZA, Le concile de NicĂ©e, fresque, Chapelle Sixtine, Vatican En effet, si le concile de NicĂ©e prĂ©cise que nous croyons en un seul Seigneur JĂ©sus Christ » câest pour contrer les vellĂ©itĂ©s de ceux qui, privilĂ©giant son humanitĂ© au dĂ©triment de sa divinitĂ©, en viennent Ă diviser le Christ. A grands traits, dâun cĂŽtĂ© se trouve le Christ, le Fils de Dieu ; de lâautre le Christ, le fils de Marie. Non pas un seul et unique Christ, mais deux Christs ! Ainsi les partisans de cette erreur considĂšrent-ils quâil fut un temps oĂč [le Christ] nâĂ©tait pas »[5]. Câest pourquoi le credo de NicĂ©e corrige il est le Fils unique de Dieu, nait du PĂšre avant tous les siĂšcles. Les mĂȘmes insistent encore »avant de naĂźtre, [le Christ] nâĂ©tait pas »5 ; le credo dĂ©veloppe il est Dieu nĂ© de Dieu, lumiĂšre nĂ©e de la lumiĂšre, vrai Dieu nĂ© du vrai Dieu. LĂ oĂč ils tiennent qu' »il a Ă©tĂ© créé Ă partir du nĂ©ant »5, le credo affirme il est engendrĂ©, non pas créé, et est consubstantiel au PĂšre. En prĂ©cisant la divinitĂ© du Christ, le credo de NicĂ©e ne nĂ©glige pas son humanitĂ©. Il dĂ©fend lâunitĂ© de la personne du Christ dans laquelle se trouve, et la nature divine, et la nature humaine. Ainsi dĂ©clare-t-il, avec les incises prĂ©cisĂ©es Ă Constantinople pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel, [par lâEsprit Saint], il a pris chair [de la Vierge Marie] et sâest fait homme.[6] Il serait faux de penser quâavec la clĂŽture du concile de NicĂ©e, de telles erreurs disparaissent du jour au lendemain. Un siĂšcle plus tard, en 428, le nouveau Patriarche de Constantinople, Nestorius est un tenant de cette Ă©cole dite antiochienne. Il suscite rapidement de vives oppositions car dans ses prĂ©dications, il prĂ©fĂšre dĂ©signer Marie par le vocable de MĂšre du Christ », en grec ChristotĂČkos. En cela, il sâoppose Ă cette appellation que la ferveur populaire, en suite des Ă©claircissements du concile de NicĂ©e, attribue Ă Marie MĂšre de Dieu », en grec TheotĂČkos. Barnaba DA MODENA, Vierge Ă lâenfant, 1370, musĂ©e du Louvre, Paris MĂšre du Christ », me direz-vous avec raison, nâest ni choquant, ni erronĂ©. Nous invoquons la Sainte Vierge par ce vocable dans ses litanies. Certes, mais sous cette appellation Nestorius considĂšre que Marie est seulement la mĂšre de lâhomme JĂ©sus. Nous retrouvons donc les erreurs dĂ©noncĂ©es par le concile de NicĂ©e. A sa suite, la foi du peuple chrĂ©tien affirme que Marie est MĂšre de Dieu ». Attention, cela ne signifie pas que Marie serait Ă lâorigine de la Sainte TrinitĂ© ! Non. En devenant la mĂšre de JĂ©sus, elle devient la mĂšre de Dieu puisque lâenfant Ă qui elle donne chair, ne cesse pas dâĂȘtre Dieu en devenant, par elle, homme. Câest alors que se lĂšve la voix de Saint Cyrille, Patriarche dâAlexandrie. Il sâattache non seulement Ă dĂ©fendre la vĂ©ritĂ© â sâefforçant de faire entendre raison Ă Nestorius â tout en prĂ©servant lâunitĂ© de lâEglise. Mais Nestorius se rebiffe et parvient Ă faire convoquer en 431 un concile Ă EphĂšse, ville mariale sâil en est, puisque la Vierge y a vĂ©cu avec Saint Jean. Sâil pense en sortir victorieux, Nestorius y entre Ă©vĂȘque mais en ressort dĂ©posĂ©, ses erreurs Ă©tant fermement condamnĂ©es par lâEglise. En effet, le concile dâEphĂšse proclame, haut et fort, quâil nây a quâun seul Christ, Dieu et homme et quâen cela Marie est la MĂšre de Dieu ». MosaĂŻque de la CathĂ©drale Sainte Sophie de Washington, USA 3. MĂšre de Dieu, priez pour nous Ainsi, en demandant Ă Sainte Marie » de prier pour nous », nous invoquons les secours de la MĂšre de Dieu ». Dieu le Fils, pourrait-il refuser ce que sa tendre MĂšre lui demande ? Dieu le PĂšre, qui ne fait quâun avec son Fils Cf. Jn 10,30, pourrait-il sâopposer Ă lâintercession de Marie ? Dieu le Saint Esprit, Ă lâombre duquel se tient la Sainte Vierge, pourrait-il refuser les aspirations de Celle qui demeure docile Ă ses inspirations ? Simone MARTINI, MaestĂ , 1315, fresque, Palazzo Pubblico, Sienne, Italie AnimĂ©s dâune pareille confiance, nous supplions la Sainte Vierge de prier pour nous. Nous lui confions, dans lâintimitĂ© de nos Ăąmes, nos soucis et nos inquiĂ©tudes. En Bonne MĂšre, elle devient alors inquiĂšte de nos inquiĂ©tudes ; soucieuse de nos soucis ; compatissante Ă nos douleurs, et cela dĂ©s maintenant » comme Ă lâheure de notre mort ». Nous qui sommes de pauvres pĂ©cheurs » avons recours Ă la richesse de Celle qui, Pleine-de-GrĂące, est prĂ©servĂ©e du pĂ©chĂ©. Elle est donc la mieux disposĂ©e, lâImmaculĂ©e, pour dĂ©fendre notre cause au cĂŽtĂ© de son Fils. En MĂšre de Dieu, elle rĂ©pand sur nous, ces grĂąces dont elle est pleine et comblĂ©e. Pauvres pĂ©cheurs nous lâentendons, en MĂšre exigeante, nous ramener Ă son Fils, quand nos pĂ©chĂ©s nous en Ă©loignent tout ce quâil vous dira, faites-le » Jn 2, 5. Cet ordre, lancĂ© Ă Cana en GalilĂ©e, rĂ©sonne en nous. Câest cet appel maternel, lancĂ© Ă la suite de son Fils et de Saint Jean-Baptiste, qui nous invite Ă la conversion. LâĂ©cho de la Grotte bĂ©nie de Lourdes y est Ă lâunisson. Par Sainte Bernadette nous entendons la Belle Dame des Roches de Massabielle nous y inviter Priez pour la conversion des pĂ©cheurs ». Cette intention est la nĂŽtre. Câest pour nous, Fils de la Bigorre et des Quatre VallĂ©es, un devoir filial. Ătre fils de ce pays, câest appartenir Ă la Vierge Marie. Simone MARTINI, MaestĂ , 1315, fresque, dĂ©tail, Palazzo Pubblico, Sienne, Italie â CONCLUSION â Cette priĂšre de lâAve Maria nous est, ĂŽ combien, familiĂšre. Depuis notre plus jeune Ăąge, nous lâavons apprise par cĆur. Et depuis lors, nous la rĂ©citons plusieurs fois par jour. Elle est sur nos lĂšvres le matin et le soir, elle revient avec les cloches sonnant joyeusement lâAngelus et elle se prolonge, alors que nous Ă©grainons le chapelet. Cependant, la familiaritĂ© de cette priĂšre est plus profonde encore. Elle vient de ce que du haut de la Croix, le Seigneur nous recommande Ă sa mĂšre Fils voici votre mĂšre » Jn 19,27a. Depuis lors, en disciples bien-aimĂ©s du Seigneur, nous avons â comme Saint Jean â pris Marie chez nous Cf. Jn 19, 27b. La voici donc la source de cette familiaritĂ© la MĂšre de Dieu est notre mĂšre ; nous sommes ses enfants. Sainte Marie, Sainte MĂšre de Dieu, priez pour nous. MĂšre du Christ, priez pour nous. Ă Marie conçue sans pĂ©chĂ©, priez pour nous qui avons recours Ă vous, amen. abbĂ© Benjamin MARTIN Giovanni BELLINI, Vierge Ă lâenfant, 1485-1490, Metropolitan Museum of Art, New York, USA [1] Cf. P-M Guillaume, Je vous salue Marie, une longue histoire in KĂ©phas, avril â juin 2002. [2] Saint Thomas dâAquin, Le Pater et lâAve, Paris, Nouvelles Editions latines, 12, p. 175. [3] Ibid. 17, p. 179. [4] Cf. Concile de Trente, I, 1, 2. [5] Concile de NicĂ©e, anathĂšme faisant suite Ă la profession de foi. En italique, trad. liturgique du credo. [6] Entre crochet, nous avons placĂ© les prĂ©cisions apportĂ©es lors du concile de Constantinople. Notons que le Credo de NicĂ©e â Constantinople sera rĂ©affirmĂ© et publiĂ© lors du Concile de ChalcĂ©doine en 451.Ave Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 7 â La blanche apparence ParaĂźt Ă ses yeux Comme une prĂ©sence Qui parle de Dieu. Ave, Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 8 â Avec la parure Dâun lys immortel Elle a pour ceinture Un ruban du ciel. Ave, Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 9 â Au pied de sa MĂšre Lâenfant qui la Ă MERE DE MISERICORDE Paroles et musique CommunautĂ© de lâEmmanuel M. Wittal N° 24-10 1. Ă MĂšre de misĂ©ricorde, Marie, intercĂšde pour nous. Tu reçois nos peines et nos souffrances, Marie, intercĂšde pour nous. R. Ave, ave, Ave Maria. Ave, ave, Ave Maria. 2. Avec toi, nous contemplons la croix, Marie, intercĂšde pour nous. Apprends-nous Ă vivre dans la foi, Marie, intercĂšde pour nous. 3. PrĂšs de nous demeure dans la nuit, Marie, intercĂšde pour nous. Par sa mort, JĂ©sus nous donne vie, Marie, intercĂšde pour nous. 4. Tu tĂ©moignes de JĂ©sus vainqueur, Marie, intercĂšde pour nous Sa puissance vient changer nos cĆurs, Marie, intercĂšde pour nous. 5. Avec toi, nous invoquons lâEsprit, Marie, intercĂšde pour nous Don du PĂšre pour nous aujourdâhui, Marie, intercĂšde pour nous. Titre original DE O Mutter der Barmherzigkeit © 2017, Gemeinschaft Emmanuel, KolbergstraĂe 4-6, 84503 Altötting Traduction © 2018, Ăditions de lâEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris AveMaria en Latin. Voici les paroles de lâAve Maria en Latin. Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui Iesus. Sancta Maria mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc, et in hora mortis nostrĂŠ. Amen. Je Vous Salue Marie en Anglais : Hail Mary. Hail Mary. full of grace, the Lord is with thee. Blessed
Ave Ave Maria Ave Ave Maria Je te salue Marie, pleine de grĂące, le Seigneur est avec toi, Tu es bĂ©nie entre toutes les femmes, Et JĂ©sus, le fruit de tes entrailles est bĂ©ni! Ave Ave Maria Ave Ave Maria Sainte Marie, mĂšre de Dieu, prie pour nous, pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Ave Ave Maria Ave Ave Maria Continue Reading Previous AUJOURDâHUI, LE ROI DES CIEUXNext AVE MARIA DE LOURDES
Les60 couplets de lâAve Maria de Lourdes commentĂ©s par Mgr Perrier Tous les soirs, Ă Lourdes, la procession aux flambeaux Ă©grĂšne quelques strophes du cantique traditionnel.16 mai 1999 LycĂ©e Militaire d'Autun Retour en haut de la page La marche de Lourdes Depuis 1858, la foule marche, avance a petits pas. Hier les gens savants dissertaient sur la fin de la religion C'Ă©tait l'opium du peuple. Mais le prolĂ©tariat aurait la victoire. Et Bernadette vint. Et le peuple s'est mis en marche. Et depuis il ne s'est plus arrĂȘtĂ©. "Ave, Ave, Ave Maria Depuis tantĂŽt quarante ans, j'ai mis si souvent mes pas au milieu des autres Que, pour moi, Lourdes est ce peuple en marche. Depuis dix ans je viens avec les militaires. Les fils des Allemands et des Français qui se sont rĂ©conciliĂ©s ici... Et qui chantent " au Roi Albert", avant, eux aussi, de marcher... "Ave, Ave, Ave Maria"... Ils ne savent pas que les savants disent que la foi est en crise Tout simplement, ils n'ont pas de mots pour dire la paix qu'ils cherchent. Ils n'ont pas de thĂ©orie. Que la fraternitĂ©. Mais ils marchent. Et ils marchent encore. "Ave, Ave, Ave Maria"... Marie est la et, j'en suis sĂ»r, nous regarde, les regarde. Elle les connaĂźt tous, un par un Ce sont ses fils! Et chacun, au fond, lui rappelle son fils. Et cette foule allant passer PĂąques a JĂ©rusalem Elle la mĂšre - et le pĂšre aussi - avaient dĂ©cidĂ© que JĂ©sus pourrait marcher seul, Ou plutĂŽt avec ses amis - il disait ses copains. C'Ă©tait une dĂ©cision. Un acte de confiance. Ou plutĂŽt le fruit d'un raisonnement le petit est devenu grand... Et puis au retour" il n'Ă©tait pas lĂ Alors elle aussi avait marchĂ©, et marchĂ©, et marchĂ©. Elle Ă©tait revenue sur ses pas et l'avait enfin trouvĂ© Il Ă©tait au Temple. En elle pas de sentiment de possession. Pas de violence. Mais l'angoisse qui s'exprime parce qu'elle est vraie. Mais elle dit aussitĂŽt, parce quelle est vraie, qu'elle ne le possĂšde pas. Qu'elle fait un avec son Joseph. Pas avec lui, JĂ©sus Et il rĂ©pond. Et elle ne comprend pas. Elle ne voulait pas le possĂ©der. Mais, elle ne savait pas encore qu'il Ă©tait autre. Pas Ă©tranger. Mais pas a elle. Pas elle. Lui. Que ce n'Ă©tait plus un bĂ©bĂ©. Et elle ne dit plus rien Et elle marche. Et elle pense. Et elle respecte. "Ave, Ave, Ave Maria". Dans la foule, elle est lĂ . Pas de gifle. Vous pensez qu'elle comprend tous "ses petits gars"? Non. Elle ne comprend pas plus. Mais elle respecte. Mais elle aime. Mais elle est la. Elle les regarde comme elle regarde Bernadette, comme des personnes. Pour un peu, elle leur dirait vous Et leur demanderait de lui faire la grĂące d'ĂȘtre lĂ . Elle mĂ©dite leur histoire en son cĆur. Elle en fait un chant d'amour, un chant de paix. Une dĂ©couverte de Dieu. Elle sait ce qu'il lui en a coĂ»tĂ© de dire oui. Elle sait que chaque femme dit de son fils qu'il est adorable. Mais de lĂ Ă l'adorer... Et, elle adore celui qu'elle a nettoyĂ©, langĂ©. Et elle adore ce gamin qu'elle ne comprend plus. Elle sait combien la foi a Ă©tĂ© difficile. Et blessante quand ils l'ont injuriĂ©, calomniĂ©, blessĂ©, tuĂ©. Elle sait la fatigue. Elle sait la croix. Et ce que masquent les sourires et les chants... "Ave, Ave, Ave Maria"... Elle marche avec eux. Bernadette est la aussi... ses galoches font moins de bruit Que sous la porte du Baous. Mais elle est la. silencieuse. Elle est un peu Ă©tonnĂ©e par tous ces militaires! Mais elle en connaĂźt tant qui sont pauvres, qu'elle est en famille. Alors, elle aussi elle marche. Et prie pour eux. "Ave, Ave, Ave Maria". La foule marche, avance a petits pas. Le siĂšcle passe, le millĂ©naire aussi. Les amis s'en vont - n'est-ce pas Alain? Mais la marche continue. C'est la marche de la foi. Rien n'existe sans la foi. Sans elle, le monde s'arrĂȘte... Dieu merci, la marche continue Regardez ce jeune blessĂ© Il faudrait relever la bĂąche de sa voiture Et lui donner un peu d'eau. La vie continue. "Ave, Ave, Ave Maria". + MicheI DUBOST EvĂȘque aux ArmĂ©es Françaises 12 mai 2002 Forces ArmĂ©es de Guyane Retour en haut de la page Professer ou Confesser la foi ? En ces mois de mai et juin, les professions de foi sont cĂ©lĂ©brĂ©es un peu dans toutes les paroisses de France. Mais d'oĂč provient cette cĂ©lĂ©bration qui n'existe pratiquement qu'en France et en Belgique et qui n'est pas un Sacrement, mĂȘme si elle en revĂȘt les atours ? La Communion a Ă©tĂ© d'une frĂ©quence variable dans l'histoire de l'Eglise. L'accent avait tellement Ă©tĂ© mis sur le mystĂšre et le sacrĂ© que les chrĂ©tiens n'osaient plus s'approcher de la communion au Corps du Christ de peur de commettre un sacrilĂšge. La communion ne devait se faire que si le chrĂ©tien s'Ă©tait confessĂ© la veille, et encore ! On lit dans les manuscrits autobiographiques de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux combien elle est heureuse que son confesseur l'ait autorisĂ©e Ă communier une fois dans la semaine en plus du dimanche elle participait Ă la messe tous les jours A la fin du XIXĂšme et au dĂ©but du XXĂšme siĂšcles la premiĂšre Communion se faisait relativement tard vers 10/12 ans, en mĂȘme temps que la Confirmation, Ă la fin de l'Ă©cole primaire ; cela correspondait pour la plupart des personnes Ă l'entrĂ©e dans la vie active, c'est Ă dire dans la vie adulte. C'est le sens mĂȘme de la Confirmation qui nous rend adultes, responsables et missionnaires dans l'Eglise par le don de l'Esprit Saint qui nous est fait. Devant cet Ă©tat de fait le pape Pie X demanda Ă ce que la Communion soit plus prĂ©coce dĂšs qu'un enfant saurait distinguer que l'hostie n'est plus du simple pain mais une participation au mystĂšre du Christ dans l'esprit de saint Pie X, la Confirmation devait toujours prĂ©cĂ©der la Communion L'Ăąge de sept ans a Ă©tĂ© retenu comme norme. La tradition populaire franco-belge a tenu Ă conserver une cĂ©lĂ©bration pour marquer l'entrĂ©e dans la vie active des jeunes, le passage de l'enfant Ă l'adulte on ne parlait pas alors d'adolescence et cette cĂ©lĂ©bration, au vu de son origine, s'est appelĂ©e Communion Solennelle par opposition Ă la PremiĂšre Communion, cĂ©lĂ©brĂ©e avec faste et participation de toute la famille au sens large du terme. AprĂšs le Concile Vatican II, il a paru nĂ©cessaire en France d'actualiser cette cĂ©lĂ©bration et d'insister - non plus sur la communion qui Ă©tait dĂ©jĂ faite depuis trois ou quatre ans - mais sur l'acceptation par l'enfant de la foi de l'Eglise qui avait Ă©tĂ© faite au BaptĂȘme par les parents, le parrain et la marraine en son nom. C'est devenu une rĂ©novation du BaptĂȘme qui n'a plus rien Ă voir avec l'entrĂ©e dans la vie active. Mais tous les dimanches, nous annonçons la foi de l'Eglise en disant le Je crois en Dieu ; la subtilitĂ© de la langue française fait que confesser la foi ou professer la foi sont quasiment synonymes, ce sont les prĂ©fixes con- et pro- qui nous indiquent que confesser c'est la dire avec les autres alors que professer la foi c'est la dire devant les autres, la seconde dĂ©coule de la premiĂšre je ne peux professer la foi que si je confesse la foi rĂ©guliĂšrement. La dĂ©marche des jeunes qui font une profession de foi devant nous nous invite Ă la confesser ensemble et Ă aller la professer Ă l'extĂ©rieur du bĂątiment de notre Ă©glise, dans le monde. PĂšre JeanPaul Bouvier AumĂŽnier Catholique des Forces ArmĂ©es en Guyane 3 mai 2008 Brigade Franco-Allemande Retour en haut de la page JĂ©sus prie pour ses disciples JĂ©sus prie pour ses disciples dans cette longue priĂšre que saint Jean nous rapporte. Lorsque nous lisons ce passage du IVĂšme Ă©vangile Jean 13,31-17,26, nous pouvons avoir lâimpression quâil y a des rĂ©pĂ©titions, des redondances, mais chaque passage ajoute sa pierre pour construire lâensemble et faire progresser tous ceux qui liront ce texte. JĂ©sus y parle de sa glorification et y agrĂšge ses disciples, non seulement ceux qui Ă©taient prĂ©sents Ă la CĂšne mais tous ses disciples Ă venir. JĂ©sus dĂ©lĂšgue ceux qui croiront en Lui pour prendre sa place dans le monde. Lourde responsabilitĂ© ! Impossible si nous ne sommes pas en communion avec le PĂšre de la mĂȘme façon que le Fils ; câest pourquoi, dans sa priĂšre, JĂ©sus demande Ă ce que nous ayons la mĂȘme gloire que la sienne, une gloire qui vient de Dieu et qui retourne Ă Dieu. Le Christ a glorifiĂ© le PĂšre en accomplissant lâĆuvre qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e » cf. ceux qui lui sont configurĂ©s par le BaptĂȘme doivent glorifier le PĂšre en accomplissant lâĆuvre qui leur est confiĂ©e aujourdâhui. Saint Jean prĂ©cise lâĆuvre qui est demandĂ©e aux croyants en explicitant celle du Christ Je leur ai donnĂ© les paroles que tu mâavais donnĂ©es ils les ont reçues. » les chrĂ©tiens reçoivent la Parole de Dieu, inscrite dans la Bible et la Tradition de lâEglise ; ce nâest pas pour la garder Ă©goĂŻstement mais au contraire la donner gratuitement autour de nous comme le Christ lâa partagĂ©e Ă tous ceux qui voulaient lâentendre. Lâannonce du Royaume de Dieu nâest pas lâapanage dâune Ă©lite, ni une question de connaissance, il suffit de recevoir la Parole de Dieu et de la transmette. Il appartient Ă certains de rĂ©diger des ouvrages de thĂ©ologie ou dâexĂ©gĂšse dans le silence dâun bureau, Ă dâautres dâaller au loin en quittant tout, mais Ă tous il est demandĂ© dâĂȘtre dans le monde, prĂ©sents aux autres hommes et femmes et, comme le Christ, de les aimer tels quâils sont ! PĂšre JeanPaul Bouvier 5 juin 2011 Fort Neuf de Vincennes Retour en haut de la page Le Christ, Homme nouveau 22. §1. En rĂ©alitĂ©, le mystĂšre de l'homme ne s'Ă©claire vraiment que dans le mystĂšre du Verbe incarnĂ©. Adam, en effet, le premier homme, Ă©tait la figure de celui qui devait venir , le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la rĂ©vĂ©lation mĂȘme du mystĂšre du PĂšre et de son amour, manifeste pleinement l'homme Ă lui-mĂȘme et lui dĂ©couvre la sublimitĂ© de sa vocation. Il n'est donc pas surprenant que les vĂ©ritĂ©s ci-dessus trouvent en lui leur source et atteignent en lui leur point culminant. §2. Image du Dieu invisible » Colossiens 1,15 , il est l'Homme parfait qui a restaurĂ© dans la descendance d'Adam la ressemblance divine, altĂ©rĂ©e dĂšs le premier pĂ©chĂ©. Parce qu'en lui la nature humaine a Ă©tĂ© assumĂ©e, non absorbĂ©e , par le fait mĂȘme, cette nature a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e en nous aussi Ă une dignitĂ© sans Ă©gale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-mĂȘme Ă tout homme. Il a travaillĂ© avec des mains d'homme, il a pensĂ© avec une intelligence d'homme, il a agi avec une volontĂ© d'homme , il a aimĂ© avec un cĆur d'homme. NĂ© de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable Ă nous, hormis le pĂ©chĂ© . §3. Agneau innocent, par son sang librement rĂ©pandu, il nous a mĂ©ritĂ© la vie ; et, en lui, Dieu nous a rĂ©conciliĂ©s avec lui-mĂȘme et entre nous , nous arrachant Ă l'esclavage du diable et du pĂ©chĂ©. En sorte que chacun de nous peut dire avec l'ApĂŽtre le Fils de Dieu m'a aimĂ© et il s'est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi » Galates 2,20. En souffrant pour nous, il ne nous a pas simplement donnĂ© l'exemple, afin que nous marchions sur ses pas , mais il a ouvert une route nouvelle si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquiĂšrent un sens nouveau. §4. Devenu conforme Ă l'image du Fils, premier-nĂ© d'une multitude de frĂšres , le chrĂ©tien reçoit les prĂ©mices de l'Esprit » Romains 8,23, qui le rendent capable d'accomplir la loi nouvelle de l'amour . Par cet Esprit, gage de l'hĂ©ritage » EphĂ©siens 1,14, c'est tout l'homme qui est intĂ©rieurement renouvelĂ©, dans l'attente de "la rĂ©demption du corps" Romains 8,23 Si l'Esprit de celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus d'entre les morts demeure en vous, celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie Ă vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » Romains 8,11 . Certes, pour un chrĂ©tien, c'est une nĂ©cessitĂ© et un devoir de combattre le mal au prix de nombreuses tribulations et de subir la mort. Mais, associĂ© au mystĂšre pascal, devenant conforme au Christ dans la mort, fortifiĂ© par l'espĂ©rance, il va au-devant de la rĂ©surrection . §5. Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volontĂ©, dans le cĆur desquels, invisiblement, agit la grĂące . En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation derniĂšre de l'homme est rĂ©ellement unique, Ă savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre Ă tous, d'une façon que Dieu connaĂźt, la possibilitĂ© d'ĂȘtre associĂ© au mystĂšre pascal. §6. Telle est la qualitĂ© et la grandeur du mystĂšre de l'homme, ce mystĂšre que la RĂ©vĂ©lation chrĂ©tienne fait briller aux yeux des croyants. C'est donc par le Christ et dans le Christ que s'Ă©claire l'Ă©nigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Evangile, nous Ă©crase. Le Christ est ressuscitĂ© ; par sa mort, il a vaincu la mort, et il nous a abondamment donnĂ© la vie pour que, devenus fils dans le Fils, nous clamions dans l'Esprit Abba, PĂšre ! Concile Vatican II Constitution Gaudium et Spes n°22 1er juin 2014 Secteur Vermandois n° 755 Retour en haut de la page Communions La fin de lâannĂ©e scolaire est la pĂ©riode oĂč se multiplient les communions. Selon les rĂ©gions et les traditions locales elles ont diverses dĂ©nominations petite, privĂ©e, premiĂšre pour les unes, grande, deuxiĂšme, solennelle pour les autres, devenue profession de foiâ. Nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi de telles diffĂ©rences. Au XIXĂšme siĂšcle, lâhabitude avait Ă©tĂ© prise de faire coĂŻncider la premiĂšre communion avec lâentrĂ©e dans la vie active, c'est-Ă -dire aux environs de la douziĂšme annĂ©e. Lâenfant devenait adulte, on disait quâil avait le droit de se servir seul Ă table et non plus dâĂȘtre servi comme un enfant, les rites de lâadmission parmi les adultes sâaccompagnaient souvent de la premiĂšre cigarette roulĂ©e par le parrain et du premier verre de gnoleâ. Le pape saint Pie X 1903-1914 sâapercevant que lâaccĂšs Ă la communion sacramentelle Ă©tait devenue de plus en plus tardive a demandĂ© que la premiĂšre des communions soit faite beaucoup plus jeune, Ă lâĂąge de raison fixĂ© Ă sept ans. Ce souhait sous-entendait que la Confirmation avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e avant ou au cours de la premiĂšre des communions. Cette demande du pape a Ă©tĂ© suivie sauf pour la Confirmation mais la France et la Belgique ont voulu conserver le rite de passageâ de lâenfance Ă lâĂąge adulte, la Communion Solennelleâ est nĂ©e de cette tradition. Les garçons mettaient leur premier costume dâadulte et les filles portaient une robe aussi somptueuse quâune robe de mariĂ©e. Un renouvellementâ avait lieu lâannĂ©e suivante. Peu avant le Concile Vatican II, lâEglise a voulu simplifier ce rite devenu obsolĂšte il ne sâagissait plus dâentrer dans la vie active et la sociĂ©tĂ© parlait de dâadolescence, un Ă©tat intermĂ©diaire entre lâenfance et lâadulte. La Communion solennelle a Ă©tĂ© renommĂ©e Profession de foiâ et se dĂ©finit comme une acceptation et une prise en compte personnelle par les jeunes des promesses faites lors de leur BaptĂȘme en leur nom par leurs parents, parrains et marraines. Pour rappeler le BaptĂȘme les jeunes â garçons et filles â portent une aube blanche et un cierge allumĂ© au Cierge Pascal. Aujourdâhui cette tradition perdure, la premiĂšre des communions se cĂ©lĂšbre vers neuf ans, en gĂ©nĂ©ral en CM1 et la Profession de foi vers 12 ans en classe de 5Ăšme. Quant Ă la Confirmation elle est remise sine dieâ. A lâoccasion de ces cĂ©lĂ©brations, intĂ©riorisons ce que nous voyons, rappelons-nous notre propre premiĂšre communion et essayons de retrouver la joie de recevoir le Corps du Christ. Cela devrait ĂȘtre une fĂȘte et un Ă©merveillement car câest toujours une premiĂšre fois. PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© in solidum du secteur Vermandois 28 mai 2017 Paroisses Nesle & Athies Retour en haut de la page n°944 Actualisation En ce temps-lĂ , JĂ©sus leva les yeux au ciel et dit PĂšre, lâheure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donnĂ© pouvoir sur tout ĂȘtre de chair, il donnera la vie Ă©ternelle Ă tous ceux que tu lui as donnĂ©s. Or, la vie Ă©ternelle, câest quâils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus Christ. Moi, je tâai glorifiĂ© sur la terre en accomplissant lâĆuvre que tu mâavais donnĂ©e Ă faire. Et maintenant, glorifie-moi auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que jâavais auprĂšs de toi avant que le monde existe. Jâai manifestĂ© ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils Ă©taient Ă toi, tu me les as donnĂ©s, et ils ont gardĂ© ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu mâas donnĂ© vient de toi, car je leur ai donnĂ© les paroles que tu mâavais donnĂ©es ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu mâas envoyĂ©. Moi, je prie pour eux ; ce nâest pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu mâas donnĂ©s, car ils sont Ă toi. Tout ce qui est Ă moi est Ă toi, et ce qui est Ă toi est Ă ton Eglise ; et je suis glorifiĂ© en eux. DĂ©sormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Aujourdâhui, LâEglise lĂšve les yeux au ciel et dit PĂšre, lâheure est venue. Glorifie ton Eglise afin que lâEglise te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donnĂ© pouvoir sur tout ĂȘtre de chair, elle donnera la vie Ă©ternelle Ă tous ceux que tu lui as donnĂ©s. Or, la vie Ă©ternelle, câest quâils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celle que tu envoies, lâEglise de ton Fils. Nous, nous te glorifions sur la terre en accomplissant lâĆuvre que tu nous as donnĂ©e Ă faire. Et maintenant, glorifie ton Eglise auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que nous avions auprĂšs de toi lorsque tu as créé le monde. Nous manifestons ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour nous les donner. Ils Ă©taient Ă toi, tu nous les as donnĂ©s, et ils ont gardĂ© ta parole. Maintenant, ils reconnaissent que tout ce que tu nous as donnĂ© vient de toi, car je leur ai donnĂ© les paroles que tu nous as donnĂ©es ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que lâEglise de ton Fils est sortie de toi, et ils ont cru que tu lâas envoyĂ©e. Nous te prions pour eux ; ce nâest pas pour le monde que nous te prions, mais pour ceux que tu nous donnes, car ils sont Ă toi. Tout ce qui est Ă ton Eglise est Ă toi, et ce qui est Ă toi est Ă moi ; et lâEglise est glorifiĂ©e en eux. DĂ©sormais, Le Christ nâest plus dans le monde ; Nous, nous sommes dans le monde, Et nous suivons ton Fils qui vient vers toi. » PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© de la paroisse Notre Dame de Nesle & ModĂ©rateur de la paroisse sainte Radegonde dâAthies 24 mai 2020 Paroisses Nesle & Athies Retour en haut de la page n°1152 Fin de l'interdiction des assemblĂ©es AllĂ©luia ! Tu seras ma louange dans la grande assemblĂ©e Psaume 21[22] ,26 Avant que le monde existe Dans le grand discours aprĂšs la CĂšne Jean 13,31-17,26, lâauteur du IVĂšme Ă©vangile dĂ©veloppe la rĂ©vĂ©lation que le Christ fait sur lui-mĂȘme dans son enseignement particulier aux ApĂŽtres. A partir de la demande qui lui est faite et qui lâĂ©tonne Philippe lui dit Seigneur, montre-nous le PĂšre ; cela nous suffit.â JĂ©sus lui rĂ©pond Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui mâa vu a vu le PĂšre. Comment peux-tu dire âMontre-nous le PĂšreâ ?â » Jean 14,8-9 JĂ©sus va faire cette longue explication sur lâintimitĂ© qui existe entre lui et le PĂšre. La lecture continue de ces quatre chapitres semble avoir, au premier regard, une certaine redondance, comme si JĂ©sus rĂ©pĂ©tait les mĂȘmes choses simplement pour ĂȘtre sĂ»r quâelles entrent dans mĂ©moire des ApĂŽtres ; mais Ă chaque apparente redite le Christ ajoute un Ă©lĂ©ment supplĂ©mentaire qui prĂ©cise son exposĂ© et par petites touches successives il complĂšte la rĂ©vĂ©lation sur sa Personne, sur le lien qui lâunit au PĂšre et sur lâEsprit qui vient du PĂšre et du Fils pour permettre Ă lâhumanitĂ© de pĂ©nĂ©trer toujours plus avant dans ce mystĂšre. La conclusion de ce long discours arrive Et maintenant, glorifie-moi auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que jâavais auprĂšs de toi avant que le monde existe. » Jean 17,5 Cette Gloire a Ă©tĂ© partiellement occultĂ©e par son Incarnation mais elle est rendue visible dans les Ćuvres du Fils et tout particuliĂšrement lors de son baptĂȘme par Jean cf. Jean 1,32 et la Transfiguration cf. Matthieu 17,2. Tout cela lâĂ©vangĂ©liste lâavait annoncĂ© dĂšs le dĂ©but de son livre Au commencement Ă©tait le Verbe, et le Verbe Ă©tait auprĂšs de Dieu, et le Verbe Ă©tait Dieu. Il Ă©tait au commencement auprĂšs de Dieu. Câest par lui que tout est venu Ă lâexistence, et rien de ce qui sâest fait ne sâest fait sans lui. » Jean 1,1-3 La Gloire du PĂšre peut maintenant sâexprimer dans lâobĂ©issance du Fils ; JĂ©sus rĂ©vĂšle quâil porte le Nom qui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă MoĂŻse JE SUIS » cf. Exode 3,14. Il le rĂ©vĂšle aux gardes venus lâarrĂȘter cf. Jean 18,6 au Grand PrĂȘtre et au SanhĂ©drin cf. Marc 14,62 et mĂȘme devant Pilate cf. Jean 18,36. Le nouvel Agneau Pascal meurt au moment oĂč celui de lâAncienne Alliance est sacrifiĂ© dans le Temple. Le Christ RessuscitĂ© nâenseigne plus ses ApĂŽtres il leur a tout rĂ©vĂ©lĂ© mais ils ne peuvent pas encore le comprendre et il leur a promis Moi, je prierai le PĂšre, et il vous donnera un autre DĂ©fenseur qui sera pour toujours avec vous. » Jean 14,16 Nous avons la RĂ©vĂ©lation complĂšte, demandons avec ferveur lâEsprit Saint qui nous permette de lâinterprĂ©ter aujourdâhui PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© de Notre Dame de Nesle ModĂ©rateur de sainte Radegonde Quelle joie quand on m'a dit Nous irons Ă la maison du Seigneur ! » Psaume 121[122],1Eneffet, câest lâauteur du cĂ©lĂšbre chant âAve Mariaâ. Ă l'occasion d'un pĂšlerinage Ă Lourdes en 1873, Jean Gaignet compose le chant consacrĂ© Ă la Vierge Marie. Il est pour lâheure professeur au grand mois du Rosaire 05 Les louanges que nous donnons Ă la sainte Vierge se rapportent principalement a Dieu et sont lâexpression de lâhommage que nous lui rendons pour le bienfait de lâincarnation. La pieuse femme dont il est parlĂ© dans lâĂvangile, sâĂ©cria en entendant la divine doctrine de JĂ©sus-Christ Bienheureux est le sein qui tâa portĂ© ; bienheureuses les mamelles qui t »ont allaitĂ©. Sou but principal Ă©tait de louer le Fils. De mĂȘme les louanges que nous adressons Ă Marie en rĂ©citant la Salutation angĂ©lique, se rĂ©flĂ©chissent sur son divin Fils qui seul lâen a rendue digne ; aussi la Salutation angĂ©lique est-elle une excellente doxologie pour lâineffable mystĂšre de lâincarnation. AprĂšs avoir reconnu que Marie est bĂ©nie au-dessus de toutes les femmes, nous ajoutons Le fruit de vos entrailles est bĂ©ni ; mais il est bĂ©ni dans un sens infiniment plus sublime que sa mĂšre, Ă©tant le principe et la source de toutes les bĂ©nĂ©dictions, de celles qui sont dans Marie, comme de celles qui sont dans les autres crĂ©atures ; Ă©tant la fin Ă laquelle se rapportent tous les dons que sous louons et que nous admirons dans la sainte Vierge. JĂ©sus-Christ est bĂ©ni par Dieu, par les Anges et par les hommes par Dieu, comme son Fils bien-aimĂ© qui lui est consubstantiel ; par les Anges, qui tiennent de lui leur ĂȘtre, la grĂące et la gloire dont ils jouissent ; par les hommes, quâil a sauvĂ©s et rachetĂ©s par son incarnation. Nous ne pouvons penser aux maux infinis dont il nous a dĂ©livrĂ©s, aux peines et aux fatigues quâil a souffertes pour nous, au prix dont il a payĂ© notre rançon, aux biens inestimables quâil nous a mĂ©ritĂ©s, au bonheur Ă©ternel du ciel, Ă lâexcĂšs de sa bontĂ© et de sa misĂ©ricorde, Ă sa majestĂ© et Ă ses divines perfections. Nous ne pouvons nous rappeler tous ces objets, sans regarder comme singuliĂšrement bĂ©nie celle qui a donnĂ© Ă la terre cet adorable Sauveur; mais on ne doit faire aucune comparaison entre le Fils et la mĂšre, parce que lâune est redevable Ă lâautre de sa grandeur et de sa gloire. Nous ajoutons Ă cette doxologie le nom de JĂ©sus, qui est un nom rempli dâune grĂące et dâune douceur inexprimable ; un nom qui fait les dĂ©lices et la consolation des Ăąmes dans lesquelles rĂšgne la charitĂ© ; un nom qui est redoutable aux esprits de tĂ©nĂšbres, et qui mĂ©rite lâadoration de toutes les crĂ©atures; un nom auquel tout genou doit flĂ©chir dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, et qui inspire Ă tout ce qui existe les plus vifs sentiments de respect et de vĂ©nĂ©ration. La derniĂšre partie de la Salutation angĂ©lique renferme une priĂšre. Celle des Esprits bienheureux dans le ciel consiste principalement en des actes dâadoration, dâamour, de louanges et de reconnaissance. Unissons-nous Ă eux mais, nos misĂšres et nos besoins Ă©tant extrĂȘmes, nous ne devons nous prĂ©senter devant le TrĂšs-Haut quâavec une humilitĂ© profonde, et un vif sentiment de notre faiblesse. Ce sont ces dispositions qui sont comme lâĂąme de la priĂšre. Dieu connaĂźt toute la profondeur de nos plaies, et sa bontĂ© infinie le porte Ă avoir compassion de nous ; mais sa colĂšre sâallume lorsquâil nous voit insensibles Ă nos propres maux. Il veut quel nous fassions lâaveu de notre nĂ©ant, que nous gĂ©missions sur les dĂ©sordres que le pĂ©chĂ© a causĂ©s dans notre Ăąme, et que nous reconnaissions la dĂ©pendance absolue oĂč nous sommes de sa misĂ©ricorde et de sa grĂące. Quand un pauvre nous demande lâaumĂŽne, ses besoins le rendent Ă©loquent ; il nâomet rien pour exciter notre com passion ; il entre dans le dĂ©tail le plus touchant de ses souffrances. VoilĂ le modĂšle que nous devons imiter lorsque nous prions. Exposons Ă notre PĂšre cĂ©leste notre pauvretĂ© spirituelle ; reprĂ©sentons-lui nos divers besoins, afin de flĂ©chir sa misĂ©ricorde. Conjurons-le de mettre lui-mĂȘme dans nos cĆurs les dispositions quâil dĂ©sire y voir, et de nous inspirer ce que nous devons lui dire dans la priĂšre pour ĂȘtre exaucĂ©s. Nous avons recours aux Anges et aux Saints, et nous leur demandons leur intercession ; mais nous nous adressons avec une confiance particuliĂšre Ă la sainte Vierge, comme au refuge des affligĂ©s et des pĂ©cheurs. Nous rĂ©pĂ©tons son nom dans la rĂ©citation du chapelet, pour nous exciter au respect et Ă la dĂ©votion envers elle. Nous lâappelons mĂšre de Dieu, pour marquer son Ă©minente dignitĂ©, et pour animer notre confiance en sa protection. En effet, que nâobtiendra-t-elle pas dâun Dieu qui a daignĂ© naĂźtre dâelle ? Nous rappelons en mĂȘme temps quâelle est aussi notre mĂšre spirituelle, puisque nous sommes par adoption les frĂšres et les cohĂ©ritiers de JĂ©sus-Christ. Elle a pour nous une tendresse plus que maternelle ; comme elle surpasse toutes les crĂ©atures en charitĂ©, elle est beaucoup plus touchĂ©e de nos misĂšres, et plus disposĂ©e Ă nous secourir, que ne peut lâĂȘtre la mĂšre dont nous avons reçu le jour. En vain cependant nous flatterons-nous de mĂ©riter sa compassion, si nous ne mettons fin Ă nos dĂ©sordres, et si nous ne cessons de rendre inutiles Ă notre Ă©gard les mĂ©rites du sang de son Fils. Ces paroles sainte Marie, mĂšre de Dieu, sont comme la prĂ©face de la priĂšre dans laquelle nous la supplions dâintercĂ©der pour nous. Nous ne la prions point de nous donner la grĂące, car nous savons quâelle est un don de Dieu, et que lui seul peut nous la donner ; nous la conjurons seulement de demander la grĂące pour nous Ă son Fils, et dâobtenir par son intercession que nos priĂšres ne soient point rejetĂ©es. Nous prenons le titre de pĂ©cheurs, que nous mĂ©ritons si justement, pour lâattendrir sur notre sort, et pour ressentir les effets de sa charitĂ© et de sa compassion. Marie connaissant bien plus distinctement que les autres crĂ©atures le mal du pĂ©chĂ©, et les dĂ©sordres qui en sont la suite, proportionne Ă cette connaissance sa charitĂ© pour nous mais nous nâen devons pas moins en faire lâaveu avec une douleur sincĂšre ; car la volontĂ© qui conserve du rattachement pour le pĂ©chĂ©, provoque Dieu et tous ses Saints, qui aiment souverainement sa justice et sa gloire. Comment donc des pĂ©cheurs impĂ©nitents osent-ils se prĂ©senter devant Dieu avec des mains encore teintes, pour ainsi dire, du sang adorable de son Fils quâils ont profanĂ©, et quâils continuent de fouler aux pieds ? Nom Ă©prouverons la misĂ©ricorde divine et la charitĂ© de la sainte Vierge, Ă proportion de la vivacitĂ© de notre componction. Marie, en devenant mĂšre de lâauteur de la misĂ©ricorde, a pris des entrailles de compassion pour les pĂ©cheurs ; ainsi, lorsque nous nous avouons pĂ©cheurs, nous exprimons suffisamment ce que nous demandons Ă Dieu ; savoir un vĂ©ritable repentir, la rĂ©mission de nos fautes, et la force de rĂ©sister Ă toutes les tentations qui nous sollicitent au mal. Nous demandons aussi les autres secours dont nous avons -besoin, toutes les vertus et surtout la charitĂ©. Quoique tous ces objets ne soient pas nommĂ©ment exprimĂ©s, ils sont nĂ©anmoins compris dans notre priĂšre. Quelle autre chose, en effet, pourrions-nous demander Ă Dieu par lâintercession de celle que lâauteur de la grĂące a choisie pour sa mĂšre ? RĂ©solution. Me perdons jamais de vue, en disant le chapelet, que nous sommes de pauvres pĂ©cheurs qui avons besoin dâĂȘtre lâobjet des misĂ©ricordes du Seigneur; prĂ©sentons-nous comme tels aux pieds de la mĂšre du Verbe incarnĂ©, de cette mĂšre de misĂ©ricorde, notre espĂ©rance, notre vie, comme lâappelle lâĂglise, et implorons-la avec confiance, avec certitude dâen ĂȘtre secourus si nous sommes fidĂšles Ă entretenir en nous les sentiments de repentir quâelle nous obtiendra de son divin Fils, si nous lâinvoquons avec ferveur et dĂ©votion. PRIĂRE Ă trĂšs-sainte Marie ! MĂšre de Dieu, combien de fois nâai-je pas offensĂ© Dieu par mes pĂ©chĂ©s ? DĂ©jĂ la sentence de la justice divine aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e, si, touchĂ©e de compassion pour moi, vous ne l »aviez adoucie par votre intercession. Ă Vierge sainte ! mille actions de grĂąces vous soient rendues ! câen est fait, vous avez brisĂ© la duretĂ©, lâinsensibilitĂ© de mon cĆur ; vous avez gagnĂ© toute ma confiance ; je vous invoque comme lâenfant le plus tendrement attachĂ© Ă sa mĂšre ; ne permettez pas, ĂŽ ma tendre MĂšre ! que je me dĂ©tourne jamais de vous, ni de Dieu qui, par votre entremise, me dispense chaque jour tant de misĂ©ricordieuses faveurs. Ainsi soit-il. DâaprĂšs le manuel de LiĂšge 1847 MARIE PARTICIPE Ă LA VIE DE SON FILS Sâil peut sembler que les mystĂšres douloureux » ne nous montrent pas directement la MĂšre de JĂ©sus â exceptĂ© les deux derniers, le chemin de la croix et la crucifixion â pourrait-on imaginer que Marie Ă©tait spirituellement absente quand son Fils soufÂfrait si atrocement Ă GethsĂ©mani, sous la flagellaÂtion et ensuite avec la couronne dâĂ©pines? Puis les mystĂšres glorieux » sont Ă©galement des mystĂšres du Christ dans lesquels nous trouvons la prĂ©sence spirituelle » de Marie â et en premier lieu parmi tous, le mystĂšre de la rĂ©surrection. Parlant de lâascension, la Sainte Ăcriture ne fait pas mention de la prĂ©sence de Marie â mais comment aurait-elle pu ne pas ĂȘtre prĂ©sente si, comme nous le lisons aussitĂŽt aprĂšs, elle se trouvait au CĂ©nacle parmi les ApĂŽtres qui peu auparavant avaient saluĂ© JĂ©sus qui montait au Ciel? Marie se prĂ©para avec eux Ă la venue du Saint-Esprit et elle participa Ă la PentecĂŽÂte lors de sa Descente. Saint Jean-Paul II â Osservatore Romano du 03-11-1981
Grabaciónpor Sylvie Buisset.Les Paroles: - 1 -à Vierge MarieLe peuple chrétienà Lourdes vous prieChez vous il revient.Ave, ave, ave Maria. (bis)- 2 -Le fond
Un support vraiment pratique pour le chant et la priÚre. Pour une aumÎnerie, un patronage, une communauté,chez les scouts, entre amis, en pÚlerinage,au fond d'une chapelle ou dans son coin priÚre. > 250 chants de louange, de méditation, de recueillement.> PriÚres, liturgie des Heures, ordinaires de messe.> Accords de guitare/piano/orgue bonne tessiture, respect des rythmes harmoniques et des cadences, minimum de barrés.Un carnet de poche 11 x 15 cm, 320 pages utile en toutes cousue, mise en page soignée,une qualité d'édition signée Tra-son !
V125 - Ave Maria (Lourdes) 1 - Les saints et les anges En chĆur glorieux Chantent vos louanges Ă Reine des cieux. Ave, Ave, Ave Maria (bis) 2 - Au salut du monde Pour mieux
En plus dâaider Ă se concentrer sur sa priĂšre, les clausules permettent dâallier aux "Je vous salue Marie" de courtes mĂ©ditations spĂ©cifiques Ă chaque prĂ©fĂ©rĂ©e de Saint Jean Paul II, le chapelet Ă©pouse le rythme de la vie humaine ». Alternance de rĂ©citation et de mĂ©ditation sur les diffĂ©rents mystĂšres, il peut paraĂźtre rĂ©pĂ©titif et laisser parfois libre cours Ă lâimagination. Une pratique hĂ©ritĂ©e de Dominique de Prusse, un chartreux du XVe siĂšcle, recommandĂ©e par les papes Paul VI puis saint Jean Paul II, consiste Ă insĂ©rer des clausules », de courtes phrases en lien avec le mystĂšre mĂ©ditĂ©. A lâintĂ©rieur de chaque mystĂšre, on ajoute au nom de JĂ©sus une petite mĂ©ditation. Une maniĂšre de professer sa foi, et de demeurer vigilant dans la mĂ©ditation », comme y invite saint Jean Paul II dans sa lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae Le centre de gravitĂ© de lâAve Maria, qui est presque comme une charniĂšre entre la premiĂšre et la seconde partie, est le nom de JĂ©sus. Parfois, lors dâune rĂ©citation faite trop Ă la hĂąte, ce centre de gravitĂ© disparaĂźt, et avec lui le lien au mystĂšre du Christ quâon est en train de contempler. Mais câest justement par lâaccent quâon donne au nom de JĂ©sus et Ă son mystĂšre que lâon distingue une rĂ©citation du Rosaire significative et fructueuse. Dans lâexhortation apostolique Marialis cultus, Paul VI rappelait dĂ©jĂ lâusage pratiquĂ© dans certaines rĂ©gions de donner du relief au nom du Christ, en ajoutant une clausule Ă©vocatrice du mystĂšre que lâon est en train de mĂ©diter. Câest une pratique louable, spĂ©cialement dans la rĂ©citation publique. Elle exprime avec force la foi christologique appliquĂ©e Ă divers moments de la vie du RĂ©dempteur. Il sâagit dâune profession de foi et, en mĂȘme temps, dâune aide pour demeurer vigilant dans la mĂ©ditation, qui permet de vivre la fonction dâassimilation, inhĂ©rente Ă la rĂ©pĂ©tition de lâAve Maria, en regard du mystĂšre du Christ. » Rosarium Virginis Mariae, 2002.Voici les clausules proposĂ©es aux pĂšlerins de Lourdes 1Les mystĂšres joyeux Galerie de lâAcadĂ©mie, Venise, Lorenzo Veneziano, de Noyelle / GodongLâAnnonciation MĂ©ditation se rendre Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fut conçu du Saint Esprit, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La VisitationMĂ©ditation aller vers son Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui apporte la joie, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La NativitĂ©MĂ©ditation se laisser habiter par le Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui naquit Ă BethlĂ©em, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La PrĂ©sentation du SeigneurMĂ©ditation donner le meilleur de Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui de toute Ă©ternitĂ© sâoffre Ă son pĂšre, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Le recouvrement de JĂ©sus au templeMĂ©ditation rechercher JĂ©sus en toute Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui est dans le Temple de lâAlliance nouvelle, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. mystĂšres douloureux© CAEM Centre dâArt dâĂpoca Moderna de LleidaLâagonie de JĂ©susMĂ©ditation redire son Fiat au Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fit la volontĂ© de son PĂšre, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La flagellationMĂ©ditation avoir confiance en Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fut maltraitĂ© par les soldats, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Le couronnement dâĂ©pinesMĂ©ditation rester Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fut couronnĂ© dâĂ©pines, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Le portement de croixMĂ©ditation prendre sa croix de tous les Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui porta la croix de nos pĂ©chĂ©s, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La crucifixion et la mort de JĂ©sus sur la croixMĂ©ditation brĂ»ler dâamour pour Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui nous aima jusquâĂ la mort, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. mystĂšres glorieux Fra Angelico, La RĂ©surrection »© Convento di San MarcoLa RĂ©surrectionMĂ©ditation vivre en homme Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui a vaincu la mort, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*LâAscensionMĂ©ditation aspirer aux choses dâen Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui est aujourdâhui prĂšs du PĂšre, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La PentecĂŽteMĂ©ditation se laisser guider par lâ Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui envoya lâEsprit Saint, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*LâAssomptionMĂ©ditation demander la grĂące dâune bonne Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui vous a prise avec lui dans la gloire, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Le Couronnement de la Vierge MarieMĂ©ditation se confier Ă la Vierge Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fit de vous la reine de la Paix, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. mystĂšres lumineuxLe baptĂȘme du Christ â Andrea del Verrocchio, Leonard de VinciLe BaptĂȘme du ChristMĂ©ditation raviver en nous la grĂące de notre Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fut baptisĂ© dans le Jourdain, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Le miracle des noces de CanaMĂ©ditation vivre dans lâamour de lâ Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui fit couler le vin de lâAlliance nouvelle, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*Lâannonce du RoyaumeMĂ©ditation se prĂ©parer Ă la Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui nous ouvre le Royaume, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*La TransfigurationMĂ©ditation demander la grĂące dâune vie Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui est la lumiĂšre du monde, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen.*LâInstitution de lâEucharistieMĂ©ditation croire en la prĂ©sence Vous salue Marie, pleine de GrĂące, le Seigneur est avec Vous. Vous ĂȘtes bĂ©nie entre toutes les femmes et celui qui nous a donnĂ© lâEucharistie, JĂ©sus, votre enfant, est bĂ©ni. Sainte Marie, MĂšre de Dieu, priez pour nous pauvres pĂ©cheurs, maintenant et Ă lâheure de notre mort. Amen. itbvD.