Bonjour bienvenue sur notre chaĂźne 😁Nous sommes Anais GOULPEAU et Sara KEBIR, avocates associĂ©es dans le cabinet WAVE AVOCATS et notre but avec cette chaĂźn

Scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap Cette Foire Aux Questions FAQ a Ă©tĂ© conçue avec notre partenaire la FNASEPH FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations au Service des ElĂšves PrĂ©sentant une situation de Handicap, pour vous aider. Vous trouverez ci-aprĂšs des rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quemment posĂ©es concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap. Le droit Ă  la scolaritĂ© RĂ©ponse de la FNASEPH Un refus au simple motif que votre enfant est en situation de handicap peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme discriminatoire. " Tout enfant doit pouvoir ĂȘtre accueilli, Ă  l'Ăąge de 3 ans dans une Ă©cole maternelle ou une classe infantile le plus prĂšs possible de son domicile, si sa famille en fait la demande " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'Ă©ducation n° 89-486 du 10/7/1989. " Cette formation scolaire est entreprise avant l’ñge de la scolaritĂ© obligatoire, si la famille en fait la demande " Art. 19 de la loi du 11fĂ©vrier 2005 - Il convient de formuler la demande d’inscription et de scolarisation auprĂšs de la mairie, puis de la direction d’école. Les refus peuvent ĂȘtre adressĂ©s au mĂ©diateur de la rĂ©publique, prĂ©sent dans tous les dĂ©partements et au DĂ©fenseur des Droits. RĂ©ponse de la FNASEPH L'obligation Ă©ducative faite aux familles de donner une instruction Ă  leurs enfants entre 6 et 16 ans et le droit Ă  l'Ă©ducation sont deux choses diffĂ©rentes. " L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et Ă©trangers, entre six ans et seize ans. La prĂ©sente disposition ne fait pas obstacle Ă  l'application des prescriptions particuliĂšres imposant une scolaritĂ© plus longue " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'Ă©ducation n° 89-486 du 10/7/1989. La situation de handicap d’un jeune ĂągĂ© de plus de 16 ans peut donc constituer une situation particuliĂšre et justifier une scolaritĂ© plus longue que l’Éducation nationale ne peut pas refuser. Le Conseil d’État s’est exprimĂ© Ă  propos du droit Ă  l’éducation des enfants handicapĂ©s DĂ©cision du Conseil d’État n° 311434, SĂ©ance du 6 mars 2009, Lecture du 8 avril 2009 " Le Conseil d’État juge que les difficultĂ©s particuliĂšres que rencontrent les enfants handicapĂ©s ne les privent pas du droit Ă  l’éducation, qui est garanti Ă  chacun quelles que soient les diffĂ©rences de situation, et ne font pas obstacle au respect de l’obligation scolaire, qui s’applique Ă  tous. Une carence de l’État dans ce domaine peut constituer une faute dont les consĂ©quences peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es financiĂšrement ". " Il incombe ainsi Ă  l’État, au titre de sa mission d’organisation gĂ©nĂ©rale du service public de l’éducation, de prendre l’ensemble des mesures et de mettre en Ɠuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă  l’éducation et l’obligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif. Si tel n’est pas le cas, la carence de l’État constitue une faute de nature Ă  engager sa responsabilitĂ©. L’administration ne peut pas, pour se soustraire Ă  cette responsabilitĂ©, mettre en avant l’insuffisance des structures d’accueil existantes ou le fait que des allocations sont allouĂ©es aux parents d’enfants handicapĂ©s ". DerniĂšrement la loi de Refondation de l’école LOI n° 2013-595 du 8 juillet 2013 - art. 14 a prĂ©cisĂ© ce point dans l’article L122-2 " Tout Ă©lĂšve qui, Ă  l'issue de la scolaritĂ© obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation sanctionnĂ© par un diplĂŽme national ou un titre professionnel enregistrĂ© et classĂ© au niveau V du rĂ©pertoire national des certifications professionnelles doit pouvoir poursuivre des Ă©tudes afin d'acquĂ©rir ce diplĂŽme ou ce titre. L'Etat prĂ©voit les moyens nĂ©cessaires, dans l'exercice de ses compĂ©tences, Ă  la prolongation de scolaritĂ© qui en dĂ©coule. Tout jeune sortant du systĂšme Ă©ducatif sans diplĂŽme bĂ©nĂ©ficie d'une durĂ©e complĂ©mentaire de formation qualifiante qu'il peut utiliser dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret. Cette durĂ©e complĂ©mentaire de formation qualifiante peut consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire. Tout mineur non Ă©mancipĂ© dispose du droit de poursuivre sa scolaritĂ© au-delĂ  de l'Ăąge de seize ans. Lorsque les personnes responsables d'un mineur non Ă©mancipĂ© s'opposent Ă  la poursuite de sa scolaritĂ© au-delĂ  de l'Ăąge de seize ans, une mesure d'assistance Ă©ducative peut ĂȘtre ordonnĂ©e dans les conditions prĂ©vues aux articles 375 et suivants du code civil afin de garantir le droit de l'enfant Ă  l’éducation". RĂ©ponse de la FNASEPH Tout enfant a droit Ă  l’école. Votre demande de scolarisation est lĂ©gitime. Il convient de voir si la situation de handicap va nĂ©cessiter des amĂ©nagements et des adaptations relevant des missions de l’école, voire des compensations relevant de dĂ©cisions de la MDPH. RĂ©ponse de la FNASEPH Il est utile de rappeler qu’une scolarisation Ă  temps trĂšs partiel n’a pas de sens. Si en raison du handicap, on peut admettre une scolarisation de quelques heures au dĂ©but, trĂšs vite ce temps doit progresser pour atteindre un temps ordinaire, ou le plus prĂšs possible de ce temps temps partiel peut ĂȘtre acceptĂ© si des rééducations extĂ©rieures sont nĂ©cessaires mais au fur et Ă  mesure que votre enfant grandit, les temps de rééducation doivent se passer en dehors du temps scolaire. Pour obtenir l’augmentation du temps de scolarisation, il faut s’appuyer sur les progrĂšs accomplis par l’enfant dans ses apprentissages ainsi que sur les avis des professionnels qui le suivent en soin et rééducation. RĂ©ponse de la FNASEPH Pour la rentrĂ©e en classe de petite section d’école maternelle, qui est la premiĂšre annĂ©e d’école, avec pas mal de pleurs d’enfants le jour de la rentrĂ©e, on peut donc comprendre que les enseignants de cette classe puissent prĂ©fĂ©rer accueillir l’élĂšve en situation de handicap un ou deux jours aprĂšs les autres, une fois le climat de la classe apaisĂ©. On peut profiter de ce dĂ©calage de quelques jours pour prĂ©parer des amĂ©nagements nĂ©cessaires, prĂ©parer les autres Ă©lĂšves sans stigmatiser l’élĂšve en situation... En tout, ce dĂ©calage se fait avec votre accord. N’acceptez pas ce dĂ©calage de rentrĂ©e dans d’autres niveaux scolaires ni pour d’autres motifs allĂ©guĂ©s, telle l’absence d’AVS. Expliquez calmement que, comme tout parent, vous souhaitez que votre enfant fasse sa rentrĂ©e " avec les autres ", que le handicap ne justifie pas cette diffĂ©renciation. RĂ©ponse de la FNASEPH On reconnaĂźt aujourd’hui assez largement la dyslexie comme un dysfonctionnement cognitif – un trouble – qui se caractĂ©rise par des difficultĂ©s d’apprentissages, graves et durables, chez un enfant qui, par ailleurs, manifeste des capacitĂ©s intellectuelles normales, ne prĂ©sente pas de dĂ©ficiences sensorielles visuelle ou auditive, suit une scolaritĂ© rĂ©guliĂšre. La dyslexie constitue un trouble durable et persistant y compris chez l’adulte. Cependant, au dĂ©but de l’apprentissage, il est difficile de distinguer un simple retard d’un trouble spĂ©cifique. Les troubles sont moins aigus si on met en place une approche pĂ©dagogique et Ă©ducative adaptĂ©e. Et tout au long de la scolaritĂ©, il sera nĂ©cessaire d’apporter Ă  l’élĂšve une aide Ă  l’organisation et aux apprentissages, de façon Ă  ce que les effets du trouble spĂ©cifique ne retentissent pas sur l’ensemble du travail. Pour obtenir la mise en place d’amĂ©nagements particuliers pour votre enfant, la reconnaissance de son trouble spĂ©cifique passe gĂ©nĂ©ralement par le centre de rĂ©fĂ©rence des troubles des apprentissages de votre rĂ©gion. NĂ©anmoins, le mĂ©decin scolaire peut ĂȘtre dans un premier temps janvier 2015, les amĂ©nagements et adaptations peuvent ĂȘtre consignĂ©s dans un document " Plan d’Accompagnement PersonnalisĂ© " de la maternelle au lycĂ©e. Il s’adresse aux Ă©lĂšves prĂ©sentant ces troubles des apprentissages et ne nĂ©cessitant pas de compensation notifiĂ©e par la MDPH ; le PAP peut se mettre en place Ă  votre demande ou celle des enseignants. Le constat des troubles doit ĂȘtre fait par le mĂ©decin scolaire ou le mĂ©decin qui suit l’enfant ; le PAP est un outil de suivi de l’élĂšve et des adaptations dont il a besoin. Les adaptations contenues dans le PAP s’imposent aux enseignants. RĂ©ponse de la FNASEPH La dyslexie, la dyspraxie et la dysorthographie peuvent ĂȘtre reconnues par la MDPH en raison de la sĂ©vĂ©ritĂ© des retentissements sur les apprentissages et les relations sociales. La MDPH au regard de bilans et d’élĂ©ments de diagnostic peut reconnaĂźtre un taux de handicap selon l’intensitĂ© des retentissements des troubles dans la vie du jeune et pas uniquement sur un diagnostic de dyslexie, ou de dyspraxie.... La question Ă  se poser est pourquoi formuler une demande Ă  la MDPH ? Pour obtenir des aides, de quelles natures ? Des adaptations et amĂ©nagements pĂ©dagogiques pas besoin de faire appel Ă  la MDPH, la mise en place d’un Plan d’Accompagnement PersonnalisĂ© PAP peut suffire avec des bilans et une rencontre avec le mĂ©decin scolaire. Une aide humaine AVS, du matĂ©riel pĂ©dagogique ordinateur, scanner... il faut formuler ces demandes dans le cadre d’un dossier MDPH. Des aides pour financer des sĂ©ances en libĂ©ral de kinĂ©sithĂ©rapie ou ergothĂ©rapeute non remboursĂ©es par la SS pour faire face Ă  cette dĂ©pense financiĂšre, la MDPH peut reconnaitre un taux de handicap temporaire d’au moins Ă  50%, temporairement le temps de la rééducation. RĂ©ponse de la FNASEPH Selon l’art. du dĂ©cret n° 2014-1485, les Ă©lĂšves disposant d’un PPS peuvent ĂȘtre dispensĂ©s d’un ou plusieurs enseignements dĂšs lors qu’il n’est pas possible de rendre accessibles ces enseignements en raison du handicap. La dĂ©cision de dispense est prise par le recteur. Il faut l’accord Ă©crit du jeune ou ses parents. Il est important d’ĂȘtre informĂ© des consĂ©quences de cette dispense sur la suite du parcours de scolarisation. En effet, la dispense d’enseignement pendant l’annĂ©e ne dispense pas de l'Ă©preuve Ă  l’examen. RĂ©ponse de la FNASEPH Les candidats sollicitant un amĂ©nagement des conditions d'examen ou de concours adressent leur demande Ă  l'un des mĂ©decins dĂ©signĂ©s par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es territorialement compĂ©tente. La demande doit ĂȘtre formulĂ©e au plus tard Ă  la date limite d'inscription Ă  l'examen ou au concours concernĂ©, sauf dans le cas oĂč le handicap est rĂ©vĂ©lĂ© aprĂšs cette Ă©chĂ©ance. Le mĂ©decin rend un avis, qui est adressĂ© au candidat et Ă  l'autoritĂ© administrative compĂ©tente pour ouvrir et organiser l'examen ou le concours, dans lequel il propose des amĂ©nagements qui paraĂźtront d’autant plus nĂ©cessaires au vu notamment des amĂ©nagements dont l’élĂšve a bĂ©nĂ©ficiĂ© pendant la scolaritĂ©. L'autoritĂ© administrative dĂ©cide des amĂ©nagements accordĂ©s et notifie sa dĂ©cision au candidat. La dĂ©cision est prise par les services du recteur qui la transmettent au candidat et/ou Ă  sa famille, ainsi qu'aux centres d'examens concernĂ©s.Si le cas de cet Ă©lĂšve n’a jamais Ă©tĂ© vu auparavant par la CDAPH, il risque d’ĂȘtre dĂ©licat de demander un amĂ©nagement d’examen en fin de scolaritĂ© si aucun amĂ©nagement de la scolaritĂ© n’a jamais Ă©tĂ© nĂ©cessaire. De plus, demander le tiers temps supplĂ©mentaire pour l’examen ou un secrĂ©taire pour l’examen ou l’accĂšs Ă  un Ă©quipement bureautique nĂ©cessite de pouvoir gĂ©rer cet amĂ©nagement le jour de l’examen. Cela nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement un entraĂźnement prĂ©alable. RĂ©ponse de la FNASEPH Pour certains enfants en situation de handicap, un soutien dans certaines matiĂšres par des cours du CNED peut sembler souhaitable et complĂ©mentaire avec le cours de l’enseignant de la classe. Cela doit ĂȘtre une demande de l’équipe de suivi de la scolarisation, validĂ©e ensuite par une notification de la CDAPH. Dans les faits, c’est trĂšs difficile Ă  obtenir car l’Éducation nationale redoute souvent une concurrence entre le cours de l’enseignant de la classe et celui du CNED... L’inscription au CNED est gratuite si l’Inspecteur d’AcadĂ©mie l’accepte aprĂšs la notification de la CDAPH. Sinon, elle est payante pour les parents. Il existe au CNED une filiĂšre d’enseignement adaptĂ© pour les Ă©lĂšves en situation de handicap avec des cours trĂšs bien faits. Pour faire face Ă  une difficultĂ© scolaire, la MAIF propose avec son partenaire rue des Ă©coles, une Assistance Scolaire PersonnalisĂ©e en ligne ; vĂ©ritable pont numĂ©rique entre l’école et la maison. L’ASP offre un moyen gratuit pour soutenir tout Ă©lĂšve en difficultĂ© fiches pĂ©dagogiques, souvent accompagnĂ©es de commentaires audio et de clips vidĂ©o, exercices, programme complet de rĂ©vision.... RĂ©ponse de la FNASEPH Cet Ă©lĂšve peut bĂ©nĂ©ficier de l’aide d’un Service d'Assistance PĂ©dagogique Ă  Domicile SAPAD durant sa convalescence. Cette assistance est gratuite pour les familles et concerne tout Ă©lĂšve du CP Ă  la terminale dont la scolaritĂ© est interrompue pour une durĂ©e d’au moins 3 semaines ou entrecoupĂ©e par des absences rĂ©pĂ©tĂ©es maladies chroniques. Il s'agit de garantir le droit Ă  l'Ă©ducation et la poursuite des apprentissages " malgrĂ© " la maladie ou l'accident et ce, sans rupture. Ce service est gĂ©rĂ© par l’Inspection acadĂ©mique du dĂ©partement et/ou par une association qui en a la gestion par convention. Dans la grande majoritĂ© des cas, ce sont les professeurs de l'enfant, ou ceux de son Ă©tablissement scolaire, qui se dĂ©placent au domicile. Ce peut ĂȘtre des enseignants d’établissements voisins. Ces enseignants sont volontaires et sont rĂ©munĂ©rĂ©s au titre d’heures supplĂ©mentaires. RĂ©f. texte SAPAD circulaire du 17 juillet 1998. RĂ©ponse de la FNASEPH Si vous avez au moins un enfant ĂągĂ© de 6 Ă  18 ans Ă  votre charge, vous pouvez avoir droit Ă  l’Allocation de RentrĂ©e Scolaire ARS sous conditions de ressources, Elle permet d'aider les familles Ă  financer les dĂ©penses de la rentrĂ©e scolaire. Son montant dĂ©pend de l'Ăąge de l'enfant. En principe, si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  allocataire, vous n’avez pas de dĂ©marche Ă  effectuer, vous devez simplement avoir dĂ©clarĂ© vos revenus Ă  votre service des ImpĂŽts ou Ă  votre est versĂ©e automatiquement fin aoĂ»t pour les enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  16 ans. Pour ceux ĂągĂ©s de 16 Ă  18 ans, le versement intervient dĂšs que vous aurez renvoyĂ© la dĂ©claration de situation justifiant de leur scolaritĂ© ou de leur apprentissage. Si vous n'ĂȘtes pas allocataire, vous devez remplir un dossier et le retourner Ă  votre Caf. Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger et l'imprimer ou le demander Ă  votre Caf. Certaines Caf ne versent pas automatiquement l’ARS aux parents d’enfant en situation de handicap. C’est alors Ă  vous d’en faire la demande chaque annĂ©e en fournissant un certificat de scolaritĂ© si vous rĂ©pondez aux conditions d’ñge pour votre enfant et de ressources pour votre foyer. Ci-dessous les textes pour Ă©tayer votre demande Article R543-2 du code la sĂ©curitĂ© sociale " Ouvre droit Ă  l'allocation de rentrĂ©e scolaire chaque enfant Ă  charge qui atteindra son sixiĂšme anniversaire avant le 1er fĂ©vrier de l'annĂ©e suivant celle de la rentrĂ©e scolaire. L'allocation reste due, lors de chaque rentrĂ©e scolaire, pour tout enfant qui n'a pas atteint l'Ăąge de dix-huit ans rĂ©volus au 15 septembre de l'annĂ©e considĂ©rĂ©e ". Article R543-4 du code la sĂ©curitĂ© sociale " La condition d'inscription prĂ©vue au premier alinĂ©a de l'article L. 543-1 est, sauf preuve contraire, prĂ©sumĂ©e remplie pour chacun des enfants ouvrant droit Ă  l'allocation de rentrĂ©e scolaire. Dans le cas oĂč le versement des prestations familiales a Ă©tĂ© supprimĂ©, au titre de l'annĂ©e scolaire prĂ©cĂ©dente, en application des dispositions qui Ă©dictent des sanctions aux manquements Ă  l'obligation scolaire, l'allocation de rentrĂ©e scolaire ne doit ĂȘtre versĂ©e que sur justification de l'inscription de l'enfant intĂ©ressĂ© pour la nouvelle annĂ©e scolaire dans un Ă©tablissement ou organisme d'enseignement. La mĂȘme justification est exigĂ©e pour le versement de l'allocation de rentrĂ©e scolaire aprĂšs la fin de l'obligation scolaire ". Article L112-1 du code de l'Ă©ducation " Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent en application des articles L. 111-1 et L. 111-2, le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de la santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă  la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s. Tout enfant, tout adolescent prĂ©sentant un handicap ou un trouble invalidant de la santĂ© est inscrit dans l'Ă©cole ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l'article L. 351-1, le plus proche de son domicile, qui constitue son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence ". L'article R543-3 du code de l'Education stipule " Est, au sens et pour l'application du premier alinĂ©a de l'article L. 543-1, un Ă©tablissement ou organisme d'enseignement public ou privĂ© tout Ă©tablissement ou organisme qui a pour objet de dispenser un enseignement permettant aux enfants qui suivent cet enseignement de satisfaire Ă  l'obligation scolaire ". ET l'article L112-1 du code de l'Ă©ducation prĂ©cise " Dans le cadre de son projet personnalisĂ©, si ses besoins nĂ©cessitent qu'il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptĂ©s, il peut ĂȘtre inscrit dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement mentionnĂ© Ă  l'article L. 351-1 par l'autoritĂ© administrative compĂ©tente, sur proposition de son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence et avec l'accord de ses parents ou de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Cette inscription n'exclut pas son retour Ă  l'Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence. De mĂȘme, les enfants et les adolescents accueillis dans l'un des Ă©tablissements ou services mentionnĂ©s au 2Âș du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s au livre Ier de la sixiĂšme partie du code de la santĂ© publique peuvent ĂȘtre inscrits dans une Ă©cole ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l'article L. 351-1 du prĂ©sent code autre que leur Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence, proche de l'Ă©tablissement oĂč ils sont accueillis. Les conditions permettant cette inscription et cette frĂ©quentation sont fixĂ©es par convention entre les autoritĂ©s acadĂ©miques et l'Ă©tablissement de santĂ© ou mĂ©dico-social. Si nĂ©cessaire, des modalitĂ©s amĂ©nagĂ©es d'enseignement Ă  distance leur sont proposĂ©es par un Ă©tablissement relevant de la tutelle du ministĂšre de l'Ă©ducation nationale ". OR les Ă©tablissements concernĂ©s par le 2 du L. 312-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles sont " Les Ă©tablissements ou services d'enseignement qui assurent, Ă  titre principal, une Ă©ducation adaptĂ©e et un accompagnement social ou mĂ©dico-social aux mineurs ou jeunes adultes handicapĂ©s ou prĂ©sentant des difficultĂ©s d'adaptation ". Les IMP et les IME sont rĂ©gis par ce fameux article ! EN CONSEQUENCE Une attestation de scolaritĂ© d'un IME ou d'un IMP permet de prĂ©tendre Ă  l'Allocation de RentrĂ©e y a donc TOUT intĂ©rĂȘt Ă  inscrire aussi les enfants dans les Ă©tablissements scolaires de droit commun, mĂȘme scolarisĂ©s dans le secteur mĂ©dico-social. D'oĂč l'absolue exigence d'une inscription effective de tous les enfants handicapĂ©s en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisĂ© de scolaritĂ© RĂ©ponse de la FNASEPH Les coordonnĂ©es de l’enseignant rĂ©fĂ©rent ER qui sera chargĂ© du suivi du projet personnalisĂ© de scolarisation PPS de votre enfant doivent vous ĂȘtre communiquĂ©es par le directeur de l’établissement scolaire. Le PPS de votre enfant est suivi par un ER quel que soit le mode de scolarisation de votre enfant classe ordinaire, dispositif collectif de l’Éducation nationale ULIS ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social. Cet enseignant rĂ©fĂ©rent est votre interlocuteur privilĂ©giĂ©. Il vous accueille, vous informe. Il rĂ©unit et anime l’Equipe de Suivi de la Scolarisation ESS. Il veille Ă  l’application du PPS, sa continuitĂ© et sa cohĂ©rence. Il est un enseignant spĂ©cialisĂ© et agit sur un secteur bien dĂ©terminĂ© du dĂ©partement. Sachez que vous ĂȘtes membre de droit de l’ESS, qu’elle ne peut se rĂ©unir sans vous et qu’elle peut ĂȘtre rĂ©unie Ă  votre demande. RĂ©ponse de la FNASEPH Le projet personnalisĂ© de scolarisation concerne tous les Ă©lĂšves en situation de handicap reconnus par la MDPH. Il dĂ©finit et coordonne » toutes les modalitĂ©s particuliĂšres de leur scolaritĂ©. C’est donc la feuille de route du parcours scolaire arrĂȘtĂ© du 6 fĂ©vrier 2015. L’évaluation des moyens et modalitĂ©s mis en Ɠuvre pour rĂ©aliser le PPS est prĂ©vue au moins une fois par an par l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. Les termes du PPS sont rĂ©visĂ©s par la CDAPH Ă  chaque changement de cycle ou Ă  la demande de la famille chaque fois que la situation de l’élĂšve le pouvez donc saisir la MDPH Ă  tout moment de la scolaritĂ© de votre enfant pour que soient dĂ©terminĂ©s des amĂ©nagements, des adaptations, un accompagnement, une orientation, un parcours adaptĂ©... Le PPS repose sur 4 Ă©tapes successives la description et la remontĂ©e des informations relatives Ă  la situation de l’élĂšve dont le projet de la famille Ă  la MDPH, l’analyse des besoins par l’Equipe Pluridisciplinaire de la MDPH EP, la dĂ©finition et validation du projet par la CDAPH et enfin la mise en Ɠuvre dont le suivi est assumĂ© par l’ESS Equipe de suivi de la scolarisation animĂ©e par l’enseignant rĂ©fĂ©rent. Sachez que vous pouvez demander Ă  ĂȘtre entendu par l’Equipe Pluridisciplinaire et la CDAPH. Si votre enfant est suivi par un centre spĂ©cialisĂ© dans le handicap dont il est porteur, vous pouvez demander Ă  ce que ce centre apporte son concours l’Equipe Pluridisciplinaire ressources et prĂ©conisations particuliĂšres. En aucun cas, le PPS se rĂ©sume Ă  une dĂ©cision d’orientation en ULIS ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social, ni Ă  une attribution d’ordinateur ou d’AVS. Le PPS doit indiquer le plus d’élĂ©ments possibles et leurs objectifs pour constituer une vĂ©ritable " feuille de route " Ă  laquelle chacun pourra rĂ©guliĂšrement se rĂ©fĂ©rer le lieu de scolarisation, l'emploi du temps, les modalitĂ©s de soins et de rééducation, les modalitĂ©s de l’accompagnement, le temps et le rythme de la scolarisation, les amĂ©nagements et adaptations particuliers... Il s’impose ensuite Ă  l’école ou Ă  l’établissement mĂ©dico-social dans le cadre de l’unitĂ© d’enseignement oĂč sera scolarisĂ© votre enfant. Votre accord est nĂ©cessaire Ă  la mise en Ɠuvre du PPS. RĂ©ponse de la FNASEPH Le GEVA-Sco Guide d'Evaluation Scolaire est un document de recueil des observations en milieu scolaire qui sera transmis Ă  la MDPH par l’Enseignant RĂ©fĂ©rent ER. Dans le cas d’une premiĂšre demande Ă  la MDPH, il s’agit du Geva-Sco " premiĂšre demande " qui se remplit dans le cadre d’une rĂ©union d’équipe Ă©ducative enseignants, parents, autres professionnels si besoin. Si l’enfant n’est pas encore scolarisĂ© et si des besoins de compensations sont indispensables pour une premiĂšre scolarisation, les parents peuvent eux-mĂȘmes remplir le GEVA-Sco premiĂšre demande dans lequel ils apporteront le plus d’observations possibles relatives Ă  leur enfant et qui permettront Ă  la MDPH d’élaborer le il s’agira du GEVA-Sco " rĂ©examen " qui se remplit dans le cadre de l’ESS, toujours avec les mĂȘmes objectifs. Vous ĂȘtes en tant que parent membre de droit de ces rĂ©unions ESS. Elles ne peuvent se rĂ©unir sans vous. Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix. Il s’agit pour vous de faire Ă©tat Ă  la fois des difficultĂ©s et des potentialitĂ©s de votre enfant, des conditions des rĂ©ussites, des amĂ©nagements que vous mettez en place Ă  la maison... et de faire part de ses attentes et des besoins de votre enfant. Si votre enfant est suivi par une Ă©quipe mĂ©dico-sociale, vous pouvez demander Ă  ce qu’elle apporte son concours au moment de l’ faut savoir que le document GEVA-Sco n’est pas un document " signĂ© ". Figurent les prĂ©sents Ă  la rĂ©union. Il comporte par contre un cadre rĂ©servĂ© aux remarques de l’élĂšve et/ou de ses parents. La plupart du temps le GEVA-sco est rempli par l’ER directement sur ordinateur en sĂ©ance, il est donc difficile de remplir vous-mĂȘme cette case qui vous est rĂ©servĂ©e ; Ă©crivez au fil de la rĂ©union vos observations et dictez-les Ă  l’ER en fin de sĂ©ance. En fin de sĂ©ance, il est conseillĂ© de faire relire par l’ER le document et vĂ©rifier ainsi que vous ĂȘtes en accord avec ce qui va ĂȘtre envoyĂ© par l’ER Ă  la MDPH. Demandez Ă  l’ER de vous en adresser une copie ou par courriel. L’accueil en ULIS ex CLIS RĂ©ponse de la FNASEPH Depuis la circulaire N° 2015-129 du 21-08-2015, l’appellation Classe d’Inclusion Scolaire- CLIS, » est remplacĂ©e par UnitĂ© LocalisĂ©e pour l’Inclusion Scolaire - ULIS Ă©cole ». L’appellation ULIS ne change pas pour le dispositif en CollĂšge et en LycĂ©e. L’évolution porte aussi sur le fonctionnement du dispositif l’élĂšve est inscrit dans sa classe de rĂ©fĂ©rence et frĂ©quente l’ULIS en fonction de ses besoins de remĂ©diations. Les Ă©lĂšves orientĂ©s en ULIS suivent les cours ordinaires » autant que possible avec des amĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques mis en Ɠuvre par les enseignants et bĂ©nĂ©ficient en plus d’un enseignement adaptĂ© dans le cadre de regroupements avec l’enseignant - coordonnateur d’ULIS. L’enseignant spĂ©cialisĂ© devient un coordonnateur. En ce sens il organise son travail autour de 3 axes - l'enseignement aux Ă©lĂšves lors des temps de regroupement au sein de l'Ulis ; - la coordination de l'Ulis et les relations avec les partenaires extĂ©rieurs ; - le conseil Ă  la communautĂ© Ă©ducative en qualitĂ© de personne ressource Les Ă©lĂšves orientĂ©s vers le dispositif Ulis sont des Ă©lĂšves Ă  part entiĂšre de l'Ă©tablissement scolaire, leur classe de rĂ©fĂ©rence est la classe ou la division correspondant approximativement Ă  leur classe d'Ăąge, conformĂ©ment Ă  leur projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Ils bĂ©nĂ©ficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de l'Ulis participent aux activitĂ©s organisĂ©es pour tous les Ă©lĂšves dans le cadre du projet d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, il n’y a pas de niveau scolaire requis. La circulaire est claire " l’ULIS offre aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© de poursuivre en inclusion des apprentissages adaptĂ©s Ă  leurs potentialitĂ©s et leurs besoins, d’acquĂ©rir des compĂ©tences sociales, mĂȘme lorsque leurs acquis sont trĂšs rĂ©duits ". Mais la capacitĂ© de tenir une " posture d’élĂšve " est souvent Ă©voquĂ©e rester un moment assis, Ă©couter les autres, prendre la parole Ă  son tour, observer des rĂšgles de vie en groupe. Ces capacitĂ©s sont Ă  Ă©tudier avec les compensations adaptĂ©es. Il convient donc que le PPS qui annonce cette orientation, prĂ©cise oĂč en est l’élĂšve dans ses apprentissages et ce que vont ĂȘtre les objectifs de l’ULIS pour l’annĂ©e Ă  venir. En collĂšge, par exemple, le jeune est un collĂ©gien inscrit dans une classe du collĂšge. Il doit pouvoir assister Ă  un minimum de cours. Par exemple, un Ă©lĂšve sans un niveau de lecture et d’écriture de 5Ăšme doit pouvoir ĂȘtre dans un cours d’histoire ou de sciences et vie de la terre avec des supports et un contrĂŽle de connaissances adaptĂ©s. L’accompagnement par un AVS RĂ©ponse de la FNASEPH Vous avez reçu de la CDAPH une notification d’accord pour un AVS Ă  raison de tant d'heures par semaine mais personne n'est lĂ  le jour de la rentrĂ©e. La maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH a donnĂ© son accord pour que votre enfant bĂ©nĂ©ficie d'un AVS, mais cela ne garantit pas sa prĂ©sence Ă  la rentrĂ©e. C'est Ă  l’Inspection acadĂ©mique de recruter et attribuer ce personnel d’accompagnement mais elle n’en a pas toujours les moyens disponibles. Voici quelques conseils graduĂ©s, pour faire valoir votre droit TĂ©lĂ©phoner pour savoir ce qui se passe Ă  la cellule AVS de votre dĂ©partement, et/ou Ă  l’IEN-ASH2 souvent chargĂ© des AVS. Si vous n’avez pas ces numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone, vous pouvez les obtenir Ă  l’Inspection acadĂ©mique ou auprĂšs des associations de parents d’enfants en situation de handicap ou auprĂšs des associations de parents d’élĂšves de votre dĂ©partement. Si on vous rĂ©pond qu’il n’y a pas de moyens pour nommer l’AVS Envoyer tout de suite une lettre en RAR3 simultanĂ©ment aux personnes suivantes Inspecteur d’acadĂ©mie, avec copie aux personnes de la liste ci-aprĂšs - MĂ©diateur acadĂ©mique de l'Éducation Nationale, - PrĂ©sident de la CDAPH - Directeur de la MDPH en RAR3, - FNASEPH, associations membres de la FNASEPH. Rappeler Ă  l’école que la prĂ©sence de l'AVS ne conditionne pas l'accueil Ă  l'Ă©cole L'enfant peut, dans la plupart des cas, quand mĂȘme aller Ă  l'Ă©cole, car les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un Ă©lĂšve en situation de handicap ne sauraient dĂ©pendre systĂ©matiquement de la prĂ©sence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Appeler la cellule " aide handicap Ă©cole " du ministĂšre de l’éducation nationale 0810 55 55 004. La rĂ©ponse de cette ligne tĂ©lĂ©phonique est assurĂ©e par l’INS-HEA5 en liaison avec le ministĂšre de l’Éducation nationale. En l’informant de la situation sur le terrain et de vos dĂ©marches et en l’interrogeant sur les solutions, vous permettez Ă  cette cellule de repĂ©rer les zones les plus problĂ©matiques oĂč des moyens doivent ĂȘtre orientĂ©s. Elle peut aussi relancer les autoritĂ©s acadĂ©miques concernĂ©es et informer le ministĂšre. Vous pouvez aussi lui adresser un courrier Ă©lectronique aidehandicapecole Demander qu’un autre personnel soit mis Ă  disposition en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... Des solutions d’attente pour quelques semaines existent. Si la rĂ©ponse qui vous est faite est le manque de candidat, vous pouvez trouver l'AVS vous-mĂȘme et lui conseiller de participer au recrutement de l’Éducation nationale. 1 Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes HandicapĂ©es, instance dĂ©cisionnelle de la Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es MDPH. 2 Inspecteur de l’Éducation nationale chargĂ© de l’Adaptation et de la Scolarisation des Ă©lĂšves HandicapĂ©s. 3 RAR recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. 4 NumĂ©ro azur communication facturĂ©e au tarif d'un appel local. 5 Institut National SupĂ©rieur de formation et de recherche pour l'Ă©ducation des jeunes HandicapĂ©s et les Enseignements AdaptĂ©s. RĂ©ponse de la FNASEPH L’indication est prĂ©cisĂ©e dans le document PPS. En effet Ă  partir du moment oĂč la MDPH reconnait et notifie le besoin d’AVS, elle doit prĂ©ciser les missions de l’AVS pour votre enfant, toutes ou certaines - accompagner dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sĂ©curitĂ© et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilitĂ©, - accompagner dans l’accĂšs aux activitĂ©s d’apprentissage, - accompagner dans les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle. A savoir L’AVS individuel i et l’AVS mutualisĂ©e m auront les mĂȘmes missions. La diffĂ©rence rĂ©side dans l’intensitĂ© du besoin. Si l’accompagnement doit ĂȘtre soutenu et continu, la CDAPH notifie une AVS–i, dĂ©diĂ© Ă  l’accompagnement de votre enfant avec un nombre d’heures. Si non elle notifie un AVS-m sans nombre d’heures, votre enfant partage » l’accompagnant avec d’autres Ă©lĂšves de la classe, de l’école. RĂ©ponse de la FNASEPH La prĂ©sence d’un AVS auprĂšs d’un Ă©lĂšve repose sur un besoin de la prĂ©sence d’une aide humaine selon 3 domaines d’activitĂ©s - accompagnement dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sĂ©curitĂ© et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilitĂ©, - accompagner dans l’accĂšs aux activitĂ©s d’apprentissage, - accompagner dans les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle. Il s’agit vraiment de considĂ©rer le besoin d’accompagnement pour compenser le handicap. Est-il pertinent ? Des amĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques ne sont-ils pas suffisants ? Cette aide humaine ne relĂšve-elle pas de l’ATSEM pour le premier domaine par ex en maternelle, d’un tutorat entre Ă©lĂšves, ...Il d’agit donc de considĂ©rer en premier lieu la mise en accessibilitĂ© des apprentissages par les amĂ©nagements et adaptations mises en place par l’enseignant avant de recourir Ă  l’AVS, qui est un moyen de compensation spĂ©cifique. Dans la demande d’AVS faite Ă  la MDPH, insistez et dĂ©crivez tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mis en place comme amĂ©nagements et adaptations par l’enseignant. RĂ©ponse de la FNASEPH Non car l’enfant peut, dans la plupart des cas, quand mĂȘme aller Ă  l'Ă©cole les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un Ă©lĂšve en situation de handicap ne sauraient dĂ©pendre systĂ©matiquement de la prĂ©sence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Lors de la prĂ©paration de l’accueil de votre enfant Ă  l’école, il est important de prĂ©voir ce qui se passera en cas d’absence de l’AVS, en cas d’absence de l’enseignant, et en cas d’absence de votre enfant. Il est recommandĂ© de le faire figurer par Ă©crit ou dans le projet personnalisĂ© de scolarisation. Dans chaque dĂ©partement, l’Inspecteur d’AcadĂ©mie a dĂ©signĂ© un coordonnateur qui " doit ĂȘtre en mesure d’effectuer un suivi rigoureux des dĂ©cisions prises par la CDA, d’entretenir le dialogue avec les familles et de rĂ©pondre efficacement aux situations dĂ©licates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas d’absence de l’AVS-I qui ne doit pas entraĂźner ipso facto la rupture de scolarisation de l’élĂšve, soit en cas d’absence prolongĂ©e de l’élĂšve accompagnĂ© pour des raisons de santĂ©. Il est rappelĂ© qu’en cas d’une absence de courte durĂ©e de l’AVS, un protocole doit ĂȘtre mis en place dans l’école permettant d’assurer la continuitĂ© de la scolaritĂ© de l’élĂšve handicapĂ©, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas d’absence prolongĂ©e de l’AVS-I congĂ©s de maternitĂ©, congĂ©s maladie prolongĂ©s par exemple des possibilitĂ©s de remplacement doivent ĂȘtre prĂ©vues. De mĂȘme en cas d’absence brĂšve de l’élĂšve handicapĂ©, il est prĂ©fĂ©rable -sauf cas particulier- que l’AVS-I continue Ă  ĂȘtre prĂ©sent dans la ou les classes oĂč il intervient habituellement de maniĂšre Ă  ce qu’il puisse au mieux pallier auprĂšs de l’élĂšve handicapĂ© les effets de son absence momentanĂ©e... " Circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. RĂ©ponse de la FNASEPH Il n’est pas conseillĂ© qu’un parent joue le rĂŽle d’AVS de son enfant, mĂȘme sur une courte pĂ©riode. Chacun aurait du mal Ă  trouver sa place. Si cela s’avĂšre nĂ©anmoins nĂ©cessaire et admis par l’enseignant, le parent se situe alors en intervenant extĂ©rieur bĂ©nĂ©vole Ă  l’école ; cette situation ne peut constituer qu’une solution ponctuelle. Toute personne susceptible d'apporter sa contribution aux activitĂ©s d'enseignement peut ĂȘtre autorisĂ©e Ă  intervenir, de façon ponctuelle et bĂ©nĂ©vole, sous la responsabilitĂ© de l'enseignant concernĂ©, dans le cadre d'une activitĂ© prĂ©vue par le projet d'Ă©cole ou par le projet d'Ă©tablissement. Les intervenants bĂ©nĂ©voles, notamment les parents d'Ă©lĂšves, doivent recevoir une autorisation du directeur d'Ă©cole ou du chef d'Ă©tablissement pour intervenir pendant le temps scolaire. La responsabilitĂ© de l'intervenant extĂ©rieur peut ĂȘtre engagĂ©e dans les mĂȘmes conditions que celle de l'enseignant s'il commet une faute Ă  l'origine d'un dommage subi ou causĂ© par un Ă©lĂšve. Les personnes bĂ©nĂ©voles participant Ă  des activitĂ©s scolaires sont considĂ©rĂ©es comme des collaborateurs occasionnels du service public. Elles sont ainsi couvertes dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues pour le personnel relevant de l'État. À ce titre, elles peuvent obtenir de l'État des dommages et intĂ©rĂȘts pour les dommages subis par elles-mĂȘmes Ă  l'occasion de ces activitĂ©s. Pour en savoir plus Interventions des parents d'Ă©lĂšves dans les Ă©tablissements scolaires RĂ©ponse de la FNASEPH Afin de respecter le principe d’équitĂ© et de neutralitĂ© du service public, l’AVS ne doit pas ĂȘtre employĂ© par les parents. NĂ©anmoins, des parents faute d’accompagnant le font, quelquefois sous couvert d’une convention signĂ©e avec une association. Dans ces cas il est trĂšs difficile pour les parents d’obtenir une aide financiĂšre pour rĂ©munĂ©rer l'AVS. En cas de non affectation d’AVS par l’Éducation nationale ou une collectivitĂ© territoriale, des pistes peuvent exister dans l’attente de l’arrivĂ©e de l’AVS. Il peut ĂȘtre demandĂ© par courrier officiel Ă  l’Inspecteur d’acadĂ©mie, la mise Ă  disposition d’un personnel en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... au Maire en cas de scolarisation en maternelle, la mise Ă  disposition d’une pour une petite pĂ©riode en complĂ©ment d’un personnel Éducation nationale remplaçant ou en effectif supplĂ©mentaire en attendant l’affectation du personnel Éducation nationale. RĂ©ponse de la FNASEPH Non absolument pas, pour des raisons de contrat de travail et de responsabilitĂ©s. C’est une des limites de l’emploi actuel des AVS. RĂ©ponse de la FNASEPH Si le mĂ©decin qui suit votre enfant ne voit pas de contre-indication Ă  la participation de votre enfant aux activitĂ©s " piscine " de la classe, il n’y a pas de raison qu’il en soit exclu. Par ses missions, l’AVS doit permettre que l’élĂšve handicapĂ© ne soit pas exclu des activitĂ©s physiques et sportives. Le cas Ă©chĂ©ant, l’AVS accompagne l’élĂšve handicapĂ© Ă  la piscine, y compris, si nĂ©cessaire, dans l’eau. L’AVS-i doit-il ĂȘtre agréé ? Non. La procĂ©dure d’agrĂ©ment concerne les seuls intervenants bĂ©nĂ©voles extĂ©rieurs. Elle ne s’applique pas aux agents publics relevant du ministĂšre de l’Éducation nationale. Mais l’AVS ne peut pas participer Ă  l’encadrement des activitĂ©s. L’AVS doit-il justifier d’une qualification spĂ©cifique pour accompagner l’élĂšve lors des sĂ©ances de natation ? Non, si son rĂŽle auprĂšs du jeune handicapĂ© se limite Ă  l’accompagner individuellement afin de lui apporter toute l’aide nĂ©cessaire Ă  la participation aux sĂ©ances et Ă  la rĂ©alisation des consignes de l’enseignant ou du maĂźtre-nageur. Ainsi, l’élĂšve handicapĂ© est comme tous les autres Ă©lĂšves, encadrĂ© par l’enseignant, Ă©ventuellement accompagnĂ© par un maĂźtre-nageur sauveteur dans le cadre des sĂ©ances de natation. NĂ©anmoins, si l’AVS-i accompagne l’élĂšve dans l’eau, il convient de s’assurer que l’AVS sait nager ! L’activitĂ© " piscine " est une activitĂ© scolaire. L’AVS accompagne l’élĂšve et l’aide si nĂ©cessaire, Ă  l’habillage et dĂ©shabillage. Il peut Ă©galement assurer son accompagnement dans l’eau afin de l’aider dans les diffĂ©rentes situations proposĂ©es. L’enseignant et le maĂźtre-nageur restent responsables de l’enfant. L’AVS ne fait pas partie du taux d’encadrement. RĂ©ponse de la FNASEPH Les sorties, les voyages et les classes transplantĂ©es, les fĂȘtes scolaires sont autant de projets qui participent Ă  l’enseignement dispensĂ© par les Ă©tablissements scolaires. Ces projets sont d’ailleurs bĂątis par les enseignants et sont inscrits dans le projet d’école. Ils revĂȘtent un caractĂšre obligatoire s’ils sont inclus dans le temps scolaire. Ils sont facultatifs si les horaires dĂ©passent le cadre des horaires de l’école ; mais en aucun cas l’accĂšs ne peut ĂȘtre refusĂ© Ă  l’élĂšve. L'Ă©lĂšve en situation de handicap est un Ă©lĂšve comme les autres. Avec les amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires, il doit avoir accĂšs aux mĂȘmes savoirs et ĂȘtre soumis aux mĂȘmes exigences. La participation de ces Ă©lĂšves aux sorties et voyages scolaires et aux activitĂ©s pĂ©riscolaires est un droit circulaire n° 2016-117 du 8-8-2016. D’une façon gĂ©nĂ©rale, les conditions et les amĂ©nagements liĂ©s Ă  la participation de l’élĂšve en situation de handicap doivent ĂȘtre prĂ©vus dans le cadre du PPS et dans le projet de sortie Ă©laborĂ© par l’enseignant. La question de l’accompagnement par l’AVS habituellement aux cĂŽtĂ©s de l’élĂšve peut se poser, car dans la situation actuelle, les conditions d’emploi de l’AVS ne permettent pas une grande souplesse dans son emploi du temps. L’auxiliaire de vie scolaire peut ĂȘtre amenĂ© Ă  participer Ă  la sortie, au voyage scolaire. Par contre l’accompagnement d’un le voyage scolaire avec nuitĂ©e la classe transplantĂ©e, de neige, de mer. par un AVS n’est pas toujours possible administrativement cela dĂ©pend de la nature de son contrat de travail. La participation de l’AVS dĂ©pendra donc de l’Inspection acadĂ©mique. Dans tous les cas, l’AVS ne doit pas ĂȘtre compris dans l’effectif du personnel assurant l’encadrement ou la surveillance des Ă©lĂšves. Dans tous les cas l’établissement ne peut exiger la prĂ©sence d’un parent Ă  ces sorties. Pour le cas de la cantine ou de la garderie Si l’AVS doit accompagner l’élĂšve Ă  la cantine ou Ă  la garderie, ces temps de vie Ă©tant sous la responsabilitĂ© d’une collectivitĂ© locale, une convention doit ĂȘtre Ă©tablie entre la collectivitĂ© et l’Inspection acadĂ©mique. Il est conseillĂ© d’inclure cette demande dans votre projet de vie Je veux que mon enfant aille Ă  la cantine » et/ ou Ă  la garderie. La MDPH Ă©valuera donc le besoin d’accompagnement. Les soins Ă  l’école RĂ©ponse de la FNASEPH Une procĂ©dure existe par le biais d’un PAI projet d’accueil individualisĂ©. Il a pour but d’harmoniser les conditions d’accueil des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santĂ© Ă©voluant sur de longues pĂ©riodes Ă  l’exclusion des maladies aiguĂ«s, d’allergie ou d’intolĂ©rance alimentaire et ainsi rĂ©pondre aux situations individuelles. Il permet aux Ă©lĂšves de suivre leur scolaritĂ© tout en bĂ©nĂ©ficiant de leur traitement, de leur rĂ©gime alimentaire, d’assurer leur sĂ©curitĂ© et de compenser les inconvĂ©nients liĂ©s Ă  leur Ă©tat de santĂ©. La rĂ©daction Ă©crite du PAI est l’occasion de rĂ©unir l’ensemble de l’équipe Ă©ducative pour Ă©voquer les diffĂ©rentes situations sur tous les temps de vie de l’élĂšve accueil, classe, rĂ©crĂ©ation, cantine, Ă©tude, internat, club, groupe d’intĂ©rĂȘts, activitĂ©s socioculturelles, sportives.... Le projet est mis au point sous la responsabilitĂ© du directeur de l'Ă©cole ou du chef d'Ă©tablissement. Il est conseillĂ© aux parents de rencontrer le mĂ©decin scolaire. Il est le pivot du PAI car il est le seul Ă  pouvoir partager des informations mĂ©dicales avec le mĂ©decin traitant. Son intervention permet aussi de " rassurer " les enseignants. Le PAI ne relĂšve pas d’une dĂ©cision de la MDPH. La circulaire observe que lorsque des incompatibilitĂ©s entre l'Ă©tat de santĂ© de l'enfant et les capacitĂ©s d'accueil de l'Ă©cole ou de l'Ă©tablissement sont constatĂ©es, d'autres solutions doivent ĂȘtre proposĂ©es Ă  la famille. Il est d’ailleurs prĂ©vu que les Ă©quipes enseignantes peuvent consulter l'enseignant rĂ©fĂ©rent dans une perspective d'aide Ă  l'Ă©laboration du projet d'accueil individualisĂ© en cas de maladie chronique circulaire du 17-08-06 relative au PPS. En fonction des difficultĂ©s gĂ©nĂ©rĂ©es par la maladie, il peut ĂȘtre rĂ©digĂ© un PPS. RĂ©f. texte PAI Circulaire du 18 septembre 2003 " Accueil en collectivitĂ© des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santĂ© Ă©voluant sur une longue pĂ©riode ". RĂ©ponse de la FNASEPH Un SESSAD Service d'Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e et de soins Ă  domicile est une structure mĂ©dico-sociale constituĂ©e d’une Ă©quipe de professionnels mĂ©decins, Ă©ducateurs, psychomotriciens, kinĂ©s, orthophonistes, psychologues... qui est mobile et intervient auprĂšs des jeunes soit Ă  domicile, soit en consultation, soit Ă  l’école par des interventions d'ordre mĂ©dical ou paramĂ©dical. Ce sont les parents qui doivent faire la demande d’orientation auprĂšs de la MDPH. C'est la CDAPH qui notifiera cette orientation dans le cadre du plan personnalisĂ© de compensation PPC. Pour ce qui est de l’intervention en milieu scolaire, c’est le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS qui en annoncera les termes. Il s'agit de soutenir l'enfant dans sa scolaritĂ© et dans ses apprentissages les interventions des personnels du SESSAD doivent ĂȘtre ajustĂ©es Ă  ses besoins mais Ă©galement aux conditions et aux exigences de la vie scolaire. Dans le PPS doivent figurer les conditions de mise en Ɠuvre des interventions du SESSAD dans l’établissement scolaire un certain nombre de problĂšmes pratiques, concernant les lieux, les temps, la durĂ©e, la frĂ©quence des interventions, ainsi que les modalitĂ©s des rencontres et des concertations entre les enseignants et les professionnels du SESSAD, les objectifs de chacun des acteurs pour contribuer ensemble Ă  la rĂ©alisation des apprentissages visĂ©s. Une convention de coopĂ©ration entre l’IA et l’association gestionnaire et/ou la direction du service mĂ©dico-social, doit ĂȘtre signĂ©e d’ailleurs pour bien prĂ©ciser les conditions et objectifs de cette coopĂ©ration. C’est cette convention qui notamment " autorise " les professionnels du SESSAD Ă  " entrer " dans l’école. Le SESSAD est de fait membre de l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. RĂ©f texte SESSAD circulaire n° 89-17 du 30 octobre 1989. CoopĂ©ration DĂ©cret et arrĂȘtĂ© du 2 avril 2009. RĂ©ponse de la FNASEPH Sans problĂšme dans le cas d’un suivi par un SESSAD ou un CAMSP, intervention stipulĂ©e dans le cadre du PPS et couverte par le biais de la convention de coopĂ©ration fixant les modalitĂ©s pratiques des interventions et les moyens mis en Ɠuvre par le SESSAD au sein de l’établissement scolaire. Le suivi par un professionnel libĂ©ral doit se faire prioritairement dans les locaux du praticien ou au domicile du jeune. Si toutefois le soin doit se passer dans l’établissement scolaire, ce besoin est inscrit dans le PPS. L’intervention fait l’objet d’une autorisation du chef d’établissement. Un argument ces interventions au sein de l’école peuvent se rĂ©vĂ©ler bĂ©nĂ©fiques pour Ă©viter de la fatigue Ă  l’enfant qui, si non, aurait sa rééducation aprĂšs l’école. Autre point positif l’enseignant rencontre ainsi l’autre professionnel, des Ă©changes sont possibles. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, car il n’est Ă©crit dans aucun texte qu’un enfant doit ĂȘtre propre pour entrer Ă  l’école maternelle. Selon la circulaire N° 83-082, 83-4 et 3/85/S du 29 janvier 2003 dans le § la propretĂ© n’est pas exigible pour la scolarisation en maternelle. Si la situation de handicap gĂ©nĂšre des difficultĂ©s particuliĂšres ou une impossibilitĂ© de propretĂ©, il convient de prĂ©ciser dans le PPS comment le problĂšme va ĂȘtre rĂ©solu Ă  l’école. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, cela fait partie du travail des ATSEM de s’occuper de l’hygiĂšne des Ă©lĂšves ; s’il s’agit d’un problĂšme liĂ© Ă  la situation de handicap et qui s’avĂšre ĂȘtre rĂ©gulier, il convient de bien prĂ©ciser ce besoin de change dans le cadre du PPS et de prĂ©ciser comment il va ĂȘtre rĂ©solu. RĂ©ponse de la FNASEPH Concernant le mĂ©decin scolaire, il est conseillĂ© de le rencontrer. Il peut, en connaissant la situation de handicap de votre enfant, vous aider Ă  communiquer avec l’équipe enseignante. Il peut contribuer Ă©galement Ă  rassurer cette Ă©quipe. Il est par ailleurs le seul habilitĂ© Ă  entrer en relation avec le mĂ©decin traitant ou le spĂ©cialiste qui s’occupe de votre enfant. Au cours de la scolaritĂ© de votre enfant vous serez rĂ©guliĂšrement en contact avec lui. Le psychologue ne travaille en relation directe et individuelle avec l’enfant qu’avec votre accord Ă©crit. Vous pouvez donc refuser. Le psychologue scolaire par contre peut faire une observation de votre enfant en classe parmi les autres. Si vous acceptez, sachez que les psychologues scolaires sont soumis Ă  la confidentialitĂ© qu’exige leur profession. Il faut leur demander leur compte-rendu. Ils peuvent le transmettre Ă  d’autres professionnels, avec votre accord. Habituellement, les enseignants ne reçoivent pas de compte-rendu Ă©crit par les psychologues, mais bien Ă©videmment un retour leur est fait sous la forme d’un portrait de l’élĂšve, avec les points forts et les fragilitĂ©s, auquel il est parfois possible de joindre quelques " orientations de travail " pour les Ă©lĂšves, d’attitudes Ă  privilĂ©gier. Ces Ă©lĂ©ments peuvent se rĂ©vĂ©ler utiles pour Ă©laborer le PPS. Il est nĂ©cessaire de savoir que vous pouvez fournir un bilan rĂ©alisĂ© par le psychologue de votre choix. Contactez de prĂ©fĂ©rence un psychologue compĂ©tent dans le handicap de votre enfant. Souvent, le psychologue scolaire n’est pas un spĂ©cialiste du handicap, cela peut poser des soucis de comprĂ©hension mutuelle et de passation des est important Ă©galement de veiller Ă  la confidentialitĂ© des informations Ă©changĂ©es avec le psychologue. Les voies de recours Dans le mĂȘme temps oĂč vous ĂȘtes informĂ© des dĂ©cisions de la MDPH, vous devez ĂȘtre informĂ© des voies de recours. À noter Ces dĂ©marches peuvent se rĂ©vĂ©ler complexes les associations sont lĂ  pour vous informer et vous accompagner. Vous n'ĂȘtes pas d'accord avec la dĂ©cision de la CDAPH qui vous est notifiĂ©e, recontactez la MDPH pour Le recours gracieux est une dĂ©marche de droit commun, il peut ĂȘtre formulĂ© dans les deux mois suivant rĂ©ception de la notification. Vous demandez Ă  rencontrer la commission qui a pris la dĂ©cision pour que le dossier soit réétudiĂ©. Le recours gracieux est une procĂ©dure simple et commode. Il est intĂ©ressant si le demandeur a de nouveaux arguments Ă  faire valoir par rapport Ă  la dĂ©cision initiale. La conciliation En cas de dĂ©saccord avec la dĂ©cision de la CDAPH, vous pouvez demander au directeur de la MDPH l’intervention de la personne qualifiĂ©e » chargĂ©e d’une mission de conciliation. La personne qualifiĂ©e dispose de deux mois pour mener sa mission de conciliation Ă  l’issue desquels elle rend un rapport copie Ă  l’usager et Ă  la MDPH. L’intĂ©rĂȘt de cette dĂ©marche est que la personne qualifiĂ©e aura accĂšs Ă  votre dossier, hors informations mĂ©dicales tout en Ă©tant tenue au secret professionnel. Ces deux premiĂšres possibilitĂ©s de recours permettent d’éviter dans un premier temps des dĂ©marches plus contraignantes. Le recours contentieux ou auprĂšs du tribunal du contentieux de l’incapacitĂ©, TCI Si vous pensez que la dĂ©cision de la CDAPH mĂ©connaĂźt vos droits en ce qui concerne la fixation du taux d’incapacitĂ©, l’attribution d’allocation, de carte, l’orientation scolaire, sociale en Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social, vous pouvez dĂ©poser recours devant le tribunal du contentieux de l’incapacitĂ© dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de notification de la dĂ©cision. Ou bien le recours contentieux technique de la SĂ©curitĂ© sociale Les dĂ©cisions de la CDAPH prises Ă  l’égard d’un enfant ou un adolescent handicapĂ©, ainsi que celles relatives Ă  la dĂ©signation des Ă©tablissements ou services d’accueil et aux attributions des prestations peuvent faire l’objet de recours devant la juridiction du contentieux technique de la SĂ©curitĂ© sociale. Ou le tribunal administratif Il est compĂ©tent dans les cas oĂč les dĂ©cisions de la CDAPH ne sont pas appliquĂ©es. Les rĂ©fĂ©rĂ©s Les procĂ©dures "normales" auprĂšs du Tribunal Administratif peuvent prendre entre 1 mois et 2 ans. Ceci est totalement aberrant quand on pense que nous sommes dans des dĂ©lais de scolarisation et d’annĂ©e scolaire ! Pour "accĂ©lĂ©rer », il y a plusieurs possibilitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rĂ©s notamment le rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© permettent au juge d’ordonner des mesures provisoires tendant Ă  prĂ©server en urgence vos droits. Renseignez-vous sur ces diffĂ©rentes procĂ©dures. La RĂ©ponse AccompagnĂ©e Pour Tous le Plan Global d'Accompagnement En janvier 2016, l’article 89 de la Loi de modernisation de notre systĂšme de santĂ© rĂ©glemente la mise en Ɠuvre d’un dispositif d’orientation permanent et collectif, pour que les personnes handicapĂ©es et leurs familles puissent bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©ponse globale adaptĂ©e et accompagnĂ©e dans le temps, quelle que soit la complexitĂ© ou la gravitĂ© du handicap la RĂ©ponse AccompagnĂ©e Pour Tous ». Ce dispositif permet Ă  la MDPH d’apporter une deuxiĂšme orientation Ă  celle qui existe premiĂšre Ă©tape est La rĂ©ponse idĂ©ale notifiĂ©e par la CDAPH en fonction des besoins et de votre projet de vie et inscrite dans le plan personnalisĂ© de compensation PPC. La deuxiĂšme Ă©tape vient apporter la rĂ©ponse possible celle qui sera assurĂ©e pendant un moment, construite collectivement entre vous, les parents, et des professionnels, au cours d’une rĂ©union appelĂ©e le groupe opĂ©rationnel de synthĂšse GOS formulĂ©e dans un plan d’accompagnement global PAG.Cette 2Ăšme rĂ©ponse n’est bien sĂ»r pas se prĂ©pare lorsque la premiĂšre notification n’est pas rĂ©alisable - en cas d’indisponibilitĂ© ou d’inadĂ©quation des rĂ©ponses connues sur le territoire français ex manque de place ;- en cas de complexitĂ© de la rĂ©ponse Ă  apporter au regard du handicap, ou de risque ou de constat de rupture de parcours de la personne. Elle sera validĂ©e par la CDAPH. C’est un contrat Ă©crit rĂ©digĂ© et diffusĂ© par la MDPH entre des acteurs qui s’engagent chacun pour trouver une rĂ©ponse adaptĂ©e au regard toujours de votre projet, parce que les orientations dĂ©cidĂ©es par la CDAPH ne peuvent pas se rĂ©aliser faute de places disponibles ou si le handicap est trop complexe Ă  prendre en compte. Le PAG va permettre de trouver une autre solution, en attendant que les orientations initiales de la CDAPH puissent se savoir que PAG ne peut s’élaborer sans votre accord PAG se rĂ©dige en dernier recours parce qu’aucun acteur et aucune solution n’ont pu ĂȘtre trouvĂ©s malgrĂ© les dĂ©marches effectuĂ©es et aucun partenariat entre professionnels de l’éducation, du mĂ©dico-social, du sanitaire, ... Qui demande un PAG ? Les parents par un courrier Ă  la MDPH ou par une fiche de saisine prĂ©parĂ©e par la MDPH vous renseigner auprĂšs de votre MDPH.Les professionnels peuvent Ă©galement signaler Ă  la MDPH une situation complexe et/ou qu’il y existe un risque de rupture. DiffĂ©rents Ă©lĂ©ments sont prĂ©cisĂ©s tous les acteurs qui participent Ă  l’accompagnement votre enfantles interventions de chacun qui fait quoi, quand, comment ;l’acteur qui sera en charge de coordonner le parcours la durĂ©e du PAG date d’application Ă  votre signature / date d’échĂ©ance ;les domaines d’intervention l’éducation et la scolarisation, les soins, l’appui aux aidants... Ce sont les besoins les plus urgents qui seront couverts en prioritĂ©. La MDPH convoque et rĂ©unit des professionnels et des institutions qui pourraient apporter une rĂ©ponse ou un Ă©clairage sur la situation. Cette rĂ©union s’appelle le groupe opĂ©rationnel de synthĂšse GOS. DiffĂ©rents acteurs se rĂ©unissent pour trouver ensemble une solution Ă  partir de votre projet. La situation de votre enfant va nĂ©cessiter de combiner » l’action de plusieurs acteurs complĂ©mentaires, pour apporter une rĂ©ponse concrĂšte, temporaire et locale. Il faut parfois plusieurs rĂ©unions du GOS pour co-construire un PAG, selon la situation. Le GOS ne remet pas en cause les dĂ©cisions initiales de la CDAPH mais recherche bien des solutions adaptĂ©es Ă  la situation bloquĂ©e » de votre enfant. Vous participez obligatoirement et vous pouvez ĂȘtre accompagnĂ©e par une personne de son choix. Vous pouvez aussi ĂȘtre accompagnĂ©e par une personne ressource. VĂ©rifiez auprĂšs de la MDPH l’existence de ces personnes, gĂ©nĂ©ralement issues du milieu associatif. Vous devez impĂ©rativement la rencontrer avant le GOS pur lui expliquer votre projet, les difficultĂ©s et ce que vous attendez du GOS et du PAG. Le PAG est rĂ©digĂ© par la MDPH, soumis Ă  la dĂ©cision de la CDAPH et mis en Ɠuvre par les diffĂ©rents acteurs engagĂ©s. Il est rĂ©visĂ© au moins un fois par coordonnateur de parcours veille Ă  la bonne mise en Ɠuvre du PAG. Chaque partie engagĂ©e dans le PAG peut demander la rĂ©union d’un nouveau GOS pour proposer de modifier les engagements. Il est dĂ©signĂ© parmi les acteurs du PAG au cours de la rĂ©union du GOS. Il est, en relation rĂ©guliĂšre avec vous et Ă  qui vous accordez votre coordination peut ĂȘtre assurĂ©e par vous-mĂȘme. La personne ressource peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme coordinateur de coordonnateur a la lĂ©gitimitĂ© du groupe pour assurer ses missions pendant la durĂ©e du PAG. Il s’assure du bon dĂ©roulement du vous accompagne dans la mise en Ɠuvre des solutions inscrites dans le coordonne les interventions des diffĂ©rents acteurs engagĂ©s dans le PAG. Il identifie d’éventuelles difficultĂ©s rencontrĂ©es par la personne concernĂ©e ou les professionnels. Il repĂšre les besoins et attentes d’accompagnement de la personne qui ne seraient pas encore couverts. Il est le lien et le soutien entre vous et les diffĂ©rents participe Ă  tous les GOS et rĂ©unions de suivi, et au moins une fois par an lors de la rĂ©vision annuelle rĂ©glementaire. Glossaire FNASEPH FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations au Service des ElĂšves PrĂ©sentant une situation de Handicap ARS Allocation de RentrĂ©e Scolaire Ne pas confondre avec ARS = Agence RĂ©gionale de SantĂ© ATSEM Agent Territorial SpĂ©cialisĂ© des Ecoles Maternelles AVS Auxiliaire de Vie Scolaire AVS-i Auxiliaire de Vie Scolaire ayant une fonction individuelle AVS-co Auxiliaire de Vie Scolaire accompagnant une ULIS AVS-m Auxiliaire de vie mutualisĂ©e CAF Caisse d’Allocations Familiales CAMSP Centre d’Action MĂ©dico-Sociale PrĂ©coce CDAPH ou CDA Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapĂ©es instance dĂ©cisionnelle de la MDPH CNED Centre National d’Enseignement Ă  Distance ER Enseignant RĂ©fĂ©rent EPE Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation ESS Equipe de Suivi de la Scolarisation GEVA-Sco Guide d'Ă©valuation Scolaire GOS Groupe OpĂ©rationnel de SynthĂšse IA Inspecteur d’AcadĂ©mie IEN-ASH Inspecteur de l’Éducation Nationale chargĂ© de l’Adaptation et de la Scolarisation des Ă©lĂšves HandicapĂ©s IME Institut MĂ©dico-Educatif IMP Institut MĂ©dico-PĂ©dagogique INS-HEA Institut National SupĂ©rieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes HandicapĂ©s et les Enseignements AdaptĂ©s ITEP Institut ThĂ©rapeutique Educatif et PĂ©dagogique LV1 Langue Vivante 1 MDPH Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es PAI Projet d’Accueil IndividualisĂ© PAP Projet d’Accompagnement PersonnalisĂ© PAG Plan d'Accompagment Global PPC Plan PersonnalisĂ© de Compensation PPRE Projet PersonnalisĂ© de RĂ©ussite Educative PPS Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation RAR RecommandĂ© avec AccusĂ© de RĂ©ception SAPAD Service d’Assistance PĂ©dagogique À Domicile SESSAD Service d’Education SpĂ©cialisĂ©e et de Soins À Domicile ST2S Sciences et Technologies de la SantĂ© et du Social STG Sciences et Technologies de la Gestion TCI Tribunal du Contentieux de l’IncapacitĂ© ULIS UnitĂ© LocalisĂ©e pour l’Inclusion Scolaire Ă©cole-collĂšge-lycĂ©e ex CLIS Sigles se dĂ©clinant selon les types de handicap SESSD Service d’Education et de Soins SpĂ©cialisĂ©s Ă  Domicile dĂ©ficience motrice SAFEP Service d’Accompagnement Familial et d’Education PrĂ©coce dĂ©ficience auditive SSEFIS Service de Soutien Ă  l’Education Familiale et Ă  l’IntĂ©gration Scolaire dĂ©ficience auditive SAAAS Service d’Aide Ă  l’Acquisition de l’Autonomie et Ă  la Scolarisation dĂ©ficience visuelle

Dansquels cas peut-on refuser / faire appel d'un redoublement ? En primaire comme en secondaire, les parents ont leur mot Ă  dire. Etudiez de prĂšs les critĂšres retenus par les enseignants pour

Depuis septembre, dans le pays de FougĂšres, les parents d'Ewan, en CM 1, se dĂ©battent pour obtenir la prĂ©sence d'une AVS individuelle aux cĂŽtĂ©s de leur fils. Par HervĂ© Pittoni PubliĂ© le 17 Mar 20 Ă  1740 La Chronique RĂ©publicaine En octobre dernier, Ă  l’école Ewan entourĂ© de ses parents, de son enseignant et de son ancienne assistante de vie scolaire. ©Chronique rĂ©publicaineLe combat de parents du pays de FougĂšres, Gilles Haugomat et Christine NouzarĂšde, pour que leur fils Ewan, scolarisĂ© en CM 1 et souffrant de plusieurs troubles autisme, Ă©pilepsie, maladie gĂ©nĂ©tique puisse ĂȘtre accompagnĂ© par un assistant de vie scolaire, dure depuis la rentrĂ©e de septembre 2019, en effet, la personne qui s’occupait d’Ewan Ă  l’école privĂ©e de Bazouges-la-PĂ©rouse avait Ă©tĂ© nommĂ©e dans deux autres Ă©coles. Certes, une autre AVS venait aider Ewan, mais une seule journĂ©e par semaine six heures.Jusqu’en fĂ©vrier, avec l’accord de l’enseignant, le pĂšre d’Ewan a assistĂ© son fils en classe, trois jours par semaine. Et depuis septembre, Christine NouzarĂšde et Gilles Haugomat ont multipliĂ© les dĂ©marches pour revenir Ă  la situation second a mĂȘme pu Ă©changer
 avec la secrĂ©taire d’État chargĂ©e des handicapĂ©s, Sophie Cluzel, entendue par hasard un soir sur les ondes de France 13 janvier dernier, bonne nouvelle AprĂšs cinq mois de combat et d’insistance, la Maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH a notifiĂ© une nouvelle dĂ©cision, qui octroie Ă  Ewan le bĂ©nĂ©fice d’une AVS individuelle Ă  hauteur de 75 % de son temps de scolarisation », dĂ©crit Christine notification MDPH sans effetSauf que
 depuis cette annonce rien n’a bougĂ©. Personne n’est venu en classe. Nouvelle colĂšre des parents A la rentrĂ©e de fĂ©vrier j’ai passĂ© mon temps au tĂ©lĂ©phone entre MDPH et Éducation nationale, qui se rĂ©fugie derriĂšre le PĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© Pial, nouvel intermĂ©diaire soi-disant instituĂ© pour faciliter les dĂ©marches des parents en attente d’AVS
 ».Jusqu’à ce mardi, oĂč le pĂŽle a annoncĂ© aux parents l’attribution de douze heures supplĂ©mentaires d’AVS soit 18 heures au total. On nous dit que ces heures sont attribuĂ©es au moins jusqu’au 15 mai, ce qui n’est pas rassurant pour la fin de l’annĂ©e. La proposition du Pial va Ă  l’encontre de la dĂ©cision de la MDPH puisqu’ils nous proposent un accompagnement mutualisĂ© et non individuel », regrette Christine en ce moment sur ActuDans ses dĂ©marches la maman a reçu l’appui de LaĂ«titia Meignan, conseillĂšre dĂ©partementale du canton d’Antrain. L’élue a Ă©crit Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie, aux prĂ©fet et sous-prĂ©fet, au dĂ©putĂ©, Ă  la directrice de la MDPH et à
 Brigitte Macron. Depuis la naissance de son fils polyhandicapĂ©, cette maman fait le maximum pour intĂ©grer son fils dans notre sociĂ©tĂ©. Une intĂ©gration qui passe en partie par la scolarisation [
] Les personnes qui suivent Ewan peuvent attester des progrĂšs de cet enfant. Malheureusement ces progrĂšs resteront vains s’il n’est pas suffisamment entourĂ© », alerte LaĂ«titia article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Chronique RĂ©publicaine dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.

Impassepour la famille de Yony. Cet Ă©lĂšve dys doit faire sa rentrĂ©e en CM1 mais la MDPH 62 lui refuse une AVS alors que l'Ă©cole et 2 mĂ©decins attestent de ses troubles. Ce sont donc 5 parents qui se relayeront sur les bancs de l'Ă©cole. 29 aoĂ»t 2017 ‱ PubliĂ© le 30 juin 2014par ValĂ©rie Liquet Jeunesse, Ă©ducation et formation, Social Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le dĂ©cret du 27 juin 2014 JO du 29 juin les remplace en crĂ©ant les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap AESH. Comme promis par François Hollande durant sa campagne prĂ©sidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bĂ©nĂ©ficient dorĂ©navant d'un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ© CDI, Ă  temps complet ou Ă  temps partiel. Ils sont dĂ©sormais recrutĂ©s, par le recteur d'acadĂ©mie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplĂŽme professionnel dans le domaine de l'aide Ă  la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'Ă  prĂ©sent. Sont toutefois dispensĂ©es de diplĂŽme les personnes qui justifient d'une expĂ©rience professionnelle de deux annĂ©es dans le domaine de "l'aide Ă  l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des Ă©tudiants en situation de handicap". Un arrĂȘtĂ©, publiĂ© le mĂȘme jour, fixe leur rĂ©munĂ©ration au minimum au Smic entre le Smic et l'indice brut 400 exactement. Un second arrĂȘtĂ© fixe les conditions de leur promotion et de formation, Ă  la suite d'un entretien professionnel passĂ© avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'Ă©tablissement. "DĂšs la rentrĂ©e 2014, les assistants d'Ă©ducation qui occupent la fonction d'auxiliaire de vie scolaire AVS verront progressivement leur emploi transformĂ© en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e", avait annoncĂ© l'Ă©tĂ© dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre voir notre article Auxiliaires de vie scolaire CDI "Ă  terme", et aprĂšs ? du 27 aoĂ»t 2013, reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne Ă©lectorale de 2012. Il Ă©tait temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutĂ©s Ă  partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 fĂ©vrier 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver Ă  expiration.
LAVS, aide humaine, permettrait à Anaïs de pouvoir avoir prÚs d'elle une personne qui puisse l'aider à comprendre, à reformuler Tout simplement une aide humaine. En refusant cette aide, la commission refuse à Anaïs le droit de pouvoir réussir et surtout suivre sa scolarité dans de bonnes conditions. Un soutien, un appui est

Vérifié le 04 juillet 2022 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministreL'établissement scolaire de votre enfant organise des sorties et des voyages scolaires dans un objectif pédagogique précis. Contrairement aux voyages, les sorties ne comportent pas de nuitée. A quelles conditions votre enfant peut-il y participer ? Encadrement, documents à fournir, participation financiÚre, assurance...voici les rÚgles à respecter. Elles sont différentes selon qu'il s'agisse d'une sortie réguliÚre, occasionnelle ou un voyage scolaire.

LeshĂŽpitaux privĂ©s peuvent refuser des patients en cas de non-urgence, mais les hĂŽpitaux publics ne peuvent pas refuser des soins. Les hĂŽpitaux publics, financĂ©s par l’argent des contribuables, sont tenus Ă  une norme diffĂ©rente de celle des hĂŽpitaux privĂ©s Ă  but lucratif. Cela signifie qu’un hĂŽpital public est la meilleure

Tous les internats et les Ésat restent ouverts. Pour les externats, c’est au cas par cas. Un accompagnement Ă  domicile doit ĂȘtre mis en place pour les parents gardant leur enfant chez eux. À situation sanitaire exceptionnelle, dĂ©cisions exceptionnelles. Le gouvernement a ajustĂ©, dimanche soir, les mesures concernant les personnes handicapĂ©es. Car leur Ă©tat de santĂ© les rend plus fragiles et vulnĂ©rables aux complications de santĂ©. Internats ouverts ; externats au cas par cas Les rĂ©sidents ne pourront plus sortir le week-end. Les internats pour les enfants et les adultes fonctionnant 365 jours sur 365 sont maintenus ouverts. Mais les familles sont libres d’opter pour le retour Ă  domicile de leur proche. Pour freiner la propagation du virus, les visites sont suspendues. ExceptĂ© dans certaines situations particuliĂšres pour lesquelles l’absence de lien avec un aidant serait particuliĂšrement prĂ©judiciable risque de dĂ©compensation, troubles du comportement
. De plus, les rĂ©sidents ne pourront plus sortir le week-end. Sauf exception, sous rĂ©serve d’un avis mĂ©dical. A contrario, certains externats ont d’ores et dĂ©jĂ  fermĂ© leurs portes, dĂšs ce lundi 16 mars. Cette dĂ©cision peut ĂȘtre motivĂ©e par la situation sanitaire locale. Ou la volontĂ© de l’association gestionnaire de redĂ©ployer du personnel vers les internats restĂ©s ouverts. Des indemnitĂ©s pour les parents gardant leur enfant La situation contraint ainsi de nombreux parents Ă  garder leur enfant handicapĂ© Ă  domicile. Quelle qu’en soit la raison », ils bĂ©nĂ©ficieront d’une prise en charge financiĂšre. La SĂ©curitĂ© sociale leur versera des indemnitĂ©s journaliĂšres. Surtout, les Ă©tablissements et services mĂ©dico-sociaux ont pour mission, d’organiser un service minimum d’appui aux familles ». Au plus tard pour ce lundi. Les Ésat accueillent les travailleurs Les Ésat vont rĂ©duire leur activitĂ© et mettre en place des mesures de vigilance renforcĂ©e. Les Ésat restent ouverts. Mais ils doivent mettre en place des mesures de vigilance renforcĂ©e. Ils vont organiser la rĂ©duction de leurs activitĂ©s au strict minimum. Y compris pour les mises Ă  disposition et les unitĂ©s de travail hors les murs. En tenant compte des spĂ©cificitĂ©s de cette activitĂ© professionnelle », prĂ©cise toutefois le gouvernement. Actualisation le 16 mars Ă  18h00 de nombreux lecteurs nous signalent, sur Facebook, que leur Ésat a fermĂ©. Actualisation le 17 mars suite au confinement mis en place Ă  compter de ce 17 mars, d’autres Ésat ont fermĂ© leurs portes. Mais certains continuent d’assurer une activitĂ© minimum. Les centres de rééducation professionnelle fermĂ©s Ces centres ainsi que ceux de prĂ©-orientation ont fermĂ© leurs portes. Chaque fois que possible », les stagiaires bĂ©nĂ©ficieront d’une formation Ă  distance. Un accueil temporaire pour les personnes ne pouvant rester Ă  domicile Le gouvernement annonce Ă©galement une mobilisation des solutions d’accueil temporaire, dans les Ă©tablissements, afin de recevoir, au besoin, les personnes isolĂ©es ne pouvant rester Ă  domicile. Cela peut concerner celles dont le proche aidant serait malade. Ou bien encore les cas oĂč une personne en situation de handicap vivant seule, dans sa famille, ou dans un habitat partagĂ©, ne disposerait plus d’une continuitĂ© d’accompagnement suffisante Ă  son domicile ». Les MDPH doivent traiter les demandes de PCH en urgence Les MDPH n’assurent plus d’accueil physique. © CD29 – F. Betermin Il n’y a plus d’accueil physique dans les Maisons dĂ©partementales des personnes handicapĂ©es MDPH. Hormis dans les seuls cas de rendez-vous justifiĂ©s car situation d’urgence. Les MDPH doivent donc mettre en place un accueil tĂ©lĂ©phonique renforcĂ©. Et adapter les modalitĂ©s de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH pour qu’elles puissent prendre les dĂ©cisions urgentes. De plus, les demandes des personnes que l’épidĂ©mie contraint Ă  revenir Ă  domicile, et jusque-lĂ  accueillies en Ă©tablissement mĂ©dico-social, vont bĂ©nĂ©ficier d’un circuit de traitement court. Les demandes de prestation de compensation du handicap PCH doivent ĂȘtre, dans ce cadre, traitĂ©es sans dĂ©lai », demande le gouvernement. Il y a en effet urgence Ă  organiser, et Ă  financer, l’aide humaine nĂ©cessaire. Un systĂšme de gardes d’enfants pour les professionnels du mĂ©dico-social Les professionnels mĂ©dico-sociaux comptent parmi les personnels prioritaires pour bĂ©nĂ©ficier des systĂšmes de gardes d’enfants organisĂ©s par l’Éducation nationale et ses partenaires. Ils peuvent s’inscrire sur le site pour demander une place d’accueil.

Eloaha Ă©crit: henriette a Ă©crit: Si son handicap est reconnu, il peut, comme tout autre Ă©lĂšve handicapĂ©, bĂ©nĂ©ficier d'un AVS. Oui, en thĂ©orie. Sauf que si ses parents ne se battent pas pour, il risque de ne pas avoir d'AVS Ă  temps plein MĂȘme si les parents se battent d'ailleurs :| ; les parents de mon collĂšge sont trĂšs pugnaces Ă  ce niveau (Ă 

En Ă©coutant tous les marronniers de rentrĂ©e sur toutes les chaĂźnes et en Ă©tant tombĂ©e hier soir sur un dĂ©bat enregistrĂ© visiblement en juin sur la chaĂźne parlementaire, on voit que tous ceux qui veulent changer » et rĂ©nover » l’école pour redonner de l’attractivitĂ© au mĂ©tier d’enseignant ne connaissent rien Ă  son essence mĂȘme qui est la transmission des connaissances et ils se f.. d’ailleurs des connaissances en gĂ©nĂ©ral, probablement parce qu’ils pensent que leur propre culture suffisante est personnellement acquise sans aide extĂ©rieure ils raisonnent en terme d’industrie heures, rendement, coĂ»ts - pensant Ă  augmenter les horaires des professeurs lĂ  oĂč il faudrait augmenter les horaires matiĂšres, rĂ©duire les vacances pour former les professeurs Ă  internet, lĂ  oĂč il faudrait leur laisser le temps de mettre Ă  jour leurs connaissances dans ma matiĂšre de lire et rĂ©flĂ©chir et d’ailleurs de se ressourcer nerveusement car oui il le faut pour tenir bon et enfin, arme massive, les primes au mĂ©rite comme si l’éducation des enfants demandait des exploits spĂ©ciaux aux enseignants et non la tranquillitĂ© quotidienne du travail bien fait. Bref ceux qui pensent politiquement l’école sont Ă  la fois trop paresseux intellectuellement pour s’en informer vraiment ou ne le peuvent pas car ils sont par trop formatĂ©s intellectuellement pour imaginer d’autres recettes que celles imaginĂ©es dans le monde industriel pour produire plus de saucissons au meilleur coĂ»t . C’est exactement pareil qu’à l’ n’ose reprendre la rĂ©flexion Ă  partir de lĂ  oĂč on s’est fourvoyĂ©s avec une belle utopie le collĂšge unique, la massification et l’écrasement de toute la structure y compris universitaires par une masse d’élĂšves mal formĂ©s Ă  tout et qui n’ont aucune chance de rĂ©ussite - et finalement la seule Ă©galitĂ© oĂč on a progressĂ© est l’égalitĂ© dans l’échec. MĂȘme la question des rĂ©munĂ©rations en dĂ©pend puisqu’on ne peut payer convenablement une profession qui s’est elle aussi massifiĂ©e et que l’on ne cesse de dĂ© professionnaliser par des recrutements sans qualifications suffisantes
Bon courage Ă  ceux qui oseraient y rĂ©flĂ©chir
.DerniĂšre Ă©dition par IphigĂ©nie le Mer 24 AoĂ» 2022 - 704, Ă©ditĂ© 2 foisManu7Érudit valle a Ă©crit Manu7 a Ă©critAujourd'hui, c'est la loterie, ceux qui sont contratuels depuis 2 ou 3 ans tiennent relativement bien la route, car sinon ils sont Ă©cartĂ©s mais comme la crise devient Ă©norme on commence aussi Ă  garder dans le circuit des contractuels malgrĂ© les avis dĂ©favorables des CDE !!! On marche sur la tĂȘte, on voit de tout c'est vraiment inquiĂ©tant, j'ai dĂ©jĂ  vu des Ă©lĂšves me demander de venir plus souvent remplacer un contractuel les larmes aux yeux... Et au passage, je me dis que si tous les contractuels pouvaient passer 5 Ă  10 minutes devant un IPR pour ĂȘtre recrutĂ©s cela ne ferait pas de mal car on oublie que beaucoup ne passent mĂȘme pas par ce dispositif et on se retrouve parfois avec des cas trĂšs limite totalement incompĂ©tents voire presque dangereux. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'estimer les possibilitĂ©s qu'un contractuel soit compĂ©tent et d'en conclure qu'elles sont trop basses pour ce qui serait idĂ©al c'est la loterie. Le problĂšme est qu'un contractuel n'a pas Ă©tĂ© recrutĂ© selon la procĂ©dure statutaire, point les "Ă©preuves" de sĂ©lection ont Ă©tĂ© autres et son recrutement n'a pas permis a tous les candidats de concourir librement, c'est peut imaginer une situation oĂč tous les contractuels seraient largement plus diplĂŽmĂ©s que les titulaires, par exemple c'est peut-ĂȘtre le cas ça ne change rien au fait que leur prĂ©sence est, selon l'architecture institutionnelle, une exception, et que le contrat ne peut pas ĂȘtre vu comme une alternative au statut. Je suis totalement d'accord avec toi, mais j'abordais une autre facette du problĂšme, dans la rĂ©alitĂ© tout comme Ă  France TĂ©lĂ©com, quand on casse le statut mis en place on se retrouve toujours au final avec une Ă©norme proportion d'incapables. Et je pense sincĂ©rement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es avait eu le mĂȘme dĂ©bat dans le premier dĂ©grĂ© avec la mise en place des FAPE, je me souviens que sur France Inter un cĂ©lĂšbre pĂ©dopsychiatre disait que les PE Ă©taient inquiets car ils avaient peur que des personnes moins qualifiĂ©e soient meilleurs qu'eux... Les PE avaient simplement peur que des personnes incompĂ©tentes soient responsables des enfants, et la rĂ©alitĂ© leur a donnĂ© raison, en dehors de quelques intervenants qui proposaient des activitĂ©s enrichissantes et qui souvent ne restaient pas longtemps, le reste Ă©tait d'un niveau ridicule et dans ma commune les adjoints au maire s'arrachaient les cheveux pour faire comprendre qu'il Ă©tait essentiel de ne pas partir avant l'arrivĂ©e des parents Ă  la fin de la sĂ©ance. zigmag17VĂ©nĂ©rable Cleroli a Ă©crit Sliv a Ă©critBonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil pour la rĂ©union de la cellule qui gĂšre les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt derniĂšres minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellĂ© un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidĂ©lisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en prioritĂ© sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une lĂ©gende urbaine... Je ne crois pas que l'extrait vidĂ©o ait Ă©tĂ© postĂ©, le voici unamusedAuverlot, recteur de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil, explique au ministre Ndiaye qu'il s'assoit dans certains cas sur les statuts des profs et de la Fonction Publique Notre politique, ça a Ă©tĂ© de fidĂ©liser les contractuels et de les faire passer avant les titulaires »SNESFSU green_apple Du pognon pour les profs! moneybag Ithyphallique August 23, 2022 Manifestement le Recteur a bien accompli la mission qui lui a Ă©tĂ© confiĂ©e et "cela" plaĂźt. vous dĂ©couvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur m’avait parlĂ© de ce problĂšme dans mon acadĂ©mie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloquĂ©s au profit de contractuels dans certains lycĂ©esbeaverforeverHabituĂ© du forumSi vous allez faire un tour sur Canope, vous trouverez plein de formations pour les contractuels, soit gĂ©nĂ©ralistes qu'est-ce qu'un CPE ? Qu'est-ce qu'un chef d'Ă©tablissement? ou par IphigĂ©nie a Ă©critMais vous dĂ©couvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur m’avait parlĂ© de ce problĂšme dans mon acadĂ©mie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloquĂ©s au profit de contractuels dans certains lycĂ©es A cette Ă©chelle oui, je le dĂ©couvre. Je pensais que c'Ă©tait rare, un pis-aller; pas que c'Ă©tait devenu une mĂ©thode. On en parlait et j'ai dĂ©couvert cette situation ici, en lisant des tĂ©moignages .CaroNiveau 9 les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! valleFidĂšle du forum Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă  signer un contrat avec l'ÉN ???zigmag17VĂ©nĂ©rable valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă  signer un contrat avec l'ÉN ??? Par choix il me semble que c'est pour ne pas subir le systĂšme des mutations non?JacqMonarqueLa pĂ©nurie a Ă©tĂ© organisĂ©e depuis plus de 20 ans, la contractualisation Ă©tait mĂȘme prĂ©sentĂ©e par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'Ă©poque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivitĂ© du mĂ©tier, la difficultĂ© Ă  muter et la difficultĂ© Ă  recruter causes et consĂ©quences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence Ă  se voir sage Manu7 a Ă©crit Et je pense sincĂ©rement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. C'est basĂ© sur quoi ? Ton observation personnelle ?C'est uniquement les contractuels ou les nouveaux titulaires sont aussi en dessous de ceux des annĂ©es 2000 ?zigmag17VĂ©nĂ©rable Jacq a Ă©critLa pĂ©nurie a Ă©tĂ© organisĂ©e depuis plus de 20 ans, la contractualisation Ă©tait mĂȘme prĂ©sentĂ©e par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'Ă©poque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivitĂ© du mĂ©tier, la difficultĂ© Ă  muter et la difficultĂ© Ă  recruter causes et consĂ©quences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence Ă  se voir lourdement. C'est ça. Le cĂŽtĂ© public, assumĂ©, auto-satisfait, du ministre, des recteurs et consorts, colore la contractualisation de soufre et de dĂ©sespoir je m'entraine pour le prochain Printemps des PoĂštes !En attendant, tout le monde va bien du forum valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă  signer un contrat avec l'ÉN ??? Peut-ĂȘtre qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas ratĂ© le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restĂ©e contractuelle par du forum Lowpow29 a Ă©crit valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă  signer un contrat avec l'ÉN ??? Peut-ĂȘtre qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas ratĂ© le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restĂ©e contractuelle par choix. Mais ça en revanche semble comporter un jugement gĂ©nĂ©ral sur les collĂšgues il y aurait des contractuels "par obligation" qui ont ratĂ© le concours, qui peuvent bouger mais n'en ont pas envie, etc. et des contractuels "par choix" qui n'ont pas tentĂ© le concours ou qui l'ont eu, qui sont contraints de rester dans une commune..., avec le sous-entendu que les contractuels "par choix" sont les "bons", je serait comme dire qu'il y a des titulaires "par choix" qui ont eu le poste souhaitĂ©, ou qui avaient dĂ©jĂ  un travail et on choisi de se reconvertir... et "par contrainte" mutĂ©s par extension ou qui ont eu le concours parce que c'Ă©tait la suite "logique" Ă  leurs Ă©tudes.CaroNiveau 9Aucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tentĂ© le concours. J'ai trĂšs vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon Ă©poux Ă  l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon du forum Caro a Ă©critAucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tentĂ© le concours. J'ai trĂšs vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon Ă©poux Ă  l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon choix. Mais quels sont les contractuels qui ne le sont pas "par choix" ?RuthvenGuide spirituelSophie VĂ©nĂ©titay fait le job dans sa rĂ©action Ă  la vidĂ©o de D. Auverlot et opportunisme en instrumentalisant la crise de recrutement pour aller toujours plus loin dans la remise en cause du statut et en piĂ©tinant les droits des titulaires. Inadmissible !Le statut de fonctionnaire donne des obligations mais aussi des droits. Il s’inscrit dans la conception d’un fonctionnaire citoyen. Et c’est peut-ĂȘtre ça qui dĂ©range, vu l’entreprise de casse du statut et de promotion de la contractualisation menĂ©e par depuis les luttes Ă  venir, la dĂ©fense du statut sera centrale. C’est dĂ©fendre nos droits, mais aussi une certaine conception du service public ambitieuse, dĂ©mocratique et au service de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral."CaroNiveau 9J'ai croisĂ© certains contractuels qui ne parviennent pas avoir le concours et donc qui ne le sont donc pas par choix. Lisak40FidĂšle du forumCaro C'est Ă©tonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisĂ©, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement Ă  tort ou Ă  raison qu'ils n'ont pas les capacitĂ©s pour pour le rĂ©ussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon Ă©tabliseement des problĂšmes de nationalitĂ© contractuels non citoyens europĂ©ens. La plupart des contractuels croisĂ©s passent le concours assez rapidement quand mĂȘme, et souvent le rĂ©ussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. AprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă  fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels...DerniĂšre Ă©dition par Lisak40 le Mer 24 AoĂ» 2022 - 846, Ă©ditĂ© 1 foisvalleFidĂšle du forum Lisak40 a Ă©critCaro C'est Ă©tonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisĂ©, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement Ă  tort ou Ă  raison qu'ils n'ont pas les capacitĂ©s pour pour le rĂ©ussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon Ă©tabliseement des problĂšmes de nationalitĂ©s contractuels non citoyens europĂ©ens. La plupart des contractuels croisĂ©s passent le concours assez rapidement quand mĂȘme, et souvent le rĂ©ussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. AprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă  fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels... Je pense surtout que tout travailleur est fini lĂ  oĂč il est pas une suite de choix contraints. Quelqu'un en reconversion qui aurait Ă©chouĂ© au concours pourrait se dire "j'ai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de postuler en tant que contractuel par choix, alors que Caro est juste devenue enseignante afin de pouvoir suivre son conjoint". C'est comme classer les titulaires selon le nombre de fois qu'ils ont tentĂ© le concours, ou dire qu'on est certifiĂ© ou agrĂ©gĂ© "par choix" puisqu'on aurait pu tenter le concours de Perdir alors qu'on en connaĂźt qui ne le sont pas "par choix" parce qu'ils ont essayĂ© un concours du ministĂšre des finances et ont on a tous fait des choix. Autant je comprends trĂšs bien le deuxiĂšme post oĂč Caro explique qu'elle ne regrette pas son choix, autant s'exclamer qu'elle est contractuelle "par choix !" me paraĂźt crĂ©er des catĂ©gories peu c'est un HS, je crains, donc j'arrĂȘte, mĂȘme s'il y a un lien avec la rentrĂ©e comme quoi il serait mieux n'avoir jamais tentĂ© un concours plutĂŽt que ne l'avoir pas eu, puisqu'on devient un simple travailleur "par dĂ©faut".DerniĂšre Ă©dition par valle le Mer 24 AoĂ» 2022 - 843, Ă©ditĂ© 3 foisCaroNiveau 9Lisak 40 C'est valable en France mĂ©tropolitaine ce que tu avances, c'est vrai. Par contre, ce n'est pas le cas pour l' 9Tout Ă  fait d'accord avec toi Valle. Bonne reprise Ă  tous / toutes. Pour ma part, je suis toujours en attente d'une affectation et le stress commence Ă  Lisak40 a Ă©critAprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă  fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels... Certains ne veulent pas subir le systĂšme de mutations. Certes, rester en RP est gĂ©nĂ©ralement possible, mais quand on est titulaire, on peut ĂȘtre loin de la zone visĂ©e et on ne peut pas refuser des postes. Lisak40FidĂšle du forumEn effet Caro Je ne connais pas la situation en OM, ni mĂȘme dans les autres acadĂ©mies. Et pour le coup tu fais partie des contractuels qui ne passent pas le concours pour pouvoir rester avec leur conjoint, ce qui me semble un raison tout Ă  fait normale et comprĂ©hensible et de toutes les façons je ne cherche pas Ă  juger, mais Ă  comprendre. Bon courage pour la suite !Jenny En effet, je n'avais pas pensĂ© Ă  cet Ă©tat de fait, toutefois cela me semble quand mĂȘme une raison difficile Ă  comprendre car il est trĂšs facile d'obtenir CrĂ©teil ou Versailles, et si on est motorisĂ© se dĂ©placer dans l'acadĂ©mie n'est Ă  priori jamais trop difficile. Si on est mutĂ© Ă  Paris, lĂ  encore avec les transports en commun le dĂ©placement n'est pas un problĂšme. C'est justement une des raisons qui me fait rester en RP je ne peux pas conduire mĂ©dicalement dĂ©conseillĂ©. Alors certes il y a mĂȘme en RP des coins plus difficile Ă  joindre que d'autres, mais Ă  ma connaissance aucun qui soit totalement inaccessible en transports. OU bien je n'ai pas compris ton message ?DerniĂšre Ă©dition par Lisak40 le Mer 24 AoĂ» 2022 - 855, Ă©ditĂ© 1 foisBaldredFidĂšle du forumL'Ă©tat des lieux du recours aux contractuels sur France Info au mieux des candidats repĂȘchĂ©s plutĂŽt qu'issus de job dating, au mieux 4 jours de formation ... ou rien, au mieux une affection.... ou pas...J'ai dĂ» manquer l'info c'est quand notre journĂ©e de grĂšve ? Certains contractuels veulent Paris intra muros. Dans ma matiĂšre, ce n'est pas simple Ă  obtenir, loin de lĂ . Certains disent qu'ils refusent les services partagĂ©s... Certains postes trĂšs confortables sont bloquĂ©s pour les contractuels. Un CDE peut plus facilement garder un contractuel qu'un TZR. Sur les salaires... oui, l'acadĂ©mie oĂč un stagiaire ou nĂ©tit sur 3 ne rejoint pas son poste... Sujets similairesWeek-end de rentrĂ©e, vendredi aprĂšs-midi, mois de juin, 2eme jour de prĂ©-rentrĂ©e Jean-Michel Zakhartchouk, retraitĂ©, invite les enseignants Ă  travailler nouveau pour les AVS et AED les AVS deviennent AESH, et les AED pourront remplacer les et suppressions de postes Ă  la rentrĂ©e chiffres primaire et secondaireLa pĂ©nurie des enseignants de Math existe-t-elle dans les lycĂ©es privĂ©s ?Secondaire - RentrĂ©e 2012 280 enseignants recrutĂ©s Ă  la rentrĂ©e 2012Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Bonjourje vous conseillerai de demander Ă  l'agefiph de donner a votre une AVS (assistante de vie scolaire) comme sa il pourra continuer de suivre un cursus normal avec en plus un soutient pour l'aider a combler ses difficultĂ©s.
Il y a sĂ»rement beaucoup d'autres enfants en MS qui ne comprennent pas 2 consignes dans une mĂȘme phrase, et qui n'ont pas d'AVS. Le psy normalement a dĂ» faire passer des tests un peu plus complets ? Des tests de QI ? Ils ne mesurent que ce qu'ils mesurent, mais dĂ©jĂ  ils seront objectifs lĂ -dessus normalement. Quand il ne bouge pas, il est mentalement inactif ou observateur ? Si je comprends bien, l ecole sait dĂ©jĂ  quel autre enfant a besoin d une avs mutualisee, l ecole a du convoquer d autres parents oĂč ils ont proposĂ© avs mutualisee. Si les 2 familles acceptent il y aura donc avs mutualisee qui soulagera le futur prof. Si une famille sur 2 accepte. Que se passe t il ? J'en sais rien, c'est bizarre. Peut-ĂȘtre qu'ils anticipent sur le fait que s'ils font une demande d'AVS avec juste ce qu'ils ont lĂ , on leur refusera au motif qu'il y a des cas plus prioritaires. Mais que s'ils demandent une personne pour deux enfants le dossier aurait une chance de passer. Dans ce cas il faudrait trouver un 2Ăšme enfant Ă  problĂšme. L'ont-ils ? Vont-ils en trouver un autre pour faire la variable d'ajustement du tien ? Ou es-tu la variable d'ajustement de l'autre ? Difficile Ă  dire. D'ailleurs il n'est pas certain que deux cas aussi lĂ©gers et peu documentĂ©s mĂ©dicalement suffisent Ă  obtenir une AVS pour deux. Un seul enfant avec un handicap plus envahissant et clairement Ă©tabli pourrait ĂȘtre jugĂ© prioritaire sur deux cas que la maĂźtresse peut gĂ©rer, surtout si aucun Ă©lĂ©ment objectif n'indique que ça ne peut pas s'arranger tout seul pour les deux. C'est pour ça que je trouve qu une avs pour ça c est bof sachant que exp,iquer plusieurs fois des consignes c est le taf du prof et asem. Et j ai tres peur j avoue, que l avs soit pa au top c est Ă  dire , elle ou lui mĂȘme avec leger handicap. J en ai trop vu ! Ca se passe quand mĂȘme sous l'autoritĂ© de l'enseignante. Ne pas savoir faire face Ă  un handicap psychiatrique ou autistique sĂ©vĂšre, c'est possible, lĂ  si c'est juste stimuler et rĂ©pĂ©ter les consignes, c'est banal.
Letribunal administratif. Les parents ont aussi la possibilitĂ© d’exercer un recours contentieux en saisissant le Tribunal administratif, afin de faire reconnaĂźtre la responsabilitĂ© de l’Etat et d’obtenir la rĂ©paration du prĂ©judice subi par eux-mĂȘmes et par leur enfant. Mon fils va avoir 4 ans mais est atteint de troubles psychomoteurs pour lesquels il est suivi depuis 2 ans1/2. En raison de ces troubles et d'un commun accord entre nous ses parents, l'enseignante et l'Ă©quipe mĂ©dicale qui le suit, en septembre dernier, il a fait sa rentrĂ©e mais tout au long de l'annĂ©e est allĂ© Ă  l'Ă©cole de maniĂšre trĂšs partielle seulement 2 demi matinĂ©es / semaine. En FĂ©vrier/Mars, l'Ă©quipe pĂ©dagogique a demandĂ© une AVS pour cette rentrĂ©e 2009. On l'a obtenue sans difficultĂ©. Sauf que... sauf que... L'organisme qui juge de la nĂ©cessitĂ© ou pas de l'AVS est DIFFERENT de celui qui les "gĂšre". Ce qui signifie que, sur le papier, on l'a, et pas dans les faits. A ce jour, une semaine avant la RentrĂ©e, on ne sait toujours pas si oui ou non une AVS est dĂ©signĂ©e pour notre enfant. On ne sait donc pas non plus si oui ou non notre enfant fera sa rentrĂ©e, et si oui, quand. On ne sait pas non plus comment nous organiser, s'il faut ou pas prendre une joiurnĂ©e pour la RentrĂ©e et quand, etc.... Je trouve cela inadmissible. Et aprĂšs, tout le monde fera de beaux discours sur l'intĂ©gration des handicapĂ©s -et des enfants handicapĂ©s- dans la CitĂ©. Pour les parents, qui tous les jours doivent faire face et assumer les difficultĂ©s de leur enfant, s'ajoutent les incertitudes engendrĂ©es par des institutions et administrations pour qui nous ne sommes que des N°. VoilĂ , c'Ă©tait un coup de gueule !
Toutsavoir ou presque sur les amĂ©nagements scolaires : PAP, PPS, PAI, PPRE . Les Ă©lĂšves prĂ©sentant des difficultĂ©s cognitives (« dys », TDA/H) ou psychologiques (refus scolaire anxieux, dĂ©pression ) peuvent prĂ©tendre Ă  des amĂ©nagements afin d’adapter la scolaritĂ© Ă  leurs besoins et Ă  leurs capacitĂ©s. En fonction de la
Impasse pour la famille de Yony. Cet Ă©lĂšve dys doit faire sa rentrĂ©e en CM1 mais la MDPH 62 lui refuse une AVS alors que l'Ă©cole et 2 mĂ©decins attestent de ses troubles. Ce sont donc 5 parents qui se relayeront sur les bancs de l'Ă©cole. Pas d'AVS pour Yony, 9 ans ? Chaque annĂ©e, la rentrĂ©e scolaire amĂšne son lot de dĂ©sillusions et autres dĂ©rapages en matiĂšre de scolarisation des enfants handicapĂ©s. Des impasses que la mobilisation des parents, portĂ©s par des associations, parviennent en gĂ©nĂ©ral Ă  dĂ©bloquer. Mais le cas de Yony Legault semble rencontrer des rĂ©ticences importantes alors que toutes les portes ont Ă©tĂ© poussĂ©es, y compris celle du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental 62 Pas de Calais. 2 000 euros par an en libĂ©ral Yony est un enfant "dys", qui doit faire sa rentrĂ©e en CM1. Son trouble du geste ainsi que des problĂšmes importants au niveau moteur l'empĂȘchent d'Ă©crire correctement, auxquels sont associĂ©s des troubles du comportement. Il y a quelques mois, un bilan en libĂ©ral est rĂ©alisĂ© par un ergothĂ©rapeute afin de trouver des pistes de compensation ; faisant part de difficultĂ©s majeures en motricitĂ© fine, et Ă©tayĂ© par le certificat mĂ©dical d'une neuropĂ©diatre de l'hĂŽpital de Lens, il prĂ©conise alors un suivi urgent en ergothĂ©rapie. 120 euros le bilan et des sĂ©ances Ă  40 euros, non remboursĂ©s ; le premier devis atteint prĂšs de 2 000 euros par an, somme que la famille est incapable de payer. Le professionnel Ă©voque par ailleurs l'utilisation de matĂ©riel informatique adaptĂ©. Sur le plan mĂ©dical, Yony est suivi par le CMPP centre mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogique de LiĂ©vin. MalgrĂ© le soutien apportĂ© par la structure Ă  cette famille en dĂ©tresse, les difficultĂ©s du garçon ne peuvent ĂȘtre prises en charge car le centre ne dispose ni de neuropsychologue ni d'ergothĂ©rapeute. Yony ne souffre, surtout, d'aucun trouble psychique. 2 refus de la MDPH Face Ă  cette situation, en dĂ©cembre 2016, le Collectif Emilie 62 encourage la famille Ă  dĂ©poser un dossier auprĂšs de la MDPH pour bĂ©nĂ©ficier de soins adaptĂ©s ergothĂ©rapie en libĂ©ral et, Ă©ventuellement, bilan neuropsy et suivi et d'une AVS. La situation de souffrance scolaire Ă©tant avĂ©rĂ©e, son Ă©cole Jacques PrĂ©vert, Ă  LiĂ©vin, dĂ©cide d'appuyer cette demande par Ă©crit. L'Ă©quipe pĂ©dagogique assure que le garçon a des capacitĂ©s intellectuelles qui lui permettent de suivre un cursus scolaire ordinaire. En premiĂšre instance, la CDAPH Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es 62 refuse tout en bloc ; ni AVS ni Allocation d'Ă©ducation de l'enfant handicapĂ© AEEH. PlutĂŽt un PPS Le mĂ©decin traitant de Yony rĂ©dige Ă  son tour un certificat mĂ©dical pour tenter un recours gracieux. Lors cette seconde procĂ©dure, au printemps 2017, la CDAPH dĂ©cide, cette fois ci, d'accorder l'AEEH de base, soit 130,51 euros par mois, qui ne suffisent pas Ă  couvrir les frais engagĂ©s en libĂ©ral, d'autant qu'un bilan et des sĂ©ances de psychomotricitĂ© sont Ă©galement nĂ©cessaires ; une campagne de financement participatif est alors lancĂ©e sur le Net. La commission continue nĂ©anmoins de refuser l'attribution d'une AVS et propose, Ă  la place, un plan personnalisĂ© de scolarisation PPS, c'est Ă  dire la crĂ©ation d'une Ă©quipe dĂ©diĂ©e au sein de l'Ă©tablissement avec un enseignant rĂ©fĂ©rent et un suivi continu. Selon Mireille Delbar, membre du collectif, elle-mĂȘme mĂšre de deux enfants dys, "Yony ne serait donc pas assez "handicapĂ©" alors que l'Ă©cole elle-mĂȘme confirme l'importance de ses troubles. Il est bon Ă  l'oral, il lui faut simplement un AVS le temps de la rééducation." Point de vue de la MDPH De son cĂŽtĂ©, la MDPH 62 estime avoir menĂ© "une Ă©valuation spĂ©cifique aux besoins de l'enfant", avec les reprĂ©sentants de l'Education nationale, l'ARS et du secteur associatif, recevant par ailleurs la famille et les membres du collectif. Virginie Piekarski, directrice adjointe en charge de l'accompagnement des publics, assure que "au vu du dossier, le recours Ă  une AVS n'Ă©tait pas pertinent et le PPS suffisant, dans un premier temps, pour amĂ©nager la scolaritĂ© de Yony". Elle prĂ©cise que la "situation de l'enfant pourrait ĂȘtre revue si d'autres besoins Ă©taient repĂ©rĂ©s aprĂšs la premiĂšre rĂ©union de l'Equipe de suivi de scolarisation ESS de son Ă©cole qui interviendra au premier trimestre de l'annĂ©e scolaire". Elle affirme par ailleurs que "la MDPH 62 n'a pas un taux de rejet supĂ©rieur Ă  d'autres dĂ©partements sur cette prestation". Le DĂ©fenseur des droits alertĂ© "Lutter contre ce systĂšme dans le 62 semble impossible, conteste Karine HĂ©guy, l'une des initiatrices du Collectif Émilie handicap. MalgrĂ© tout, nous estimons que Yony ne peut ĂȘtre condamnĂ© pour ce manque de structure mĂ©dico-sociale adaptĂ©e et de bienveillance. Nous sommes actuellement Ă  la croisĂ©e des chemins soit cet enfant est accompagnĂ© convenablement pour compenser son handicap et un avenir autonome et Ă©quilibrĂ© pourra ĂȘtre envisagĂ©, soit nous suivons les prĂ©conisations de la commission, sans aide scolaire et sans suivi adaptĂ©, et, lĂ , la perte de chance -terme de la loi de 2005- sera, Ă  notre avis, consĂ©quente." Le collectif a, dans ce contexte, saisi le DĂ©fenseur des droits le 26 juillet 2017, qui dit suivre ce dossier sans qu'aucune rĂ©ponse n'ait, pour le moment, Ă©tĂ© apportĂ©e. 5 mamans en guise d'AVS Une autre action reste possible auprĂšs de la justice mais avec au moins deux ans d'attente. "Or c'est maintenant qu'il faut agir !", s'indigne Mireille Delbar. "Notre dĂ©marche n'est pas de juger un systĂšme ou les structures mais d'aider cet enfant", renchĂ©rit Karine HĂ©guy. Face Ă  une solution jugĂ©e inadaptĂ©e, alors que la rentrĂ©e approche, des parents d'Ă©lĂšves ont donc dĂ©cidĂ© de faire avec les moyens du bord et de se relayer dans le rĂŽle d'AVS. Un planning est d'ores et dĂ©jĂ  Ă©laborĂ©, par demi-journĂ©e, qui mobilise cinq d'entre eux, dont la maman de Yony. Une rentrĂ©e bancale mais Ă  l'Ă©cole, coĂ»te que coĂ»te !"Tous droits de reproduction et de reprĂ©sentation rĂ©servĂ©s.© Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste I49RGO.
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