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Publié le lundi 02 juillet 2007 par BenjaminMoins connue des touristes, Saqqarah est le nom de l'ancienne nécropole de la cité de Memphis, une des capitales de l'Egypte antique. Située à moins de 30 kilomètres du Caire, sur la rive gauche du Nil, elle contient les sépultures de nombreux pharaons et hauts fonctionnaires égyptiens. Situation géographique de Saqqarah Image originale Wikipédia Le complexe funéraire ne compte pas moins d'une quinzaine de monuments datant de différentes époques. Il est d'ailleurs intimement lié au nom de Jean-Philippe Lauer. Cet égyptologue français, né en 1902, a d'abord préféré consacrer sa vie à l'architecture. Ce n'est qu'en 1926 qu'il arriva pour la première fois sur le territoire égyptien. Il fut invité à collaborer avec l'égyptologue britannique Firth sur le site de Saqqarah. Dès lors, la magie s'opéra et il comprit sans doute que sa vie serait vouée à ce lieu. Patiemment, il explora l'ancienne nécropole mettant à jour de nombreuses portions oubliées par les siècles. De 1926 jusqu'en 2001, année de son décès, il ne cessa d'oeuvrer dans le sens de la beauté du site en reconstruisant, pierre par pierre, le mur d'enceinte en calcaire blond de la pyramide à degrés de Djoser. Son très lointain collègue Imhotep en aurait sans doute été très fier ! Jean-Philippe Lauer en 1931 à Saqqara Le nom Saqqarah » a pour origine celui du dieu Sokar, divinité funéraire de Memphis. Lorsque la Haute et la Basse Egypte se réunirent en un seul et même royaume Ière dynastie, les premières tombes firent leur apparition sur le site principalement celles de grands notables. A l'époque, les tombeaux n'étaient pas sous forme de pyramides mais plutôt ce que l'On appelle des mastabas. Il s'agit d'une grande construction rectangulaire faite en briques pour les premières ou en pierres. Les restes du mastaba en pierre de Ptahchepsès grand prêtre de la Vème dynastie Le monument le plus intéressant de Saqqarah reste très certainement la fameuse pyramide à degrés, tombeau du pharaon Djoser IIIème dynastie. Représentation en calcaire du pharaon Djoser Il s'agit de la première pyramide égyptienne et aussi du premier tombeau construit intégralement en pierres, donc conçu pour résister aux épreuves du temps. La pyramide à degrés de Djoser Son architecte fut le célèbre et génial Imhotep celui qui vient en paix » en égyptien. Son idée a été de construire un mastaba d'origine, d'environ 125 mètres de long, et d'en superposer d'autres, de taille décroissante, sur son sommet. De cette façon, on obtient une pyramide comportant 6 degrés avec une hauteur totale d'environ 60 mètres. Il s'agit là d'une grande évolution dans l'architecture des tombeaux égyptiens. Inéluctablement, la suivante a été de lisser les bords pour obtenir des monuments comme ceux de Gizeh. En construisant une pyramide, l'idée d'Imhotep était de rapprocher le plus possible le souverain du ciel, et donc des dieux. l'aspect en degrés » quant à lui peut être vu comme une sorte d'escalier divin », facilitant l'ascension du pharaon défunt. Comme cela a déjà été dit, ce tombeau très novateur, achevé vers 2600 avant J-C, se destinait au pharaon Djoser. Ce dernier était connu pour son aspect pacifique et sa grande justesse dans l'administration du pays. Il faut aussi savoir qu'Imhotep était son vizir équivalent du premier ministre actuel. Ce ne fut d'ailleurs pas sa seule fonction. Il était un personnage très important et très charismatique qui cumulait à la fois les professions de médecin, philosophe, écrivain et bien sûr architecte. Après sa mort, sa grande sagesse lui a valu l'honneur d'être élevé au rang de divinité. Durant la période du Moyen Empire, il était fréquemment associé à Thôt, dieu du savoir et de l'écriture. Il devînt peu à peu la divinité principale de Memphis. On lui consacra même une sorte de chapelle sur l'île de Philae, à proximité du temple principal dédié à Isis. Il fut également considéré comme le dieu de la médecine, l'équivalent grec d'asclépios ou du dieu romain Esculape. d'autres souverains de nombreuses dynasties se firent inhumer en ce lieu. On peut citer par exemple Sekhemkhet le successeur de Djoser ou encore Pepi II, Menrenrê, Ounas etc... C'est la raison pour laquelle c'est un site très riche en architecture. Chaque pharaon ayant essayé d'affirmer son style. Même si les successeurs directs de Djoser ont adopté la pyramide à degrés pour leur tombeau, on retrouve là-bas des pyramides classiques ou encore certaines aux formes peu communes. Pyramide d'Ouserkaf Vème dynastie Au cours de l'évolution des constructions égyptiennes, la pyramide à bords lisses n'a pas remplacé du jour au lendemain la pyramide à degrés. En effet, au sud de Saqqarah, à Dahshour, on trouve un monument très particulier, la pyramide rhomboïdale de Snéfrou IVème dynastie. Elle est le témoin de l'évolution progressive de la forme de ce genre de tombeaux des degrés vers les pentes lisses. La pyramide rhomboïdale de Snéfrou Outre les tombeaux de pharaons et de nobles, Saqqarah renferme également des temples dédiés au culte de certains animaux sacrés. On sait par exemple qu'il en existait un en l'honneur du dieu taureau Apis ou encore de la déesse chatte Bastet. Aujourd'hui, seuls quelques restes subsistent. Voici donc un rapide tour d'horizon des fabuleuses visites qui vous attendent à Saqqarah ! Mais l'idéal est bien sûr de vous rendre sur place. d'autant plus qu'avec le billet d'accès à la nécropole, vous pourrez également visiter le musée. Ce dernier, voulu par Jean-Philippe Lauer, a été inauguré en 2006 et contient plusieurs salles renfermant une partie du résultat des fouilles de Saqqarah. l'un d'elle est d'ailleurs consacrée à l'égyptologue français, exposant l'Oeuvre de sa vie. Fait intéressant à noter les photos sont autorisées à l'intérieur du musée. Régulièrement, des fouilles sont toujours organisées sur le site de l'ancienne nécropole notamment par la France. En effet, certaines parties restent encore inexplorées et des secrets sont mis à jour chaque année ! Qui sait, d'autres nous attendent certainement encore...
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Vue partielle du sarcophage de Toutankhamon, le 28 septembre 2015 dans son tombeau de la Vallée des rois, à Louxor en Egypte DESOUKI - Un trésor inviolé -En novembre 1922, après six saisons de fouilles infructueuses, l'archéologue britannique Howard Carter et son riche mécène Lord Carnarvon, découvrent une sépulture inviolée dans la Vallée des Rois, près de Louxor en Haute-Egypte. Le trésor funéraire, réparti dans les cinq pièces du tombeau, est intact, avec objets mobilier, bijoux, statuettes, dont bon nombre en or massif. Le tombeau du jeune pharaon est le seul mausolée de l'Egypte antique à avoir livré un tel trésor. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Les innombrables autres tombeaux de pharaons et notables mis au jour jusqu'alors avaient été pillés au fil des millénaires. Parmi les pièces notables un lit en bois plaqué or orné d'une tête de lion, un char ou encore un poignard au manche d'or, forgé à partir du fer de météorites selon des chercheurs. Le spectaculaire sarcophage en quartzite rouge hébergeait trois cercueils emboîtés les uns dans les autres, dont le dernier 110 kg en or massif abritait la momie de Toutankhamon. Mais la pièce maîtresse du trésor est un masque funéraire en or de plus de 10 kg incrusté de lapis-lazuli et d'autres pierres semi-précieuses. Il a été abîmé en 2014 lorsque la barbe postiche, symbole de tous les pharaons, s'était détachée du menton lors de travaux dans le musée du Caire. Des employés avaient alors grossièrement recollé la barbe au moyen d'une importante couche de colle epoxy, nécessitant deux mois de travaux de restauration menés par une équipe d'experts allemands. - Les énigmes de "l'enfant pharaon" - Toutankhamon, pharaon de la XVIIIe dynastie égyptienne, qui serait mort à l'âge de 19 ans, était peu connu jusqu'à la découverte de son tombeau. Depuis, le destin de "l'enfant pharaon" mort à la sortie de l'adolescence après un bref règne, n'a cessé de fasciner les égyptologues confrontés à de nombreuses énigmes sur les circonstances de sa mort et sur sa filiation. Des tests ont permis d'établir que le père de Toutankhamon était le pharaon Akhénaton, époux de la légendaire reine Néfertiti. Pour autant, celle-ci n'est pas la mère de Toutankhamon. La mère du jeune pharaon, dont la momie a été retrouvée, serait la soeur de son père. L'analyse génétique montre en effet une consanguinité entre les parents. C'est à l'âge de neuf ans, vers 1333 avant Jésus Christ, que Toutankhamon serait monté sur le trône de Haute et Basse Egypte, mais les âges et les dates varient d'un spécialiste à l'autre. Le pays sort alors d'une période troublée, marquée par la volonté d'Akhenaton d'instaurer une forme de monothéisme avec le dieu du soleil Aton. L'arrivée au pouvoir du jeune prince permet aux tenants du culte d'Amon de reprendre le dessus et de rétablir les divinités traditionnelles. Toutankhamon aurait épousé sa demi-soeur, Ankhsenpaamon. Le mariage entre frère et soeur était commun dans l'Egypte des pharaons. Le couple n'a pas de descendance connue mais deux momies d'enfants mort-nés ont toutefois été découvertes dans la tombe du jeune roi. Plusieurs théories ont circulé sur les causes de son décès maladie, accident de char ou meurtre. En 2010, des tests génétiques et des études radiologiques ont révélé que l'adolescent serait en fait mort de paludisme combiné à une affection osseuse. Le jeune roi boitait d'un pied en raison d'une nécrose osseuse et son système immunitaire était déficient. - Un trésor maudit ? -Quelques mois après la fabuleuse découverte, le mythe de la malédiction du pharaon, qui frapperait ceux qui ont ouvert le tombeau, prend corps lorsque le financier des recherches Lord Carnavon meurt en avril 1923 de septicémie, après une coupure infectée. La légende se nourrit aussi d'une série de décès, comme celui de Carter qui meurt d'un cancer en 1939 à l'âge de 64 ans sans avoir achevé la publication de son ouvrage sur la sépulture, alors qu'il avait consacré dix ans à répertorier le trésor. Une explication à certains décès pourrait résider dans l'existence de champignons toxiques à l'intérieur de la tombe. Agatha Christie s'inspirera de la malédiction de Toutankhamon pour une de ses célèbres nouvelles The adventure of the egyptian tomb L'aventure du tombeau égyptien. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
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Touristes accompagnés de leurs guides bédouins sur le plateau de Gizeh devant le sphinx et la pyramide de Khéops, 1900-1925, Collection Vicente, GV030 En ce mois de septembre, au cours duquel nous célébrons la conservation du patrimoine, éloignons-nous un peu de l’hexagone pour nous transporter au Moyen-Orient, et plongeons-nous dans la contemplation des monuments de l’Égypte antique les collections de la Stéréothèque conservent en effet – comme nous l’avons déjà observé à plusieurs reprises – des témoignages photographiques parmi les plus précoces sur ces monuments qui passionnaient déjà les Européens du XIXe siècle, au premier rang desquels les Français, égyptologues comme touristes. L’intérêt pour les monuments de l’Égypte antique, on le sait bien, ne se dément pas depuis plus de deux siècles !Cette passion de tout un continent va se révéler être un puissant moteur pour la sauvegarde de ce patrimoine, actions qui culminèrent, en quelque sorte, avec la campagne menée par l’UNESCO pour sauver des eaux les sites de Haute-Égypte et de Nubie, campagne initiée en 1960, et totalement achevée en France, dès la toute fin du XVIIIe siècle, deux ouvrages marquent l’opinion et les hommes politiques le Voyage en Égypte et en Syrie 1787 et Des Ruines ou Méditations sur les Révolutions des Empires 1791 du comte de la Giraudais, dit Volnay ; ils vont inciter fortement Talleyrand et Bonaparte à lancer la campagne d’Égypte. 01-Le général Bonaparte devant le Sphinx, par Jean-Léon Gérôme Wikipedia / San Simeon, California, USA Au retour de cette expédition qui fut par ailleurs un échec militaire, l’écrivain et diplomate Vivant Denon connu pour s’être vu confier la première organisation des musées français passionna la France entière avec son récit Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte publié en 1802 et réédité durant tout le XIXe siècle. Ensuite, le style Empire, conçu par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine sur demande de Napoléon lui-même, prolongea cet effet et contribua à diffuser cet intérêt dans toute l’ le voyagiste britannique Thomas Cook encore lui ! lança ses premières croisières sur le Nil, à bord de bateaux à vapeur, à partir de 1869 la bourgeoisie européenne eut ainsi très tôt l’opportunité d’aller voir sur place les sites qui, à l’époque, étaient déjà accessibles depuis le outre, durant tout le XIXe siècle, de grands archéologues de toute l’Europe allèrent fouiller et expertiser ce patrimoine antique, donc en initier la conservation, en parallèle avec le mouvement de classement des monuments que connut autant la France que le reste de l’ donc dans la peau de voyageurs de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe et laissons-nous guider dans un circuit qui, partant du Caire et de la Basse-Égypte, nous fera remonter jusqu’en Haute-Égypte, puis en Nubie, sur la base d’une sélection de clichés conservés dans la Stéréothèque, dont certains témoignent d’un état définitivement révolu du site. Ces photos nous montrent que tous ces sites étaient déjà offerts à la curiosité des voyageurs privilégiés du XIXe siècle. Pendant longtemps, le seul moyen d’y accéder est le bateau à vapeur qui remonte le Nil. Mais, le chemin de fer arrive à Louxor et à Assouan en 1898, permettant dès lors aux voyageurs une alternative en trains pourtant pas ces voyages comme de tout repos il fallait déjà plusieurs jours pour traverser la Méditerranée en bateau à vapeur au départ de Marseille ou de Gênes, après éventuellement plusieurs jours de chemin de fer pour les européens du nord de l’Europe – dont les Britanniques après la traversée de la Manche. Ensuite, la remontée du Nil prenait elle-même plusieurs jours ; à chaque étape, il fallait un transfert, parfois de plusieurs heures à dos de chameau, par des températures avoisinant ou dépassant les 40° C, la plupart des Européens conservant pour ces trajets leurs tenues de ville sombres, totalement inadaptées à ce climat ! La contrainte était évidemment la même au départ des gares d’Assouan ou de Louxor lorsqu’elles furent ouvertes. Bref, de tels voyages prenaient souvent un bon mois et nécessitaient une part d’intrépidité qu’on a du mal à imaginer de la part de voyageurs plus habitués au confort des beaux quartiers des grandes villes européennes ! Touristes descendant d’une pyramide, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX428 Pour les photographes, aux contraintes générales du voyage s’ajoutaient celles, spécifiques, liées à leur technique matériel lourd et encombrant, traitements chimiques des plaques et produits révélateurs extrêmement sensibles à la chaleur – et, naturellement aussi, au vent de sable. Enfin, à partir des années 1860, avec la diffusion de techniques plus commodes, le photographe développe de préférence sur place, ce qui nécessite un surcroît de bagages pour transporter son laboratoire itinérant bref, il faut alors à un photographe plusieurs chameaux pour transporter tout son barda » et le personnel pour les conduire, ainsi que, sur le Nil, une embarcation spécialement affrétée… Parvenir à rapporter en Europe des photos correctement exposées est donc à chaque fois un exploit dont on ne mesure peut-être pas l’ampleur ! Ces documents doivent donc être regardés avec d’autant plus d’admiration !Ainsi, c’est avec le bateau atelier que l’on voit ci-dessous que le photographe Francis Frith opéra lors de plusieurs expéditions successives de 1856 à 1859 ; on lui doit notamment les vues MAG3886 Denderah, GV026 Karnak et WIE918 Louxor qui sont présentées dans cette chronique. Sur cette période, la desserte du Nil en bateau à vapeur n’est pas encore mise en place c’est donc entièrement au moyen de felouques, ces voiliers traditionnels, qu’il remonta le Nil à la force du vent. Cette immersion sur les sites antiques est en outre l’occasion de constater que les menaces sur la conservation du patrimoine, sous prétexte de développement économique, ne datent pas d’aujourd’hui…Mais ce circuit sera aussi l’occasion d’allers-retours » avec les périodes plus récentes, qui mettront en évidence les actions particulièrement spectaculaires de sauvegarde de ce même patrimoine qui furent entreprises et menées à bien dans la seconde moitié du XXe siècle les sites de l’Égypte antique concentrent ainsi, poussés à leur paroxysme, ces deux aspects antagoniques !Embarquons donc pour dix étapes photographiques. Par soucis de clarté, elles ont été reportées sur la carte ci-contre, celle de l’expédition à laquelle participa Jean-François Champollion avec l’Université du Grand-Duché de Toscane à partir de Philae, qui n’était pas encore inondée en 1828, toutes les autres photos nous montrent les sites tels que Champollion a pu les admirer une cinquantaine d’années plus tôt. 04 - Ci-dessus, carte de l’expédition franco-toscane en Egypte à laquelle participa Champollion en août 1828, sur laquelle ont été reportées encadrées en rose les dix étapes de notre parcours ci-après Photo Ch. Bernadat / Carte du Musée Champollion à Figeac. Basse Égypte Gizeh dans les environs du Caire Situé dans les environs du Caire, le plateau de Gizeh et ses nombreux monuments sera évidemment notre première étape. Vue d’ensemble des pyramides du plateau de Gizeh, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3064 Les ruines du temple, le sphinx et la grande pyramide de Khéops, plateau de Gizeh, 1896, Collection Magendie, MAG3038 Sur la vue ci-dessus, au premier plan, les ruines sont celles du petit temple qui était consacré au dieu Rê, le Dieu Soleil des Égyptiens. Immédiatement en arrière, voici le sphinx, puis à l’arrière-plan, la grande pyramide de Khéops. Cette dernière est la plus grande et la plus volumineuse de toutes les pyramides d’Égypte. Elle caractérise l’apogée de l’architecture monumentale égyptienne. En fait, le mausolée de Khéops n’est pas une simple pyramide c’est un grand complexe funéraire, comprenant plusieurs éléments, dont la pyramide est le plus impressionnant. Elle fut construite approximativement entre 2589 et 2566 avant Khéops est le nom du deuxième pharaon de la IVe dynastie de l’Égypte antique qui marqua son règne par un développement des mines de cuivre et de turquoise Sinaï, Nubie. L’horizontalité de l’édifice est proche de la perfection. De 146,60 m de haut à sa construction, cet édifice ne mesure plus que 138 m. Ses quatre faces sont orientées sur les points cardinaux. Le sphinx et la pyramide de Khéops, 1900-1915, Collection Wiedemann, WIE063 Le sphinx statue vivante » en égyptien regarde le soleil levant ; sa partie inférieure est ensablée. Il mesure 73,50 m de longueur et sa tête 5,20 m de haut ; la hauteur totale originelle du monument était de 20,22 m. Il représente un lion à tête d’homme ; taillé directement dans la roche d’un promontoire calcaire, ses pattes avant sont en maçonnerie ; le tout était autrefois recouvert d’une sorte de plâtre peint. La tête est taillée dans un bloc rocheux qui dépassait du promontoire. Quant au corps, il fut sculpté progressivement, au fil du creusement de la roche. En descendant en profondeur, les ouvriers découvrirent que le sol comportait différentes strates de calcaire, de différentes couleurs et d’une dureté différente de la roche. Ceci explique pourquoi le corps du sphinx est strié horizontalement, les différentes couches calcaires s’étant érodées à des vitesses différentes. Le sphinx de Gizeh est l’un des plus vieux et le plus grand des sphinx du monde. Il pourrait être le portrait géant du pharaon Khéphren qui l’a fait sculpter durant son règne 2558-2532 av. Bédouins devant la pyramide de Khéphren, 1898, Collection Magendie, MAG0437 La pyramide de Khéphren est la deuxième pyramide d’Égypte par sa taille. Elle est à faces lisses et fut élevée sous la IVe dynastie de l’Ancien Empire pour le pharaon Khéphren, fils de Khéops. Elle se dresse au sud-ouest de celle de son père, bien identifiable avec son sommet encore couvert de calcaire. Légèrement plus petite que celle de Khéops, elle paraît pourtant plus haute car elle est érigée sur une proéminence rocheuse avec un angle d’inclinaison supérieur à celui de la grande Égypte le site de Memphis Statue colossale de Ramses II, à l’époque sur le site de Memphis, 1915-1925, Collection Vergnieux, RVX271 La photo de cette statue est un document, trace d’une période révolue elle a en effet été prise sur le site de Memphis, ancienne capitale du pays, et non au Caire. Pour les égyptologues Sydney Aufrère et Jean-Claude Goyon, elle se trouvait, comme sa jumelle, à l’entrée du temple de Ptah Dans l’axe de la ville, approximativement là où devait se trouver l’entrée, s’élevaient deux colosses de Ramsès II. » D’autres sources annoncent même le chiffre de quatre…Le premier colosse, sculpté dans du calcaire, a été découvert en 1820 par Giovanni Battista Caviglia et Charles Sloane, couché face contre terre. Le bas des jambes brisé, il n’a jamais été relevé, mais a été déplacé en 1958 afin d’être exposé dans un bâtiment construit sur le second colosse, celui de notre photo, fut découvert pendant l’hiver 1853-1854, par Leonard Horner, un géologue britannique, venu pour analyser la profondeur et l’accroissement des alluvions du Nil. Il profita de cette mission pour entreprendre l’étude archéologique du site, sous la supervision de Joseph Hekekyan, un ingénieur arménien de Constantinople. Légèrement plus petit que le premier colosse, il gisait à 200 m au nord-ouest, brisé en six morceaux. La statue demeurera sur place jusqu’en 1887… Cette année-là, le major Arthur Bagnold voulut la soustraire à l’effet des eaux du Nil qui le recouvraient pendant une longue période de l’année et voulut la mettre à l’abri. Il en informa les autorités et une maigre somme de 20 livres lui fut allouée. C’est ainsi que ce colosse fut dégagé, puis traîné sur une butte voisine et surélevé afin qu’il fût visible en y resta jusqu’en février 1955… date à laquelle le président Nasser, récemment installé à la tête du pays, la fit transporter et relever sur une place en plein centre du Caire, en face de la gare, au bout de la grande voie rebaptisée avenue Ramsès. La couronne, qui gisait à côté de la statue, fut également réinstallée sur la tête du souverain. Mais la statue était devenue invisible au milieu d’une circulation débridée, et son calcaire était fortement attaqué par le gaz carbonique des pots d’échappement. 05 –La statue colossale de Ramsès II, en face de la gare du Caire de 1955 à 2006 – L’ Elle a à nouveau été transportée en grandes pompes en 2006 dans l’enceinte du Grand Musée Egyptien, bâti à la périphérie du Caire, pour la mettre en valeur et la soustraire à la pollution automobile galopante. Les travaux ayant traîné en longueur, il faudra attendre janvier 2018 pour qu’elle s’offre enfin à l’admiration des visiteurs, bien en vue à l’entrée du Musée. 06 - Statue colossale de Ramses II, désormais à l’abri à l’entrée du Grand Musée Egyptien du Caire Image virtuelle Egytian Grand Museum / L’ Par deux fois donc, le déplacement et la mise en sécurité du colosse ont été utilisés par le gouvernement en place comme un symbole de puissance politique. Mais, ce motif servit aussi effectivement à la sauvegarde de cette pièce tout à fait exceptionnelle héritée de l’Égypte Égypte Saqqarah, la pyramide de Djéser La pyramide à degrés de Djéser, 1867-1876, Collection Magendie, MAG3065 Saqqarah est le nom de l’ancienne nécropole de la cité de Memphis, une des capitales de l’Égypte antique. Située à moins de 30 kilomètres du Caire, sur la rive gauche du Nil, presque en face de Memphis elle-même, elle contient les sépultures de nombreux pharaons et hauts fonctionnaires égyptiens. La nécropole est impressionnante elle mesure 6 km de long sur 1,5 km de large, soit la plus grande superficie d’une nécropole égyptienne, sur un vaste plateau qui domine la vallée du Nil. Le complexe funéraire compte une quinzaine de monuments de différentes époques. Lorsque la Haute et la Basse Égypte furent réunies en un seul royaume, les premières tombes firent leur apparition sur le site principalement celles des grands notables. Au début, les tombeaux n’étaient pas encore des pyramides, mais des mastabas, grandes constructions rectangulaires d’abord en briques puis en monument le plus intéressant de Saqqarah est cette pyramide à degrés, tombeau du pharaon Djéser ou Djoser IIIe dynastie. Il s’agit de la première pyramide égyptienne et du premier tombeau construit intégralement en pierres, dans le but de résister aux épreuves du temps. Son architecte fut le célèbre Imhotep celui qui vient en paix » en égyptien. En construisant un mastaba d’environ 121 m de long sur 109 m de large, puis en en superposant d’autres de tailles décroissantes jusqu’au sommet, son idée était de rapprocher le plus possible le souverain du ciel et donc des dieux. Cette structure en degrés peut donc être vue comme une sorte d’escalier divin » pour faciliter l’ascension du pharaon Denderah, le temple d’Hathor La façade du temple d’Hathor à Denderah, 1856-1859, Collection Magendie, MAG3886 Denderah est à 460 km au sud du Caire. Le temple d’origine, dédié à la déesse Hathor, fut construit par Pépi 1er sous la VIe dynastie. Le temple actuel fut fondé le 16 juillet 54 avant notre ère, jour du lever héliaque annuel de Sirius. Les travaux commencèrent sous le règne de Ptolémée XII Aulète, père de Cléopâtre. Cette dernière lui succède en 51 avant notre ère. Cette nouvelle construction fut achevée trente-quatre ans plus tard, sous le règne d’Auguste. La décoration des parois se poursuivit jusqu’à la fin de la période romaine. C’est la raison pour laquelle, à l’intérieur du temple, on peut trouver les cartouches d’Auguste, de Tibère, de Caligula, de Claude et de Karnak et Louxor site de l’ancienne Thèbes A environ 500 km au sud du Caire, faisons halte à Louxor, l’ancienne Thèbes, sur la rive est du Nil. La Stéréothèque conserve les vues de deux monuments distincts qu’il convient de ne pas confondre le grand temple d’Amon au sein du complexe religieux de Karnak, et un second temple d’Amon, à la périphérie immédiate de Louxor. La salle hypostyle du grand temple d’Amon de Karnak, 1856-1859, Collection Vicente, GV026 Nous avons ici une des vues les plus anciennes de nos collections. Le complexe religieux de Karnak comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui ville de Louxor. Ce complexe religieux, a été construit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier, au Moyen Empire, jusqu’à l’époque ptolémaïque ; il s’étend sur plus de 2 km2, morcelé en trois domaines », chacun entouré de sa propre enceinte. C’est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité. Le temple le plus important, le Grand Temple d’Amon, date de la XVIIIe dynastie. Il était consacré à la triade thébaine, avec à sa tête le dieu Amon-Rê. Il était relié au temple de Louxor voir ci-après par une allée de sphinx de près de trois kilomètres de long. Le site a fait l’objet de fouilles conduites dès le XIXe siècle par des archéologues français, désormais organisés depuis 1967 au sein du Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak. Bien que toujours en ruine, le site a néanmoins fait l’objet d’un redressement des colonnes comme on peut en juger sur la photo d’ensemble ci-contre la salle hypostyle étant au centre du second plan, bel exemple de conservation respectueuse de l’édifice. 07 – Vue d’ensemble du complexe religieux de Karnak avec, au centre, la salle hypostyle du Grand Temple d’Amon Jerzy Strzelecki / Wikipedia Trois kilomètres plus loin, voici le temple d’Amon de Louxor. Vue du temple de Louxor, 1857, Collection Wiedemann, WIE918 La vue WIE918 qui nous est présentée ci-dessus – également une des plus anciennes concernant l’Égypte au sein de la Stéréothèque – est malheureusement peu explicite ; c’est une vue latérale du temple depuis le nord-ouest qui laisse voir en arrière-plan le minaret de la mosquée de Louxor toujours présente aujourd’hui. 08-Le temple d’Amon à Louxor vu du nord-ouest avec, en arrière-plan, le même minaret que sur la WIE918 Marc Ryckaert / Wikipedia Une fois franchis les pylônes du temple qui marquaient son entrée, on peut admirer ce qui reste de la grande colonnade qui formait l’intérieur de l’ancien temple. Les murs tout autour portent la représentation des différentes phases de la fête de l’Opet ; à l’entrée de la colonnade, se trouvent deux groupes de statues. La grande colonnade du temple de LouxorI, 1898, Collection Magendie, MAG0515 Haute-Égypte Louxor ancienne Thèbes, Les colosses de Memnon Les colosses de Memnon à Thèbes, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3036 Les colosses de Memnon sont deux statues de pierre monumentales situées sur la rive occidentale de Thèbes, sur la route qui mène à la nécropole thébaine. Elles sont les derniers vestiges du gigantesque temple d’Amenhotep III, construit durant la XVIIIe dynastie, qui n’existe plus de nos jours. Depuis 1998, le site du temple est fouillé par la Mission des colosses de Memnon et du temple d’Aménophis III, dirigée par l’égyptologue Arménien Hourig Edfou Edfou Behdet, Apollinopolis est situé sur la rive gauche du Nil entre Louxor et Assouan, à 105 km au sud de cette dernière. Toutefois, la vue que nous montrons ci-après n’est pas prise sur ce site mais au sein du Parc Egyptien de l’Exposition Universelle de Paris en avons déjà souligné à l’occasion de plusieurs de nos Unes » le climat de modernité qui a marqué la France du Second Empire dans le même élan que dans toute l’Europe. Nous en avons ici un nouvel exemple à l’occasion de cette Exposition Universelle, l’Égypte qui est en 1867 un pays indépendant qui se veut moderne expose, entre autres, une reconstitution réduite du temple d’Edfou. Il s’agit non seulement d’offrir aux visiteurs une vision caractéristique du pays, mais d’attirer aussi les premiers touristes évidement au sein de la bourgeoisie favorisée pour un circuit de tourisme culturel au sein du pays de la publicité touristique avant l’heure, il y a plus de 150 ans ! Reconstitution à échelle réduite du temple d’Edfou au sein du Parc Egyptien, Exposition Universelle de Paris, 1867, Collection Archives Nationales, AN287-1 Le temple réel, dédié au culte d’Horus, est le plus grand temple de la dynastie lagide et le deuxième sanctuaire le plus important d’Égypte après Karnak 137 m de long, 79 m de large, 36 m de haut pour les pylônes. Construit entre 237 et 57 av. il est l’un des mieux préservés d’ Égypte l’île de Philae Vue d’ensemble de l’île de Philae, avec sur la gauche son temple et à droite le kiosque de Trajan, 2de moitié du XIXe siècle, Collection SAB, SAB033 Philae se situe sur la 1ère cataracte du Nil, au sud d’Assouan, à presque 700 km au sud du Caire. Cette île comprenait les ruines d’une ville de l’Égypte ancienne, avec, notamment, le magnifique petit temple d’Isis. Jusqu’en 1902, les ruines de l’ensemble antique de Philae sont au sec sur une île. 09- Le site de Philae tel qu’il se présentait jusqu’en 1902 Wikimedia / David Roberts Le rapprochement entre la vue SAB033 ci-dessus et RVX436 plus bas est particulièrement intéressant depuis l’inauguration du grand barrage d’Assouan en 1970, qui noya définitivement le site, notre mémoire collective avait peut-être un peu oublié que, déjà en 1894 les Britanniques avaient entrepris la construction d’un premier barrage juste en aval, à Assouan, pour développer l’irrigation et, en particulier, pour promouvoir sur de vastes surfaces une culture pratiquement industrielle du coton ! 10 – Le site de Philae après la construction du 1er barrage d’Assouan Photo Luigi Fiorillo / TIMEA / Wikimedia Ce barrage, mis en eau en 1902, a eu immédiatement pour effet d’inonder le site de Philae 10 mois sur 12, en dehors de la saison sèche. Ainsi, à partir de cette date, les touristes devaient venir sur le site en barque, ce que Pierre Loti déplora profondément dans un texte La mort de Philae ». C’est donc de cet état que la photo ci-dessous témoigne. En outre, le premier barrage fut surélevé par deux fois entre 1907 & 1912, puis entre 1929 & 1934 aggravant à chaque fois les dommages causés aux édifices. Le temple de Philae inondé, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX436 Le temple d’Isis, situé dans le quart sud-ouest de l’île, est la principale construction de Philae. L’esplanade située devant le premier pylône est fermée par un portique aux chapiteaux variés. Le mur occidental est percé de fenêtres donnant sur l’île de Biggeh, désormais un petit îlot depuis le déplacement du temple, et d’un escalier entre la douzième et la treizième colonne menant à un nilomètre ». La corniche du portique est décorée de disques solaires situés précisément face aux temples d’Arensnouphis, de Biggeh et d’Imhotep ; le plafond est orné de vautours aux ailes déployées regardant vers l’ouest. Le kiosque de Trajan, 1905-1907, Collection Vergnieux, RVX431 Sur un côté de l’île, le kiosque de Trajan est bien une construction réalisée sous le règne de l’empereur romain Trajan. Inachevé, ce pavillon très élégant était le seul visible lorsque l’île était submergée. C’est une petite construction en forme de portique rectangulaire, mise en chantier vers l’an 100. Elle comporte quatorze colonnes avec de beaux chapiteaux campaniformes. A l’intérieur, sur deux de ses murs, on voit l’empereur célébrer les rites d’offrandes à Isis et Horus, puis à Isis et Osiris. Les processions qui se rendaient sur l’Ile accostaient ici et passaient vraisemblablement sous ce kiosque. Les chapiteaux des quatorze colonnes du kiosque s’étagent en ombrelles de papyrus de taille croissante entre lesquelles s’intercalent des boutons floraux. Le kiosque devait servir de reposoir à la barque sacrée de la déesse Isis lorsque celle-ci quittait l’île ou la rejoignait, à l’occasion de cérémonies partir de 1960, après plusieurs années de tractations politiques et d’arrangements financiers, le président Nasser prit la décision définitive de la construction du haut barrage d’Assouan. Ce projet constituait une nouvelle menace pour Philae, car l’île se trouvait entre les deux barrages. Le lac de retenue de l’ancien barrage d’Assouan fut en partie transformé mais maintenu. Il était prévu d’abaisser le niveau moyen de ce lac qui atteindrait alors le premier pylône du temple d’Isis à la moitié de sa hauteur, permettant aux ruines d’être en plus grande partie à l’air libre. Mais cette transformation induisait une hausse du niveau de la nappe phréatique ; l’île ne pouvait donc plus être totalement à sec pendant une partie de l’année. En outre, les fluctuations quotidiennes du niveau du lac devaient atteindre six mètres d’amplitude, risquant de provoquer une érosion accrue des pierres et une accélération de la disparition des sauvetage de Philae fut alors décidé par l’UNESCO qui lança à cette occasion des travaux d’une ampleur inédite, la solution retenue étant la même que pour les temples d’Abou Simbel quelques années plus tôt voir plus bas le démontage des ruines et leur reconstruction sur un nouveau site à l’abri des eaux du lac. Ce déplacement fut orchestré par le ministère de la Culture égyptien et les services d’archéologie du Caire sous l’égide de l’UNESCO, la responsabilité du projet étant confiée à Christiane Desroches Noblecourt, célèbre égyptologue française, déjà à l’origine du sauvetage des temples d’Abou Simbel. L’Égypte prit à son compte la moitié du coût de ce transfert. Le déplacement des temples à proprement parler commença avec le découpage des ruines et leur transport en barges vers un site de stockage provisoire. Entretemps, l’île d’Aguilkia située à environ trois cents mètres au nord-ouest de Philae fut préparée pour accueillir les ruines. Le sauvetage fut achevé en 1976. Malheureusement, des dizaines d’autres sites archéologiques d’Égypte, jugés de moindre importance, mais qui faisaient encore l’objet de recherches, ont été définitivement engloutis par la montée des eaux. 11 – Le temple de Philae tel qu’il apparaît désormais sur l’île d’Agilika, à quelques centaines de mètres de l’ancien site de Philae Wikimedia Basse Nubie Le temple de Maharraqa Le temple de Maharraqa en Basse-Nubie, situé à environ 1 010 km du Caire, est le site le moins connu de tout notre parcours, souvent ignoré des guides francophones. Le temple d’Al-Maharraqa en Basse-Nubie, 2ème moitié du XIXe siècle, Collection SAB, SAB032 Il s’agit d’un ancien temple égyptien dédié à Isis et Sérapis. Maharraqa, en Basse Nubie, se situe à environ 140 km au sud d’Assouan. Quelques années après la conquête romaine de l’Égypte en 30 avant JC, les Koushites du royaume de Méroé ont lancé un raid sur la première cataracte. Le préfet romain d’Égypte, Pétrone, a riposté et vaincu l’armée d’invasion méroïtique. Il a ensuite placé une garnison romaine de 400 hommes à l’avant-poste sud du territoire une frontière entre le royaume de Méroé et l’Égypte romaine a ainsi été établie à Maharraqa ; c’était alors la frontière sud de l’Égypte romaine. Aujourd’hui, la frontière entre l’Égypte moderne et le Soudan se trouve à plusieurs centaines de kilomètres plus au sud, au-delà d’Abou temple était dédié aux anciens dieux égyptiens Isis et Sérapis. Construit par les Romains, il ne peut être attribué avec certitude au règne d’un empereur romain en particulier puisqu’il n’a jamais été entièrement achevé ni inscrit. Cependant, dans la mesure où la construction de temples a décliné en Nubie après le règne d’Auguste, le temple de Maharraqa pourrait être attribué à son règne. La seule partie de la structure achevée était une cour de 13,5 m sur 15,7 m, entourée sur trois côtés par des colonnes c’est exactement ce que nous montre notre photo temple de Maharraqa a lui aussi dû être déplacé en 1966 à cause de la construction du barrage d’Assouan sur le site dit du nouveau Wadi es-Sebua », à 4 km à l’ouest de l’emplacement d’origine. Pour ce cas précis, l’Égypte finança la totalité du Les temples d’Abou Simbel Le petit temple » d’Abou Simbel, 1863-1915, Collection Magendie, MAG3054 Ainsi se termine notre circuit égyptien une véritable vitrine en matière de sauvetage du patrimoine monumental antique ! 12- Les deux temples d’Abou Simbel tels qu’ils apparaissent désormais sur leur nouveau site à gauche, celui de Ramsès II et à droite celui de Néfertari ; le lit du Nil se trouve juste en arrière du photographe. – Holger Weinandt / Wikipedia Ainsi se termine notre circuit égyptien une véritable vitrine en matière de sauvetage du patrimoine monumental antique !
Autrefoissituée dans une cataracte du Nil, l’île de Philae était considérée comme l’un des lieux de sépulture du dieu égyptien antique Osiris. Il était considéré comme sacré pour sa femme, Isis, par les Égyptiens et leurs voisins nubiens et les archéologues ont trouvé des preuves que des temples honorant Isis existaient sur l’île depuis au moins le 6ème siècle avant JC Les nécropoles thébaines, face à la ville moderne de Louxor, réservent encore bien des richesses dans leurs sous-sols. Près de la Vallée des Rois, la tombe d’un scribe royal, richement décorée et vieille de plus de 3000 ans, a ainsi été mise à jour par une équipe d’archéologues japonais. Thèbes, une des capitales de l’Egypte antique Si Thèbes ne fut pas toujours la capitale des pharaons, disputant selon les dynasties ce titre à d’autres villes parmi lesquelles Memphis, Pi-Ramsès ou Tanis, elle n’en fut pas moins l’une des principales cités de l’Egypte antique. La ville des vivants, organisée autour des temples de Louxor et de Karnak, siège du puissant clergé d’Amon, s’étendait à l’est du Nil. A l’ouest se trouvaient les nécropoles, parmi lesquelles figurent les célèbres Vallée des Rois et Vallée des Reines, où se firent enterrés les souverains du Nouvel Empire, ainsi que de nombreux temples funéraires. Mais les nécropoles abritent de nombreuses autres tombes d’officiels ou de notables. Vue aérienne de la nécropole thébaine et localisation d’El-Khokha cercle rouge où a été découverte la tombe. Crédits Steve F-E-Cameron. Comme beaucoup d’autres vestiges anciens, ces nécropoles ont été recouvertes par des habitations modernes. Cependant il y a quelques années, les autorités égyptiennes ont déplacé les habitants des villes de Sheikh Abd el Qurna et d’El-Khokha et fait détruire leurs maisons, permettant l’exploration des tombes sur lesquelles elles avaient été édifiées. La découverte d’une tombe inconnue C’est une équipe d’archéologues de l’université japonais de Waseda menée par Jiro Kondo qui a découvert la tombe inconnue d’un scribe en retirant les débris de la tombe d’Userhat, dans la partie de la nécropole se trouvant à El-Khokha. Userhat était l' »intendant des appartements privés du roi » Amenhotep III, souverain de la XVIIIe dynastie à laquelle appartiennent également Akhénaton et Toutânkhamon. Or, dans l’avant-cour de sa tombe, les archéologues ont découvert un trou, qui conduisait à une tombe jusqu’alors inconnue des experts. La sépulture d’un scribe royal La tombe, en forme de T, comporte des inscriptions qui nous renseignent sur son possesseur, dénommé Khonsu et décrit comme un scribe très renommé ». Ce personnage, qui vivait sous la XIXe dynastie, marquée par les règnes des Ramsès, vivait vers 1200 avant notre ère. Représentation de Khonsu et son épouse. La tombe est richement décorée. L’une des parois à l’entrée dépeint quatre babouins priant le dieu Rê. D’autres images montrent Khonsu et son épouse vénérant les dieux Osiris et Isis – qui sont aussi représentés sur une autre paroi – ainsi que deux divinités à tête de bélier, probablement Khnoum et Knoum-Rê. Le plafond est également décoré, mais de figures géométriques, dont certaines ressemblent à des damiers. Cette découverte, fascinante à plus d’un titre, réserve encore des surprises puisqu’à l’heure actuelle la chambre intérieure est bloquée par un amas de pierres. Il est donc probable que les archéologues mettront bientôt à jour d’autres décorations murales. Une affaire à suivre… Retour vers la page d’accueil
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Le site archéologique de Sedeinga se situe au Soudan, à une centaine de kilomètres au nord de la troisième cataracte du Nil, sur la rive Ouest du fleuve. Surtout connu pour abriter les ruines du temple égyptien de la reine Tiyi, épouse royale d’Amenhotep III, ce site accueille également une grande nécropole, rassemblant des sépultures datant des royaumes de Napata et de Méroé VIIe siècle avant / IVe après une civilisation mêlant traditions locales et influences égyptiennes. Des tombes, stèles et linteaux viennent d’être mis au jour par une équipe internationale pilotée par des chercheurs du CNRS et de Sorbonne Université dans le cadre de la Section française de la direction des antiquités du Soudan, cofinancée par le CNRS et le ministère de l’Europe et des affaires étrangères2. Ils représentent l’une des plus grandes collections d’inscriptions méroïtiques, la langue la plus ancienne d’Afrique noire, connue à ce jour. Photo aérienne de la fouille en décembre 2017 La nécropole de Sedeinga s’étend sur plus de 25 hectares et abrite les vestiges d’au moins quatre-vingt pyramides de briques et de plus d’une centaine de tombes, datant des royaumes de Napata et de Méroé VIIe siècle avant / IVe siècle après Les programmes de recherche effectués depuis 20093 ont porté sur la chronologie de la construction de cette nécropole, une question difficile car il ne reste que très peu d’informations historiques sur cette civilisation. Les chercheurs ont notamment montré que la plupart des pyramides et des tombes sont un réaménagement, par les Méroïtes, de structures datant de l’époque du royaume de Napata. Un aménagement qui intervient donc cinq siècles après la première édification et que les Méroïtes ont complété par de nouvelles chapelles, bâties en briques et en blocs de grès sur le flanc oriental des pyramides et destinées au culte du défunt. Cette pratique est une particularité des Napatéens et des Méroïtes, qui ont une véritable vénération pour les monuments du passé, à la différence de leurs voisins égyptiens. Pyramides de Méroé Des éléments de grès décorés, comme des stèles, mais aussi des linteaux et des montants de porte, ont été retrouvés en surface, fournissant de magnifiques exemples de l’art funéraire méroïtique. Citons une stèle retrouvée sur la tranche, qui a conservé tous ses pigments, notamment bleus, une rareté pour ce type d’objets soumis habituellement aux aléas du temps. Autre pièce d’exception découvert un linteau de chapelle représentant Maât, la déesse égyptienne de l’ordre, de l’équité et de la paix. Il s’agit de la première représentation de cette déesse avec des traits africains. Le montant de chapelle funéraire avec la figure de la déesse Maât. Il date également du IIe siècle apr. Royaume de Méroé. © Vincent Francigny / Mission archéologique de Sedeinga Lors de la dernière campagne de fouille, fin 2017, les chercheurs ont découvert une stèle au nom de la Dame Maliwarase. Ses liens de parenté avec les notables de Nubie le nord du royaume de Méroé y sont détaillés elle est ainsi la sœur de deux grands-prêtres d’Amon et l’un de ses fils a exercé la fonction de gouverneur de Faras, une grande cité en bordure de la deuxième cataracte du Nil. Stèle au nom de la Dame Maliwarase. /© Claude Rilly / Mission archéologique de Sedeinga Les archéologues ont aussi mis au jour un linteau sur lequel figurent quatre lignes de textes qui présentent le propriétaire de la sépulture, une autre haute dame, Adatalabe. Elle est issue d’une illustre lignée qui comprend un prince royal, membre de la famille régnante de Méroé. Ces deux stèles écrites pour des femmes de haut rang ne sont pas isolées à Sedeinga. Dans la société méroïtique, ce sont en effet les femmes qui incarnaient le prestige de la famille et qui en transmettaient l’héritage. La stèle d’Ataqeloula, trouvée en novembre 2017 sur la nécropole de Sedeinga. Elle date du IIe siècle de notre ère et commémore une femme de la haute société de Sedeinga, ainsi que les membres prestigieux de sa famille. Toutes ces découvertes permettent de progresser dans la connaissance de la civilisation méroïtique, issue du métissage culturel entre l’Égypte et l’Afrique noire qui caractérise encore le Soudan d’aujourd’hui. Ces objets funéraires représentent ainsi la plus grande collection de textes rédigés en méroïtique, la langue la plus ancienne d’Afrique noire, écrite avec des caractères empruntés à l’égyptien ancien. Le directeur de la mission, Claude Rilly, est chercheur CNRS au laboratoire de Langues et Cultures d’Afrique Noire CNRS/Inalco. Il codirige cette mission avec Vincent Francigny, directeur du SFDAS MEAE. Ces recherches ont été financées par la commission des fouilles du Ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères MEAE et par le laboratoire de Textes-Archéologie-Histoire d’Orient et Méditerranée CNRS/Université Sorbonne/Université Panthéon-Sorbonne/EPHE/ France. La recherche menée entre le 14 novembre et le 19 décembre 2017, dernière en date, a reçu le prix de la Fondation Jean et Marie-Thérèse Leclant. Source

Letombeau du jeune pharaon -mort à 19 ans en 1324 avant J.C. après avoir régné neuf ans- est le seul mausolée de l'Egypte antique à avoir livré un tel trésor. La solution à ce puzzle est constituéè de 3 lettres et commence par la lettre A Les solutions ✅ pour SEPULTURE POUR NOTABLE DE L EGYPTE ANTIQUE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "SEPULTURE POUR NOTABLE DE L EGYPTE ANTIQUE" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Lesmeilleures offres pour Tombeau Antique sépulture Delafosse Gravure XVIIIe Hertel Greek Tomb tombe: Grec sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite!
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L'activité économique et les […] […] Lire la suite APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES Écrit par Jean HADOT, André PAUL • 9 934 mots Dans le chapitre La littérature apocalyptique » […] Comme repère originel de l'écriture apocalyptique, il faut placer la destruction du Temple de Jérusalem en 587 avant et l' Exil à Babylone. Occasion d'un croisement religieux et culturel aux effets imprescriptibles, l'Exil entraîna une renaissance véritable, caractérisée par le maintien de l'essentiel éthique, voire culturel, d'une religion nationale, celle de Moïse, conservée aussi pure que […] […] Lire la suite APOGÉE DE L'EMPIRE PERSE repères chronologiques Écrit par Jean-Claude MARGUERON • 236 mots — 522 À la mort de Cambyse II au retour de la conquête de l'Égypte, un usurpateur, Gaumata, élimine l'héritier légitime ; mais Darius, issu d'une branche cadette, réussit à monter sur le trône, grâce à une conjuration. — 521-— 519 Établissement de l'autorité de Darius I er sur l'empire par l'écrasement de nombreuses révoltes en Babylonie, Médie, Susiane, Parthie, Arménie, Margiane et Hyrcanie. […] […] Lire la suite ARCHITECTURE Thèmes généraux L'architecte Écrit par Florent CHAMPY, Carol HEITZ, Roland MARTIN, Raymonde MOULIN, Daniel RABREAU • 16 589 mots • 10 médias Dans le chapitre Les architectes des grands empires » […] Les structures politiques, sociales et religieuses des grands empires des III e et II e millénaires avant notre ère ont déterminé la fonction de l'architecte. Il n'est d'architecture que religieuse, funéraire ou princière, car le roi ou le pharaon sont d'abord les serviteurs des dieux. L'architecture est donc essentiellement religieuse et royale ; elle doit fournir au dieu et au roi le cadre où […] […] Lire la suite ASSOURBANIPAL, roi d'Assyrie 668-627 av. Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 864 mots • 3 médias Dernier grand roi d'Assyrie. Pour tenter de résoudre le problème que posait Babylone à l'empire, Assarhaddon , après avoir rebâti la métropole détruite par son prédécesseur Sennachérib, crut habile de faire de son fils Assourbanipal le roi d'Assyrie et le chef de l'empire, tandis qu'il plaçait sur le trône de Babylone son fils aîné Shamash-shaim-Oukin. Assourbanipal dont les Grecs ont transformé […] […] Lire la suite BABYLONE Écrit par Guillaume CARDASCIA, Gilbert LAFFORGUE • 7 328 mots • 14 médias Dans le chapitre La dynastie chaldéenne 627-539, les splendeurs de Babylone » […] Après la mort de Kandalanou, le trône de Babylone est saisi par le Chaldéen Nabou-apla-outsour 626-605, qui fonde une dynastie. Après avoir éliminé les garnisons assyriennes, il part à l'attaque de l'Assyrie qui est finalement détruite avec l'aide du roi mède Cyaxare malgré l'intervention tardive de l' Égypte en faveur des Assyriens, Assour tombe en 614 et Ninive en 612. Le pharaon Néchao est […] […] Lire la suite BANQUE Histoire de l'institution bancaire Écrit par Patrice BAUBEAU • 6 502 mots Dans le chapitre Le cas de l'Égypte ptolémaïque » […] L'attention accordée aux activités de dépôt a produit de nombreuses études. Dans un essai sur l'activité bancaire mésopotamienne paru en 1966, l'historien Raymond Bogaert dénie le caractère de banque pleine et entière à deux grandes maisons négociantes Egibi à Babylone vii e - v e s. av. et Murashu vi e - v e s. av. à Nippur. En effet, ces deux maisons ne durent qu'autant que […] […] Lire la suite BIBLE Bible et archéologie Écrit par Pierre BORDREUIL, Arnaud SÉRANDOUR • 7 888 mots • 1 média Dans le chapitre Les pionniers » […] L'archéologie a toujours joué un rôle majeur dans les débats sur la valeur historique de la Bible. À partir de la fin du xix e siècle, époque des premières explorations archéologiques aux pays de la Bible », les premières découvertes semblaient indiquer que la Bible rendait compte de manière assez satisfaisante de l'histoire de l'ancien Israël. Cette conclusion se fondait sur plusieurs catégori […] […] Lire la suite CALENDRIERS Écrit par Jean-Paul PARISOT • 9 907 mots • 4 médias Dans le chapitre La semaine » […] Ce sont les Hébreux qui, les premiers, ont fait usage de la semaine après en avoir hérité des Chaldéens. À Babylone, le chiffre 7 était néfaste et la tradition voulait que rien ne soit entrepris les 7, 14, 21 et 28 du mois. Ce repos hebdomadaire forcé devient une coutume chez les Hébreux, qui l'instituent en pivot de la semaine le jour du sabbat. On a trouvé deux explications du caractère fati […] […] Lire la suite CHYPRE ANTIQUE Écrit par Jean POUILLOUX, Claude F. A. SCHAEFFER • 5 563 mots Dans le chapitre Âge du bronze récent » […] L'économie chypriote retrouva sa prospérité à partir du xvi e siècle avant grâce à la paix et à la stabilité revenues avec la restauration de la puissance égyptienne, sous l'autorité de pharaons énergiques au début du Nouvel Empire. Les communications entre Chypre et le continent proche-asiatique furent rétablies et le commerce maritime avec les pays du Croissant fertile reprit son essor. […] […] Lire la suite CLÉOPÂTRE 69-30 av. Écrit par André BERNAND • 3 586 mots Que Cléopâtre VII, fille de Ptolémée le Flûtiste, rencontre successivement, en 48 avant le général Caius Iulius Caesar, âgé de cinquante-quatre ans alors qu'elle n'en avait que vingt et un, puis en 41 avant le général Marcus Antonius, l'enfant colossal », comme l'appelait Ernest Renan, ce sont là aventures sentimentales, péripéties amoureuses. Mais que le fondateur de l'Empire romain […] […] Lire la suite CONQUÊTE DE L'ÉGYPTE PAR CAMBYSE II Écrit par Annie FORGEAU • 226 mots Après la chute de la Lydie puis de Babylone, alliés du pharaon Amasis XXVI e dynastie dite saïte, aucun obstacle ne s'oppose aux visées de la Perse sur l'Égypte. La bataille décisive a lieu à Péluse en — 525, au débouché de la branche orientale du Delta. Réfugié à Memphis, Psammétique III, successeur éphémère d'Amasis, ne peut empêcher la prise de la ville et se donne la mort. Pendant cent vin […] […] Lire la suite CONSTELLATIONS Écrit par Owen GINGERICH, Warren Melvin YOUNG • 3 538 mots • 2 médias Dans le chapitre Les décans et les maisons lunaires » » […] Deux autres systèmes astronomiques de référence se sont développés indépendamment très tôt dans l'Antiquité les décans égyptiens et les maisons lunaires ». Les décans sont constitués par 36 configurations d'étoiles faisant le tour du ciel au sud de l'écliptique. Ils font leur apparition sous forme de dessins et de textes couvrant l'intérieur des couvercles de cercueils de la X e dynastie ve […] […] Lire la suite DÉCOUVERTE DU PAPYRUS EBERS Écrit par Gabriel GACHELIN • 301 mots Le papyrus dit Ebers a été découvert par Edwin Smith à Louxor en 1862 puis vendu à l'égyptologue allemand Georg Moritz Ebers 1837-1898, à qui il doit son nom et sa première traduction. Il est actuellement conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig. En même temps qu'un autre manuscrit, dit Edwin Smith, de contenu voisin, il aurait été trouvé entre les jambes d'une momie dans la nécro […] […] Lire la suite DESROCHES-NOBLECOURT CHRISTIANE 1913-2011 Écrit par Christian LEBLANC • 963 mots • 1 média L'égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, née le 17 novembre 1913 à Paris et décédée le 23 juin 2011 à Épernay Marne, aura beaucoup fait pour défendre le patrimoine de l'Égypte antique. Outre la part prépondérante qu'elle prit dans la préservation de nombreux temples en Nubie, elle organisa des expositions qui firent date et publia une trentaine d'ouvrages sur son domaine de prédilection. C […] […] Lire la suite DIOP CHEIKH ANTA 1923-1986 Écrit par Jean DEVISSE • 1 579 mots Mort subitement à Dakar le 7 février 1986, Cheikh Anta Diop a été inhumé dans le village de Thieytou, proche de Diourbel, où il était né le 29 décembre 1923. Des jugements contradictoires, souvent passionnels, ont été portés sur ses travaux. À partir de la seconde moitié des années 1960, les hommages de l'Afrique et de la diaspora noire ont compensé très largement les critiques. 1966 prix du pr […] […] Lire la suite DJÉSER ou DJOSER, pharaon de la IIIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Universalis • 336 mots Roi d'Égypte, au III e millénaire av. Djéser, dont le nom d'Horus est Néterikhet, succède à son frère Khasekhem, fondant la III e dynastie. Il est apparenté par sa mère au dernier dirigeant de la II e dynastie. Avec l'aide de son ministre Imhotep, architecte plus tard vénéré comme dieu guérisseur, il fait ériger un tombeau à Saqqarah, à l'extérieur de la capitale royale, Memphis auj. […] […] Lire la suite DRIOTON ÉTIENNE 1889-1961 Écrit par Michèle JURET • 533 mots Étienne Marie Félix Drioton fut l’un des grands égyptologues français du xx e siècle. Né le 21 novembre 1889 à Nancy, il est l’aîné des cinq enfants d’Étienne Jean Drioton et de Félicie Moitrier. Dès l’âge de onze ans, élève à Saint-Sigisbert, il se passionne pour la civilisation égyptienne, et entreprend seul l’étude de l’écriture hiéroglyphique. G. Bénédite, conservateur au Louvre, lui donnera […] […] Lire la suite DYNASTIE NUBIENNE repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 141 mots Vers — 735 Peye Piankhy fait reconnaître sa sœur Aménirdis Divine Adoratrice d'Amon » à Thèbes. Vers — 726 Navigation triomphale de Peye jusqu'à Memphis ; soumission des chefs du Delta. Vers — 726-— 716 XXIV e dynastie saïte. Vers — 716-— 702 Règne de Chabaka, premier roi de la XXV e dynastie. Vers — 702-— 690 Règne de Chabataka. — 690 Montée sur le trône de Taharqa. — 671 Prise de M […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANCIENNE TRANSACTIONS Écrit par François REBUFFAT • 193 mots Un conte du xi e siècle avant notre ère écrit sur papyrus nous rapporte les aventures d'un certain Oun-Amon cet homme se rend au Liban pour s'y procurer du bois destiné à construire pour son dieu une barque d'apparat ; il emporte avec lui des jarres et des sacs remplis d'or devant lui permettre d'effectuer les transactions nécessaires. Des fresques antérieures à cette époque montrent déjà des m […] […] Lire la suite ÉGYPTE DES PHARAONS notions de base Écrit par Universalis • 3 525 mots • 11 médias L' Égypte antique nous a laissé l’image d’un roi divinisé responsable de l’ordre universel ainsi que de la crue du fleuve sacré, le Nil. Cet ordre correspondait à toute une cosmologie fondée sur des mythes et selon laquelle une multitude de dieux animaient l’Univers. La conception du monde des anciens Égyptiens s’est exprimée dans une forme architecturale – la pyramide – et une écriture, les hiéro […] […] Lire la suite ÉLÉPHANTINE Écrit par André PAUL • 446 mots Île située au nord de la première cataracte du Nil, en face d'Assouan. Elle possède de nombreuses ruines plusieurs temples dédiés à Knoum, le dieu égyptien à tête de bélier. C'était un centre militaire et commercial important à la frontière sud de l'Égypte. On a trouvé à Éléphantine yeb en égyptien signifie éléphant » ou ivoire » des ostraca et surtout un lot abondant de papyrus araméen […] […] Lire la suite EXODE, histoire des Hébreux Écrit par Marie GUILLET • 542 mots • 1 média L'exode des fils d'Israël de l'Égypte, où ils étaient tenus en esclavage, jusqu'au pays de Canaan, en passant par le désert du Sinaï, a une telle portée dans les théologies juive et chrétienne que l'événement historique lui-même retient habituellement moins l'attention que son interprétation. À partir de sources extra-bibliques et de certaines données ethnologiques, il est possible de mettre en r […] […] Lire la suite FONDATION D'AMARNA PAR AMÉNOPHIS IV-AKHENATON Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média Commencé à Thèbes, le règne d'Aménophis IV se poursuit et s'achève à Amarna. Défi à la puissance du clergé d'Amon, la politique religieuse du souverain, consistant à faire du disque Aton le dieu exclusif de la royauté, nécessite la construction en Moyenne Égypte d'une nouvelle capitale qui n'appartient à aucun dieu ni à aucune déesse ». Délimité par onze stèles, le site englobe des terres culti […] […] Lire la suite GÉZER Écrit par André LEMAIRE • 388 mots Ancienne ville cananéenne de Palestine, située à mi-chemin entre Jaffa Tel-Aviv et Jérusalem et gardant la route principale allant d'Égypte en Mésopotamie. Aux ~ xv e et ~ xiv e siècles, Gézer est mentionnée dans la liste égyptienne des villes conquises par le pharaon Thoutmosis III, dans les inscriptions de Thoutmosis IV, et surtout dans les lettres d'el-Amarna. Vers ~ 1207, elle est encore m […] […] Lire la suite HAPIRU ou HABIRU Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 894 mots Le terme Hapiru ou, plus fréquemment, le vocable, de valeur équivalente, apparaît dans les textes cunéiformes, depuis le début du ~ II e millénaire et sur des sites disséminés à travers tout le Proche-Orient pour désigner des hommes, auxquels il faut identifier aussi les prm d'Ugarit et les Aperu d'Égypte, et que caractérisait une situation sociale particulière. Le document le plus […] […] Lire la suite HATCHEPSOUT, reine d'Égypte morte en 1458 av. env. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 983 mots Reine d'Égypte entre 1473 et 1471 à 1458 environ av. Hatchepsout jouit d'un pouvoir sans précédent pour une femme, endossant l'ensemble des titres et prérogatives d'un pharaon. Fille aînée du pharaon de la XVIII e dynastie Thoutmosis I er et de son épouse Ahmosis ou Ahmès, Hatchepsout ou Hatshepsout est donnée en mariage à son demi-frère Thoutmosis II, fils de Moutnéfer. Après la mo […] […] Lire la suite HÉLIOPOLIS Écrit par Jean LECLANT • 451 mots Aux environs immédiats du Caire, vers le nord, Héliopolis, la ville du Soleil, dont le nom égyptien ancien était On mentionné dans la Bible, n'est plus aujourd'hui qu'un grand souvenir. L'urbanisme a profondément modifié cette zone une partie du site est occupée par des immeubles populaires, l'autre est soumise à une irrigation intensive. Dans cet entourage ingrat, il ne reste plus guère debou […] […] Lire la suite HELLÉNISTIQUE CIVILISATION Écrit par Paul GOUKOWSKY • 8 772 mots Dans le chapitre Une agriculture productrice de revenus fiscaux » […] Toute l'économie du monde hellénistique continuait à reposer sur une agriculture dont une littérature spécialisée, non seulement grecque, mais aussi punique, développa la théorie le corpus des traités d'agriculture grecs en conserve des traces. Dans la pratique, toutefois, si l'on peut raisonner à partir de l'Égypte, les innovations ne concernèrent que de grands domaines, comme celui d'Apolloni […] […] Lire la suite HÉRACLÉOPOLIS Écrit par Yvan KOENIG • 284 mots Ville d'Égypte antique située près du Fayoum, à proximité du Bahr Youssef, le bras du fleuve issu du Fayoum qui le rejoint à la hauteur d'Assiout. Le nom égyptien de la ville, Neni-Nesout, signifiait l'enfant-royal » et se retrouve dans son nom arabe, Ahnas. Héracléopolis était la capitale du vingtième ou vingt et unième nome de Haute-Égypte. Cette ville joua un certain rôle religieux car c'étai […] […] Lire la suite HÉRÉSIE AMARNIENNE Écrit par Renaud DE SPENS • 227 mots • 1 média Très tôt après son avènement, Aménophis IV change son nom en Akhenaton et met en œuvre une révolution religieuse. En Moyenne-Égypte, dans un lieu vierge, il fonde une nouvelle capitale, Akhetaton aujourd'hui Tell el-Amarna. Le nouveau culte exalte Aton, le disque solaire, et exclut les autres dieux, en particulier Amon, le roi des dieux » devenu le dieu dynastique au Nouvel Empire, dont le nom […] […] Lire la suite HITTITES Écrit par Maurice VIEYRA • 7 229 mots • 6 médias Dans le chapitre Lutte contre l'Égypte et l'Assyrie » […] Le grand événement du règne est la reprise des hostilités avec l'Égypte dont les pharaons de la XIX e dynastie tentent de refaire une puissance asiatique. L'Amourrou retombe sous la dépendance égyptienne. Mouwatalli, avec les contingents des pays tributaires et alliés, se porte à la rencontre de Ramsès II qui remonte vers le nord de la Syrie, longeant la côte. L'affrontement se produit aux enviro […] […] Lire la suite HYKSÔS Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 975 mots Hyksôs est le nom donné par l'historien égyptien Manéthon iii e s. av. aux envahisseurs asiatiques qui dominèrent l' Égypte de 1730 environ à 1560 avant Flavius Josèphe, historien juif du i er siècle de notre ère, nous a conservé les passages où Manéthon mentionne l'invasion des Hyksôs. À l'improviste, des hommes d'une race inconnue venue de l'Orient eurent l'audace d'envahir no […] […] Lire la suite HYPOGÉES PHARAONIQUES DU NOUVEL EMPIRE VALLÉE DES ROIS Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 232 mots • 2 médias Les tombes des deux premiers rois du Nouvel Empire, Ahmosis et Aménophis I er , n'ont pas été à ce jour identifiées. Thoutmosis I er , troisième souverain de la XVIII e dynastie, choisit, quant à lui, de loger sa sépulture sur la rive occidentale de Thèbes, dans le site connu sous le nom de la Vallée des Rois, appellation dérivée de l'expression arabe Portes des Rois », un amphithéâtre rocheux […] […] Lire la suite INCESTE Écrit par Jean CUISENIER • 3 068 mots • 6 médias Dans le chapitre La règle et ses exceptions » […] La méthodologie qui préside à la construction de l'échantillon laisse échapper, il est vrai, des exceptions significatives les Azandé, dont les nobles se marient avec leurs filles, les Hawaïens, dont l'aristocratie pratique le mariage entre frères et sœurs, les Incas, pour la famille royale ou certains tout au moins de ses membres. Mais le cas le plus net est celui de l' Égypte antique Russel M […] […] Lire la suite INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE Écrit par Annie FORGEAU • 240 mots • 1 média Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés palettes à fard ou poteries, dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique vers — 3100. L'invention de l'écriture se repère à l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le son correspondant à la prononciation de l'objet représenté, phonogrammes qui […] […] Lire la suite JUDAÏSME Histoire des Hébreux Écrit par Gérard NAHON • 11 045 mots • 4 médias Dans le chapitre La Diaspora » […] Après la disparition politique d'Israël, les centres vitaux du judaïsme se déplacent vers les communautés juives implantées depuis longtemps au-dehors, vers la Diaspora. Ce terme grec désigne, dans l'Antiquité, les groupements juifs du monde gréco-romain. Son importance dépasse les cadres mêmes du judaïsme dans la Diaspora, en effet, se nouent des contacts fréquents et féconds entre Juifs et Ge […] […] Lire la suite L'ART ÉGYPTIEN AU TEMPS DES PYRAMIDES exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 022 mots Alors que les grandes nécropoles de l'Ancien Empire comptent parmi les sites les mieux connus du grand public, aucune exposition n'avait été consacrée à l'art si riche de cette époque. Rassemblant quelque deux cents pièces, celle qui s'est tenue à Paris au Grand Palais, du 6 avril au 12 juillet 1999, avant d'être présentée au Metropolitan Museum de New York puis au Musée royal de l'Ontario à Toron […] […] Lire la suite LAUER JEAN-PHILIPPE 1902-2001 Écrit par Jean LECLANT, Universalis • 900 mots • 2 médias L'égyptologue Jean-Philippe Lauer est né à Paris le 7 mai 1902. Sa famille, d'origine alsacienne, avait compté plusieurs architectes ; son père, par exception, était archiviste-paléographe, et fit toute sa carrière au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Jean-Philippe Lauer renoue avec la tradition et s'oriente vers les études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris ; en 1 […] […] Lire la suite LES ARTISTES DE PHARAON. DEIR EL-MÉDINEH ET LA VALLÉE DES ROIS exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 030 mots En dépit de l'importance de ses vestiges architecturaux et bien que civilisation de l'écrit, l'Égypte pharaonique a paradoxalement laissé peu d'informations sur la vie quotidienne et le mode de pensée des habitants de la vallée du Nil ou, du moins, les sources sur ce sujet sont disparates et souvent susceptibles de relever d'un discours officiel qui réinterprète les données du réel. La communaut […] […] Lire la suite MACCABÉES IIIe LIVRE DES Écrit par André PAUL • 471 mots Ouvrage apocryphe ne figurant ni dans le canon hébraïque ni dans le canon chrétien bien que présent dans certains manuscrits de la Septante. Ce livre n'a aucun rapport avec les trois autres livres des Maccabées, qui traitent tous de la révolte de la Judée contre Antiochos IV Épiphane. Son titre se justifie uniquement par le fait qu'il traite de l'oppression des juifs par une puissance étrangère. […] […] Lire la suite MAQUILLAGE Écrit par Dominique PAQUET • 5 306 mots • 2 médias Dans le chapitre De la peinture rituelle au fard profane » […] À l'origine, un geste dont on peut dire qu'il serait contemporain des funérailles et qui a valeur de parabole l'application d'une matière fluide d'origine minérale, végétale, animale ou humaine sur la peau selon une composition signifiante, marquant une coupure avec l'inorganique. Pour J. T. Maertens, il s'agit d'une coupure avec le corps-mère, avec l'Autre ou le Réel, c'est-à-dire avec tout ce […] […] Lire la suite MARIETTE AUGUSTE 1821-1881 Écrit par Universalis • 534 mots L' archéologue français Auguste Mariette conduisit d'importantes fouilles en Égypte et contribua à l'amélioration des connaissances concernant les premiers temps de la civilisation égyptienne. Auguste Ferdinand François Mariette naît en 1821, à Boulogne-sur-Mer. Après une carrière de journaliste et d'enseignant, il occupe un petit emploi au département égyptien du musée du Louvre en 1849 et, dès l […] […] Lire la suite MASPERO GASTON 1846-1916 Écrit par Jean LECLANT • 1 030 mots • 1 média Parmi les savants qui ont illustré l'égyptologie française, aux côtés de Jean-François Champollion et de Mariette Pacha il faut évoquer Gaston Maspero. Né à Paris en 1846, d'ascendance italienne, interne au lycée Louis-le-Grand, cet élève studieux et brillant s'initia très tôt aux hiéroglyphes ; entré à l'École normale supérieure, il pouvait dès 1867 présenter à Mariette une traduction de la Stèl […] […] Lire la suite MEMPHIS, Égypte Écrit par Yvan KOENIG • 263 mots • 1 média D'après la tradition, Memphis fut fondée par le premier souverain d'Égypte, le légendaire Ménès. Ce roi unifia le pays pour la première fois et le fit sortir de la préhistoire. Le nom de la ville fut d'abord le mur blanc » en raison d'un mur d'enceinte au redan de calcaire. Avec le grand temple de Ptah, Memphis devint la capitale de l'Ancien Empire égyptien , de ~ 2780 à ~ 2280 environ sa situ […] […] Lire la suite MÉNÈS, pharaon de la Ire dynastie 3000 av. env. Écrit par Universalis • 274 mots Pharaon de la I re dynastie, actif vers 3000 av. Selon la tradition, Ménès comme le nomme Manéthon, historien égyptien du iii e s. av. également appelé Mena, Meni par deux listes de rois égyptiens de la XIX e dynastie, soit du xiii e s. av. ou Min par l'historien grec Hérodote au v e s. av. aurait unifié l'Égypte par ses campagnes militaires et ses mesures admi […] […] Lire la suite MENTOUHOTEP LES, pharaons de la XIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 349 mots Nom de plusieurs pharaons qui forment, avec leurs prédécesseurs les Antef, la XI e dynastie de l'Égypte antique de ~ 2134 à ~ 1991. Mentouhotep signifie le dieu Montou est satisfait ». Mentouhotep I er élimine définitivement le royaume hérakléopolitain et amorce la réunification du pays, tâche qui sera achevée par ses successeurs. Thèbes devient alors la capitale de l'Égypte, et Montou un di […] […] Lire la suite MERCENAIRES Écrit par Pascal LE PAUTREMAT • 5 174 mots • 2 médias Dans le chapitre Mercenaires-auxiliaires de l'Antiquité » […] En Égypte, sous l'Ancien Empire 2815-2400, les pharaons s'appuient, en l'absence d'armées permanentes, sur des contingents nationaux mais surtout sur des combattants issus des peuples conquis ou soumis, tels les Nubiens et les Libyens. D'autres nations influent sur l'évolution de l'armement et des techniques militaires. C'est le cas notamment des Hyksôs, peuple ouest-sémitique d'origine nomade, […] […] Lire la suite MITANNI Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 1 086 mots • 1 média Nom d'un vaste empire qui apparaît brusquement au ~ xvi e siècle lorsque aux royaumes hourrites et sémitiques qui constellaient la haute Mésopotamie réussirent à s'imposer de nouveaux groupes de Hourrites mêlés à des Indo-Aryens. Les noms des rois du Mitanni, les dieux qu'ils invoquent, certains termes de la charrerie ou du dressage des chevaux, les noms des neuf premiers chiffres sont indo-aryen […] […] Lire la suite MOMIES, Égypte Écrit par Françoise DUNAND, Roger LICHTENBERG • 4 706 mots • 6 médias Pour les anciens Égyptiens, la mort n'est qu'un passage entre deux formes d'existence et la momification fait partie d'un ensemble de rituels dont le sens ultime n'est autre que la négation de la mort. La deuxième vie » étant conçue comme la continuation heureuse de la vie en ce monde, une de ses conditions est la conservation du corps dont la destruction entraînait la deuxième mort, définitive […] […] Lire la suite MONACHISME Écrit par André BAREAU, Guy BUGAULT, Jacques DUBOIS, Henry DUMÉRY, Louis GARDET, Jean GOUILLARD • 12 526 mots • 3 médias Dans le chapitre Les origines » […] À l'encontre d'une idée familière, le monachisme ne fut pas un autre don du Nil ». Aussi haut que l'on puisse remonter, c'est-à-dire au iii e siècle, l'existence d'anachorètes est attestée en Syrie et en Mésopotamie aussi bien que dans l'arrière-pays d'Alexandrie. Mais il revenait à l' Égypte de concevoir et d'éprouver ses modalités durables, de drainer aussi les pèlerins qui ont consigné sa lé […] […] Lire la suite NAPATA Écrit par Jean LECLANT • 1 060 mots • 3 médias Sous le Nouvel Empire, la domination égyptienne est à son apogée le pays de Koush la Nubie et la partie nord de l'actuel Soudan est annexé. Thoutmosis III ~ 1490 ~ 1436 recule la frontière loin vers le sud, jusqu'aux abords de Napata près de la ville moderne de Karima, sur la rive gauche du fleuve. Point d'arrêt militaire, c'était aussi le comptoir commercial le plus en amont sur […] […] Lire la suite NÉCROPOLIS D'ALEXANDRIE archéologie Écrit par Olivier PICARD • 853 mots La Nécropolis d’Alexandrie, la ville des morts » comme la nomme le géographe Strabon à l’époque d’Auguste, ressurgit à la lumière en 1997 les premiers travaux de construction d’une autoroute urbaine au lieu-dit Gabbari entraînent de telles découvertes que les autorités égyptiennes confient ce chantier archéologique au Centre d’études alexandrines, dirigé par Jean-Yves Empereur. Seule une peti […] […] Lire la suite NÉFERTITI ou NOFRETITI, reine d'Égypte XIVe s. av. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 950 mots Reine d'Égypte, épouse du roi Akhenaton r. vers 1352-1336 av. On ignore la généalogie de Néfertiti. Son nom, parfois mentionné sous la forme Neferneferuaten, signifiant la Belle est venue », a fait penser aux premiers égyptologues qu'elle était peut-être une princesse mitannienne. De nombreux détails suggèrent cependant qu'elle serait la fille, née en Égypte, du chef de la cavalerie d' […] […] Lire la suite NEUROLOGIE Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS, Universalis • 30 259 mots • 8 médias Dans le chapitre Histoire de la neurologie » […] Au xvii e siècle avant le papyrus d'Edwin Smith révèle l'existence, chez les Égyptiens, de connaissances neurologiques précises. Par exemple, l'hémiplégie spasmodique est décrite avec concision L'œil de ce côté louche [...] ; les ongles sont au milieu de la paume [...] ; il marche en traînant la plante du pied » M. Laignel-Lavastine, Histoire de la neurologie », in Histoire généra […] […] Lire la suite NUBIE TEMPLES DE Écrit par Jean LECLANT • 2 364 mots • 7 médias Dans le chapitre Une colonie égyptienne » […] Ayant remonté la vallée du Nil dès l'Ancien Empire à partir de 3000 av. les Égyptiens se sont installés au cours du Moyen Empire entre la première et la deuxième cataracte, c'est-à-dire en basse Nubie. Mais c'est seulement avec le début du Nouvel Empire 1580 av. que les pharaons, ayant vaincu le royaume de Koush Kerma, établirent un empire colonial s'étendant jusqu'à la lointai […] […] Lire la suite OASIS ÉGYPTIENNES, archéologie Écrit par Christiane M. ZIVIE-COCHE • 5 654 mots Les terres cultivées de la vallée du Nil ne couvrent qu'une infime partie de la superficie totale de l'Égypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l'est et libyque à l'ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s'échelonnent du sud au nord les cinq grandes oasis égyptiennes, Kharga, Dakhla, Farafra, Baharia et Siouah, auxque […] […] Lire la suite PAPYROLOGIE Écrit par Patrice CAUDERLIER • 1 498 mots Dans le chapitre Des conditions particulières » […] De la conquête d'Alexandre à l'invasion arabe, de 331 avant à 641 après le grec est resté la langue officielle » de l'administration égyptienne, en même temps que celle de l'élite, cultivée et fortunée, des descendants des Macédoniens. La conquête romaine ne modifia que très peu l'organisation ptolémaïque, et on n'a que 345 papyrus latins d'Égypte, recueillis dans le Corpus papyror […] […] Lire la suite PÉPI II, pharaon de la VIe dynastie 2270-2180 av. Écrit par Yvan KOENIG • 564 mots Le règne du pharaon Néferkare Pépi II marque la transition entre l'Ancien Empire et la première période intermédiaire. La première partie du règne de Pépi II se déroule dans une relative tranquillité. Le roi accomplit une expédition dans le Sinaï, et mène également une expédition dans le pays de Pount, que l'on identifie de façon incertaine à la Somalie actuelle. Mais la deuxième partie du règne e […] […] Lire la suite PHARAON Écrit par Jean VERCOUTTER • 2 587 mots • 9 médias Le mot Pharaon » vient de la version grecque de la Bible où il apparaît dans la Vulgate Genèse, xii , 15 sous la forme Φαρ́α Pharao . Les Hébreux s'étaient contentés de transcrire à leur manière le mot composé égyptien per-aâ , littéralement la Grande Maison ». Cette expression, attestée dès l'Ancien Empire vers 2400 avant désignait à l'origine le palais royal et ceux qui l'habi […] […] Lire la suite PSCHENT Écrit par Yvan KOENIG • 209 mots • 1 média Mot dérivé de l'égyptien pa - sekhemty , qui signifie les deux puissantes ». C'est le nom de la double couronne qui symbolise l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte et qui était portée par le roi des deux pays ». Le pschent est composé de la couronne rouge qui était la couronne du pays du delta, et qui était placée sous la protection de la déesse de l'ancien royaume du delta Ouadjit […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE Ier SÔTER env. 365-282 av. roi d'Égypte 305-282 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 603 mots Général d'Alexandre le Grand, satrape ~ 323-~ 305 puis roi d'Égypte ~ 305-~ 282, Ptolémée I er Sôter, fils de Lagos, est le fondateur de la dynastie macédonienne des Ptolémées, ou Lagides, qui gouverne l'Égypte jusqu'à la conquête romaine août ~ 30. L'un des sept somatophylaques gardes de corps » d'Alexandre le Grand, il devient un de ses diadoques après la mort d'Alexandre ~ 323 ; il […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE II PHILADELPHE 308-246 av. roi d'Égypte 282-246 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 473 mots Fils de Ptolémée I er Sôter et de sa deuxième femme Bérénice, associé au pouvoir par son père dès janvier ~ 284, Ptolémée II continue à régner sur le royaume des Lagides après la mort de Sôter en ~ 282 jusqu'à la fin de janvier ~ 246. Au début de son règne, l'État lagide est à l'apogée de sa puissance. Celle-ci est consolidée par le deuxième mariage de Ptolémée II avec sa propre sœur Arsinoé II, […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VIII ÉVERGÈTE II ou PTOLÉMÉE VII mort en 116 av. roi d'Égypte 145-116 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 291 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et frère de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II reçut le surnom de Physcon, le Ventru ». Dès la mort de son frère, avec qui il avait déjà partagé le pouvoir entre ~ 170 et ~ 163, il s'empare du trône des Lagides, en éliminant son neveu Ptolémée VII Néos Philopator qui n'a régné que quelques semaines. Dès son avènement, il chasse les savants du musée d'Al […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VI PHILOMÉTOR 186-145 av. roi d'Égypte 181-145 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 270 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et de Cléopâtre I re . Commencé sous la régence de sa mère, morte prématurément en ~ 176, le règne de Philométor annonce le début de la décadence du royaume lagide affaiblissement du pouvoir royal, intrigues de cour, révoltes indigènes, intervention de puissances étrangères. Peu après la mort de Cléopâtre I re , le frère de celle-ci, Antiochos IV, roi de Syrie, envahi […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE XIII THEOS PHILOPATOR 61-47 av. roi d'Égypte 51-47 av. Écrit par Universalis • 442 mots Roi d'Égypte 51-47, né vers 61 av. mort en 47 av. près d'Alexandrie. Fils de Ptolémée XII Aulète, le Macédonien Ptolémée XIII Theos Philopator est nommé roi d'Égypte conjointement à son illustre sœur, Cléopâtre VII, après la mort de leur père en 51. En 49, le jeune Ptolémée, cherchant à conserver les alliés de son père, fournit des navires et des troupes au général romain et ancie […] […] Lire la suite QADESH BATAILLE DE 1286 av. Écrit par Annie FORGEAU • 258 mots • 1 média La bataille menée en l'an 5 du règne de Ramsès II — 1290-— 1224 contre une coalition dirigée par le roi hittite Mouwatalli a été célébrée à l'envi sur les parois des temples égyptiens ainsi que sur papyrus. En dépit de cette abondante documentation, en textes et en images, et malgré l'apparente véracité de la narration, le déroulement en demeure mal connu, les sources ayant pour unique visée la […] […] Lire la suite RAMSÈS II 1304-1236 av. Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 098 mots • 2 médias Il est impossible de parler de Ramsès II sans évoquer l'histoire de toute la XIX e dynastie manéthonienne. Le règne de Ramsès II n'est que le prolongement de l'œuvre accomplie par les deux premiers pharaons ramessides. La postérité a souvent attribué à Ramsès II ce qui, en bonne justice, devrait revenir à son père Séti I er . On croyait naguère que Ramsès II avait été un des modèles du grand con […] […] Lire la suite RAMSÈS III roi d'Égypte 1198-1166 av. Écrit par Universalis • 650 mots Roi d'Égypte 1198-1166, mort en 1166 à Thèbes. Fils de Setnakht, fondateur de la XX e dynastie, Ramsès III monte sur le trône d'Égypte alors que le royaume se remet tout juste des guerres civiles qui ont ravagé le pays au cours de la dynastie précédente. Pendant la cinquième année de son règne, une coalition de tribus libyennes envahit l'ouest du delta du Nil, prétextant que le pharaon a inte […] […] Lire la suite ROI DIVIN, anthropologie Écrit par Claude TARDITS • 5 016 mots Dans le chapitre L'Afrique, terre des rois divins » » […] Les exemples africains cités par Frazer ne sont pas plus nombreux que ceux qu'il tire de l'histoire de l'Antiquité ou de celle des peuples européens, mais ils retiennent l'attention pour deux raisons. Ils illustrent un moment crucial de l'évolution dans les sociétés africaines, où, dit Frazer, la dignité de chef et de roi atteint son plein développement, les épreuves sont relativement abondan […] […] Lire la suite ROME ET EMPIRE ROMAIN Le Haut-Empire Écrit par Yann LE BOHEC, Paul PETIT • 35 262 mots • 17 médias Dans le chapitre L'Orient » […] On trouvait une disposition analogue à celle de l'Occident, en grandes masses, en Orient, où se distinguent la péninsule balkanique, l'Anatolie, la Syrie et l'Égypte. Mais ici le poids du passé était encore plus important, et plus d'une région avait derrière elle une longue histoire aussi bien dans le domaine de la culture que dans celui de l'économie. À cet égard, la péninsule balkanique occupai […] […] Lire la suite ROUGE MER Écrit par Colette DUBOIS, Jean-Pierre PINOT, Universalis • 9 718 mots • 6 médias Dans le chapitre De l'Antiquité à la période ottomane » […] Au cours de ces siècles, malgré les obstacles naturels courants et vents saisonniers souvent violents, côtes inhospitalières, malgré les vicissitudes politiques, la navigation en mer Rouge ne cesse de s'affirmer. Si, dans un premier temps, les marins se limitent aux rivages de cette mer semi-fermée, une fois surmontés les périls de la porte des Lamentations, ils poursuivent, avec plus ou moins […] […] Lire la suite SCIENCES SOCIALES PRÉHISTOIRE DES Écrit par Bernard-Pierre LÉCUYER • 17 521 mots • 1 média Dans le chapitre Les civilisations du Nil et de l'Euphrate » […] La Mésopotamie émergeant du Déluge vers l'an 3000 avant apporte une civilisation développée, une population nombreuse, une science des nombres poussée servant de support à l'astronomie – le calendrier lunaire se perfectionne peu à peu en s'appuyant sur les mouvements solaires – mais appliquée aussi à une meilleure connaissance des éléments constituants de la société. L'État recensait périod […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS Ier, pharaon de la XIIe dynastie 1971-1928 av. Écrit par Universalis • 540 mots Sésostris devient d'abord co-régent de l'Égypte au côté de son père vieillissant, Amménémès Amenemhat I er , fondateur de la XII e dynastie. Tandis que ce dernier poursuit ses réformes à l'intérieur de l'empire, Sésostris part à la conquête de la Nubie, au sud de l'Égypte, et, au cours de la trentième année de règne de son père, conduit une expédition contre les Libyens dans le désert de l'Oues […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS III, pharaon de la XIIe dynastie 1878-1843 av. Écrit par Universalis • 604 mots Durant les règnes de ses prédécesseurs, les nobles des provinces de Moyenne-Égypte ont accru leur pouvoir par le biais de faveurs royales et de mariages avec les familles de souverains voisins. Vers le milieu du règne de Sésostris III, les riches tombes provinciales, reflet de la puissance des nobles, cessent brusquement d’être édifiées. Dans le même temps, les monuments funéraires abritant les d […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS II, pharaon de la XIIe dynastie 1895-1878 av. Écrit par Universalis • 359 mots Suivant la coutume instaurée par sa dynastie, Sésostris partage pendant trois ans la régence avec son père Amménémès-II Amerenhat II. Durant sa première année de co-régence, il prend part à une expédition commerciale se rendant au pays de Pount, vers la côte des Somalis, comme en témoignent les inscriptions retrouvées sur les rochers d'un port de la mer Rouge, en Égypte. Au début de son règne p […] […] Lire la suite SÉTI Ier, pharaon de la XIXe dynastie env. 1310-env. 1304 av. Écrit par Universalis • 299 mots Fils de Ramsès I er , qui ne règne que deux ans, Séti I er est le véritable fondateur de la grandeur des Ramessides. Durant les premières années de son règne, il conduit son armée vers le nord pour restaurer le prestige égyptien, entamé pendant les années troubles de la fin de la XVIII e dynastie. Il combat ainsi dans le nord de la Palestine et en Syrie et mène au moins une bataille contre le […] […] Lire la suite SNÉFROU, pharaon de la IVe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 193 mots • 1 média Fondateur, vers ~ 2600, de la IV e dynastie, Nebmaat Snéfrou succéda à Houni et régna vingt-quatre ans. Ce souverain fut un grand constructeur. Trois pyramides furent érigées de son vivant la pyramide rhomboïdale de Dashour, la pyramide septentrionale de Dashour et la pyramide de Meïdoum . Cette dernière, qui devait comprendre huit gradins revêtus d'un parement lisse, est sans doute la première […] […] Lire la suite SORTIE D'ÉGYPTE Écrit par Gérard NAHON • 228 mots • 1 média Acte fondateur du judaïsme et de l'économie chrétienne de la rédemption, symbole de délivrance pour l'Occident, l'épisode de la sortie d'Égypte constitue le point de départ de l'histoire du peuple d'Israël. Installés selon la Bible sur les pâturages de Goshen Gen. XLVII, 1, à l'est du delta du Nil, les douze fils de Jacob et leur descendance – les douze tribus d'Israël » – avaient d'abord pros […] […] Lire la suite SOUDAN, ROYAUMES SUR LE NIL exposition Écrit par Catherine BERGER-EL NAGGAR • 1 383 mots Aux royaumes du Nil, ignorés du grand public, pour qui trop souvent la vallée se résume aux célèbres pyramides et à l'éclat des Ramsès, l'Institut du monde arabe a consacré, du 5 février au 31 août 1997, une exposition remarquable au succès bien mérité ; car, à l'abri des cataractes qui coupent le fleuve à six reprises entre Assouan et Khartoum, des civilisations originales se sont succédé dans c […] […] Lire la suite SUEZ CANAL DE Écrit par Jean-Pierre CALLOT, Universalis • 3 115 mots • 7 médias Dans le chapitre Antiquité de la voie d'eau » […] Ce sont les pharaons de la XII e dynastie 2000-1788 avant notre ère qui, les premiers, joignirent la Méditerranée à la mer Érythrée par une voie d'eau. Leurs navires remontaient le Nil jusqu'à Bubaste Zagazig, empruntaient un premier canal jusqu'aux lacs centraux, un second jusqu'au golfe de Suez. Perfectionnée par les Ptolémées, cette voie d'eau fut, sous le nom de fleuve de Trajan », lar […] […] Lire la suite TELL ES-SAKAN, site archéologique Écrit par Pierre de MIROSCHEDJI, Moain SADEQ • 2 104 mots • 6 médias Situé au sud-ouest de la Palestine, à 5 kilomètres au sud-ouest de la ville de Gaza, Tell es-Sakan est une butte artificielle de 5 à 8 hectares, qui domine la plaine littorale d'une dizaine de mètres. Le site a été découvert à l'automne de 1998, à l'occasion des travaux de construction d'un complexe d'habitations. Le creusement de profondes fondations avec des engins mécaniques a révélé des vest […] […] Lire la suite TEXTES Grèce antique Écrit par Bernard HOLTZMANN • 1 791 mots Dans le chapitre Les papyrus » […] L'apport des papyrus trouvés en Égypte n'en est que plus précieux certains proposent des variantes, très antérieures aux manuscrits, de textes déjà connus ; mieux encore, d'autres révèlent des textes nouveaux, parfois d'un intérêt majeur. C'est ainsi que furent découverts, en 1890, la Constitution des Athéniens d'Aristote British Museum, Londres et, en 1957, la première comédie complète de Mé […] […] Lire la suite TEXTILE Écrit par Eugène AMOUROUX, Jean-Yves DRÉAN, Claude FAUQUE, André PARISOT, Marc RENNER, Richard A. SCHUTZ • 23 437 mots • 4 médias Dans le chapitre Le coton » […] Ce sont des fragments de vêtements en coton portant des traces de rouge garance, datant du iii e millénaire avant découverts au cours des années 1920 à Mohenjo-Daro, dans la vallée de l'Indus, qui permettent d'affirmer que le coton était cultivé et teint en Inde dès cette époque. Le célèbre site de Fustat, en Égypte, où d'autres cotonnades indiennes furent mises au jour, prouve qu'il y ex […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III Écrit par Annie FORGEAU • 209 mots • 1 média À la mort de Thoutmosis II, l'héritier légitime Thoutmosis III env. — 1478-— 1425, fils d'une reine secondaire, étant encore dans l'enfance, la régence échoit, comme il est de règle, à la grande épouse royale » Hatchepsout, elle-même de sang royal puisque fille de Thoutmosis I er . Couronnée pharaon en l'an 7 vers — 1471, celle-ci garde le pouvoir jusqu'à sa mort en l'an 20 vers — 1458, re […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 157 mots Vers — 1478 Mort de Thoutmosis II, pharaon de la XVIII e dynastie, régence d'Hatchepsout. Vers — 1471 Couronnement d'Hatchepsout. Vers — 1458 Mort d'Hatchepsout, règne personnel de Thoutmosis III. Vers — 1456-— 1455 Siège et prise de la ville de Meggido, au pied du mont Carmel. Vers — 1453 Arrivée en Égypte de spécimens de la faune et de la flore syriennes que le roi fait reproduire dans le […] […] Lire la suite TJATY Écrit par Yvan KOENIG • 1 003 mots • 1 média Désignant le vizir de l'Égypte ancienne, le nom de tjaty semble dériver de la racine tjet , signifiant l' enfant », le rejeton ». En effet, durant les premiers temps de l'histoire égyptienne, les hauts fonctionnaires du pharaon étaient également des membres de sa famille. Le pharaon était détenteur d'une force magique, et tous les êtres ou les choses qui l'approchaient en étaient aussi des réce […] […] Lire la suite TOUTÂNKHAMON XIVe s. av. Écrit par Véronique BARRIEL • 2 457 mots Mondialement connu par le riche mobilier contenu dans sa tombe découverte pratiquement intacte, Toutânkhamon est le jeune pharaon qui, dès la première année de son règne, entérina le retour aux cultes traditionnels et changea le nom de Toutânkhaton en Toutânkhamon. Si ses efforts pour l'embellissement des temples, comme la grande colonnade de Louxor, sont reconnus depuis longtemps, sa généalogie […] […] Lire la suite UNIVERS notions de base Écrit par Universalis • 4 771 mots • 17 médias Dans le chapitre Cosmogonies antiques Mésopotamie, Égypte » […] Les mythes antiques de la création du monde procèdent de la division d’une matière primordiale indifférenciée œuf, chaos, unité Ciel-Terre, limon tiré de l’Océan, du démembrement d’un géant ou d’un monstre aquatique, de la parole ou de l’échauffement d’un dieu. Les récits peuvent combiner ces différents thèmes. Toutes ces cosmogonies conçoivent l’Univers comme une totalité organisée et constamme […] […] Lire la suite VALLÉE DES ROIS Écrit par Jean LECLANT • 932 mots • 7 médias À partir de la XVIII e dynastie, le lieu de sépulture des pharaons se trouve séparé de leur lieu de culte ; celui-ci prend place désormais dans les temples de millions d'années », une expression apparue dans les textes égyptiens dès la fin du Moyen Empire pour désigner un type de sanctuaire où le culte du roi est associé à celui de certaines hypostases divines, par exemple à Thèbes celles d'Amo […] […] Lire la suite VERCOUTTER JEAN 1911-2000 Écrit par Jean LECLANT • 838 mots Né le 20 janvier 1911 à Lambersart Nord, Jean Vercoutter s'initie à l'égyptologie auprès d'Alexandre Moret, de Raymond Weill et de Gustave Lefebvre, le maître très rigoureux de la grammaire hiéroglyphique ; en 1939, il est diplômé de la IV e section de l'École pratique des hautes études avec une thèse sur Les Objets égyptiens et égyptisants du mobilier funéraire carthaginois ». Mobilisé en Al […] […] Lire la suite VERT ÉGYPTIEN, histoire de l'art Écrit par Sandrine PAGÈS-CAMAGNA • 415 mots Deux pigments artificiels, l'un bleu et l'autre vert, de l'Égypte pharaonique constituent une particularité technologique et historique. Le plus célèbre, le bleu égyptien, apparaît à la IV e dynastie 2620 avant Il est présent sur tous les décors égyptiens ainsi que dans les peintures du pourtour méditerranéen des premiers siècles de notre ère. Le vert égyptien, de teinte turquoise, a ét […] […] Lire la suite XXVe DYNASTIE Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média À Napata, en aval de la quatrième cataracte, limite du pouvoir égyptien en Nubie sous le Nouvel Empire, naît au cours du viii e siècle avant notre ère un royaume autochtone aux origines mal connues. Poursuivant la politique d'expansion de ses prédécesseurs vers le nord, Peye Piankhy assure son autorité sur l'Égypte, alors en proie aux factions libyennes, jusqu'à Thèbes d'abord, puis, en l'an 21 […] […] Lire la suite YOYOTTE JEAN 1927-2009 Écrit par Olivier PERDU • 912 mots Dans le domaine de l'égyptologie et même bien au-delà, le nom de Jean Yoyotte restera toujours présent, tant son œuvre s'impose déjà comme une source inépuisable d'informations et de réflexions. Cet historien d'une érudition et d'une curiosité immenses, dont les travaux se sont nourris du contact direct avec les vestiges du passé, s'est hissé parmi les rares égyptologues à avoir de l'Égypte ancie […] […] Lire la suite
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    3. Оሀуሔህшοթил ζաфувсуճօц ውፄы кαва
  2. Тևлιվክ уբ
    1. Ղաщесዊр еχըφеχеπխ мιшοсо
    2. Էዐоզሞчխ αтв оንυ оհуսаኞ
    3. ኼ иይօхуκ ማехюкрυшог
Engloutiravec les yeux ou les dents Effroi violent Sépulture pour notable de l'Égypte antique Congédié Fief de Jacques Chirac et de François Hollande Chaise longue pliante Elle a incarné Eva Perón à l'écran Vaisselle de poupée Strophe de huit vers Son nom se

Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLe Nouvel Empire Thèbes et MemphisThèbes, en Haute Égypte, fut à son époque la plus glorieuse, celle du Nouvel Empire vers 1550-1070 av. l'un des lieux majeurs de l'histoire égyptienne. À Karnak, le grand temple dynastique, avec ses annexes, mériterait à lui seul une longue étude, tant sa prospection a été l'objet de travaux – et pourtant une partie considérable des ruines demande encore à être fouillée et beaucoup des vestiges dégagés ne sont pas à proprement parler publiés. De nombreux archéologues, tels G. Legrain, M. Pillet, H. Chevrier, C. Robichon, Labib Habachi y ont, pendant des décennies, développé une activité inlassable ; les secteurs de recherches sont multiples depuis Karnak-Nord, où la mission de l'Institut français d'archéologie orientale a repris en 1968 les fouilles interrompues depuis 1951, jusqu'au temple de Mout, qu'explore une mission américaine. Le Centre franco-égyptien, fondé en 1967, a entrepris des travaux d'importance relevé du décor et des inscriptions des monuments, fouilles, travaux de restauration et d'anastylose. Dans l'enceinte du temple d'Amon, qui est sans doute le site le plus étudié de toute l'Égypte pharaonique, on continue à faire des découvertes importantes. Ainsi, le môle ouest du neuvième pylône du temple, construction massive qui menaçait de s'effondrer, a été démonté pierre par pierre depuis 1968 ; dans le remplissage ont été recueillis plus de 13 000 blocs les talatates » décorés de reliefs, qui provenaient d'un temple disparu, édifié à l'est de la grande enceinte de Karnak par le pharaon hérétique Aménophis IV vers 1360 av. et consacré par lui à Aton, le disque solaire. Après l'échec de la révolution religieuse amarnienne, on tenta d'en faire disparaître jusqu'au souvenir ; les pierres du temple furent démontées et réutilisées par le pharaon Horemheb vers 1330-1300 av. pour le remplissage du neuvième pylône. Les talatates sont enregistrées et étudiées par les archéologues de Karnak ; leur assemblage permet peu à peu de reconstituer les parois décorées de ce temple inconnu ; des informations précieuses sont obtenues sur l'architecture, l'urbanisme et la vie dans la capitale thébaine sous la XVIIIe dynastie, et plus précisément durant la période face de Karnak, sur la rive ouest du Nil, de nombreuses missions archéologiques poursuivent des fouilles, des travaux de relevés, de nettoyage et de restauration dans les tombes ou les temples funéraires de la nécropole thébaine. Une mission de l'université de Berkeley Californie, dirigée par K. R. Weeks, a travaillé à l'élaboration d'une nouvelle carte de l'ensemble de la nécropole en réalisant pour ce faire une prospection topographique et archéologique générale du secteur, avec des plans, des coupes et des relevés de tombes. Dans la Vallée des Rois, une mission américaine est en train de poursuivre le déblaiement de ce qui pourrait être une tombe collective des enfants de Ramsès II. À Deir el-Bahari, la mission polonaise reconstruit le célèbre temple funéraire de la reine Hatshepsout et celui de son implacable rival Thoutmosis III. Dans la vallée des Reines, plusieurs tombes posent de graves problèmes de conservation. C'est le cas en particulier de la sépulture si délicatement peinte de la célèbre reine Néfertari, épouse de Ramsès II, qui a été l'objet d'une magnifique restauration sous l'égide de la fondation la nécropole thébaine ne saurait se prévaloir du monopole des tombes du Nouvel Empire. Dans l'autre capitale, Memphis, il faut mentionner la découverte importante, à Saqqara, de la tombe préparée pour Horemheb, à la fin de la XVIIIe dynastie. On ne connaissait de cette sépulture que de magnifiques fragments de reliefs dérobés au xixe siècle et conservés dans les grands musées ; son emplacement exact a été mis en évidence par la mission conjointe de l'Egypt Exploration Society de Londres et du musée de Leyde ; construite par Horemheb lorsqu'il n'était pas encore souverain, cette sépulture est devenue celle de son épouse, la reine Moutnedjemet. Le matériel recueilli a fourni de précieuses indications sur la fin de la XVIIIe dynastie, pour laquelle nos connaissances demeurent assez contradictoires. À proximité immédiate, les déblaiements ont fait connaître les tombes aux beaux reliefs de Tya et de Maya. C'est à Saqqara encore, dans la [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 15 pagesAfficher les 9 médias de l'articleÉcrit par secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettresClassificationHistoireArchéologieArchéologie aires géographiquesAfrique, archéologieÉgypte, archéologieHistoireArchéologieArchéologie aires géographiquesAfrique, archéologieSoudan, archéologieHistoireHistoire chronologiePréhistoireHistoireHistoire chronologieAntiquitéÉgypte antique, histoireAutres références ÉGYPTE ANTIQUE » est également traité dans ÉGYPTE ANTIQUE - Vue d'ensembleÉcrit par François DAUMAS • 1 614 motsLorsque, au vie siècle de notre ère, l'empereur Justinien fit amener à Constantinople les statues d'Isis qu'on adorait encore dans l'île de Philae, à la première cataracte, lorsqu'il emprisonna les derniers prêtres de la déesse, il semblait vraiment que la civilisation de la vieille Égypte était bel et bi […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Histoire - L'Égypte pharaoniqueÉcrit par François DAUMAS • 12 253 mots • 17 médiasL'Égypte est une étrange réalité géographique. Tout s'y fait au contraire des autres pays, remarque Hérodote. C'est une longue oasis verdoyante d'une fertilité extraordinaire. Mais, hors de la plaine qui borde le fleuve, c'est un terrain d'une affreuse aridité, qui commence de manière si abrupte qu'on peut avoir un pied dans les cultures et l'autre dans le […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Histoire - L'Égypte ptolémaïqueÉcrit par André BERNAND • 3 460 mots • 1 médiaÉgypte ptolémaïque, Égypte lagide, Égypte hellénistique cette triple appellation est employée communément pour désigner une même réalité, dans l'espace et dans le temps, mais avec des connotations particulières. L'Égypte lagide, c'est la vallée du Nil, de la mer à la deuxième cataracte, et les pays qui furent rattachés par conquête à ce territoire, depuis la mort d' […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Histoire - L'Égypte romaine et byzantineÉcrit par André BERNAND • 3 628 mots • 1 médiaAprès la mort de Cléopâtre, en 30 avant l'Égypte passe au pouvoir d'Auguste et du même coup sous la domination romaine elle devait y rester six siècles, c'est-à-dire jusqu'à la conquête arabe marquée en 640 après par la prise de Babylone et en 641 par la chute d'A […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Civilisation - La religionÉcrit par Jean VERCOUTTER • 11 373 mots • 24 médiasLorsque, en 384 de notre ère, l'édit de Théodose ordonna la fermeture des temples de la vallée du Nil, la religion égyptienne était vieille de plus de trois millénaires et demi. C'est donc l'une des plus longues expériences religieuses de l'humanité, pendant laquelle des hommes ont adoré les mêmes dieux, adhéré aux mêmes croyances funéraires, accompli les mêmes rit […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Civilisation - L'écritureÉcrit par Jean VERCOUTTER • 4 057 mots • 9 médiasL'écriture égyptienne apparaît en même temps que l'unification du pays, vers 3100 avant et se développe rapidement. Ce n'est pas un hasard. La civilisation, en Égypte, dépend étroitement du Nil, car elle repose sur la bonne utilisation des eaux du fleuve. En effet, celles-ci seraient insuffisantes si l'ino […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Civilisation - La littératureÉcrit par Jean LECLANT • 7 500 mots • 2 médiasSi l'on peut se demander quelle est la première civilisation qui a inventé et employé l'écriture comme moyen d'échange, en revanche on peut affirmer que c'est dans la vallée du Nil que fut créée la plus ancienne littérature écrite attestée à ce jour. L'Égypte est par excellence la terre des civilisation égyptienne étant prise dans un système d'intégration cosmique qui, sur terre, culmin […] Lire la suiteÉGYPTE ANTIQUE Civilisation - L'artÉcrit par Annie FORGEAU • 11 450 mots • 30 médiasSelon la tradition des annales de l'Égypte ancienne, dont les auteurs grecs se sont fait l'écho, le premier pharaon, responsable de l'unification du pays, se serait appelé Ménès, nom ignoré des sources archéologiques datant des débuts de l'histoire. Aussi s'est-on longtemps posé la question de sa véritable identité. Le […] Lire la suiteVoir aussiBUBASTEIONNÉCROPOLETEMPLE Moyen-OrientTHÈBES ÉgypteTOMBEVALLÉE DES REINES ÉgypteRecevez les offres exclusives Universalis

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  • sepulture pour notable de l egypte antique