Membrede l'AcadĂ©mie depuis 2004, le journaliste Bernard Pivot fut Producteur-prĂ©sentateur Ă  la tĂ©lĂ©vision de nombreuses Ă©missions littĂ©raires dont Ouvrez les guillemets, Ah ! vous Ă©crivez, Apostrophes, Bouillon de culture, Double je. Il fut par ailleurs Organisateur et Co-prĂ©sentateur du Championnat de France d'orthographe de langue Bernard Pivot a la mine gourmande quand il parle de livres il vivra mercredi son premier prix Goncourt en tant que prĂ©sident de la cĂ©lĂšbre AcadĂ©mie, oĂč il siĂšge depuis dix ans, un rĂŽle qu'il assume avec "fiertĂ©", passion et sĂ©rieux. Ex-icĂŽne de la tĂ©lĂ©vision avec le cultissime "Apostrophes", fou de littĂ©rature, le plus cĂ©lĂšbre passeur de livres du PAF avait Ă©tĂ© Ă©lu jurĂ© Goncourt en 2004. Il Ă©tait le premier non Ă©crivain de l'AcadĂ©mie. Ses pairs n'ont pas regrettĂ© leur choix. "C'est un personnage d'une telle raretĂ©, qui a tant fait pour la littĂ©rature", rappelait Edmonde Charles-Roux, en lui passant, le 7 janvier 2014, le flambeau de la prĂ©sidence. "Je n'ai jamais Ă©tĂ© un homme de pouvoir, mais un homme d'influence. L'influence est plus subtile", dit Ă  l'AFP Bernard Pivot, 79 ans, Ă©galement chroniqueur littĂ©raire au JDD. "Etre prĂ©sident c'est une fiertĂ©!". "Ma prĂ©sidence sera dans la continuitĂ© de celle d'Edmonde. Elle a restaurĂ© le prestige et la rĂ©putation du Goncourt", ajoute Pivot, qui a passĂ© l'Ă©tĂ© Ă  lire et Ă©changer avec les autres jurĂ©s du plus convoitĂ© prix littĂ©raire français. Le prĂ©sident donne le "la" dans son petit royaume et reprĂ©sente l'AcadĂ©mie. Mercredi, au 1er Ă©tage de chez Drouant oĂč les dix "couverts" dĂ©libĂšrent en dĂ©jeunant ils le font aussi le premier mardi de chaque mois, hors Ă©tĂ©, la voix du prĂ©sident pourra compter double si le jury ne parvient pas Ă  dĂ©partager les finalistes. EntrĂ© dans le Petit Larousse en 2013, Bernard Pivot est connu pour son amour de la littĂ©rature et de la langue française. Fan de foot, amateur de vin Ă©clairĂ© - il aimerait ĂȘtre rĂ©incarnĂ© en cep de la romanĂ©e-conti -, il avoue aussi une "addiction Ă  Twitter", lieu d'Ă©changes "de gigantesque brĂšves de comptoir", dit joliment ce twitto aux plus de abonnĂ©s. En 2013, il a publiĂ© "Les tweets sont des chats". Figure emblĂ©matique de la tĂ©lĂ©vision intelligente pendant prĂšs de trente ans, chevelure blanchie mais mĂȘme regard pĂ©nĂ©trant et sourire affable, Bernard Pivot est nĂ© le 5 mai 1935 Ă  Lyon dans une famille de petits commerçants. Le jeune Bernard fait des Ă©tudes de droit puis entre au Centre de formation des journalistes. AprĂšs un passage au ProgrĂšs de Lyon, il entre au Figaro littĂ©raire en 1958. Chef de service au Figaro en 1971, il dĂ©missionne en 1974 aprĂšs un dĂ©saccord avec Jean d'Ormesson. L'acadĂ©micien aux yeux bleus sera nĂ©anmoins le recordman des passages dans les Ă©missions littĂ©raires de Pivot. - "Ta gueule, Bukowski!" - C'est le jour de l'an 1967 que Pivot apparaĂźt pour la premiĂšre fois Ă  la tĂ©lĂ©vision, pour Ă©voquer Johnny Hallyday et Sylvie Vartan... En 1974, aprĂšs l'Ă©clatement de l'ORTF, il lance "Apostrophes", diffusĂ© pour la 1re fois sur Antenne 2 le 10 janvier 1975. Il fonde la mĂȘme annĂ©e avec Jean-Louis Servan-Schreiber le magazine Lire. "Apostrophes" devient le rituel incontournable du vendredi soir jusqu'en 1990. Il anime l'Ă©mission en direct, introduite par le concerto pour piano numĂ©ro 1 de Rachmaninov. On y rit beaucoup, on s'insulte, on s'embrasse... Le public adore et les ventes de livres suivent. Les gĂ©ants des lettres se succĂšdent dans le "salon" de Pivot qui sait crĂ©er comme personne une intimitĂ© avec ses invitĂ©s et rĂ©unir des duos improbables. Il y aura des moments inoubliables Cavanna taclant un Charles Bukowski ivre, avec un fameux "Ta gueule, Bukowski!", l'interview de Soljenitsyne, de Marguerite Duras ou de Patrick Modiano. Sagan, Barthes, Bradbury, Bourdieu, Umberto Eco, Le Clezio, Badinter, Levi-Strauss ou encore le prĂ©sident Mitterrand ou VGE seront ses invitĂ©s. En 1987, il interviewera clandestinement Lech Walesa en Pologne. FacĂ©tieux, il soumet ses invitĂ©s au "questionnaire de Pivot", inspirĂ© de celui de Proust. Il lance aussi en 1985 des championnats d'orthographe. Quand "Apostrophes" s'arrĂȘte, l'infatigable Bernard crĂ©e "Bouillon de culture", Ă  l'horizon plus large que les livres. L'Ă©mission cesse en juin 2001. Le dernier numĂ©ro rassemble 1,2 million de tĂ©lĂ©spectateurs. 412 - Bernard Pivot Sa mort idĂ©ale : "Assis dans mon canapĂ© et tout s'arrĂȘte. Ou bien en train de lire un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, un Colette, un Voltaire, un Baudelaire ou un Giono. Chez lui Ă  Paris le 13 janvier. © Patrick Fouque / Paris Match 24/01/2021 Ă  0535, Mis Ă  jour le 23/01/2021 Ă  1838 Le journaliste et homme de lettres s’attaque sans complexe aux vertiges de l’ñge dans son nouveau roman, ... mais la vie continue ». Vieillir est un mĂ©tier Ă  temps complet. On s’observe, on s’ausculte, on s’inquiĂšte. Certains noms propres se retirent de la mĂ©moire sur la pointe des pieds. WikipĂ©dia est lĂ  dĂ©sormais mais certains se refusent Ă  y aller trop vite. Surtout ne pas encourager la paresse des neurones ! Avoir des rides au front n’oblige pas Ă  en avoir au cerveau. Evidemment, il y a Alzheimer. Cette horreur joue auprĂšs des personnes ĂągĂ©es le rĂŽle de l’ogre auprĂšs des enfants. On lui livre des combats en ligne Ă  l’aide des mots croisĂ©s ou du Sudoku. Ou bien, comme Bernard Pivot, on se requinque avec la lecture, cette bonne vieille aussi Bernard Pivot "Goncourt, mon amour" La suite aprĂšs cette publicitĂ© Autrefois, c’était presque une marĂątre. Pour Apostrophes », il fallait engloutir des centaines de pages par semaine. A la prĂ©sidence du Goncourt, l’étĂ© tournait Ă  l’épreuve de force. Aujourd’hui, c’est une nymphe. Il n’a plus que sa chronique du Journal du dimanche ». C’est d’ailleurs un paradoxe qui le laisse rĂȘveur quand on est jeune et qu’on a la vie devant soi, on est toujours pressĂ© ; devenus vieux, quand l’avenir nous est mesurĂ©, on prend tout son temps. Bizarre. Mais pas dĂ©sagrĂ©able on savoure vite la lenteur. Si les autres s’agitent, grand bien leur fasse. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Lire aussi Bernard Pivot bouillonne de questions Comme disait Balzac, les vieillards sont des gens qui ont dĂźnĂ© et regardent les autres manger. Inutile de s’énerver. Pivot, par exemple, Ă©tait nĂ© impatient. Ça lui est passĂ©. Plus question pour lui de s’échauffer Ă  tort et Ă  travers. Il faut se tenir soi-mĂȘme Ă  l’Ɠil. Avec le grand Ăąge, les qualitĂ©s se bonifient, tout comme les dĂ©fauts s’aggravent. TrĂšs bonne raison pour ne pas se laisser aller. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Vous ne ferez pas dire Ă  Pivot que c’était mieux avant. D’abord parce qu’il trouve l’affirmation idiote ; ensuite parce qu’elle trahit trop vite son vieux con ». Cela dit, la politesse ancienne lui manque. Et, contrairement Ă  l’époque, il ne hisse pas la dĂ©rision au rang de vertu hygiĂ©nique. Il se demande mĂȘme si, autrefois, on n’avait pas plus de considĂ©ration pour les vieux. Peut-ĂȘtre aussi parce qu’il y en avait moins. Promis il va y rĂ©flĂ©chir. Mais plus tard. Pour l’instant, il sort un nouveau livre. Son sujet le quatriĂšme Ăąge. Je vous rassure rien du ronchon professionnel qui rĂ©pand son venin. Rien non plus du papy philosophe qui prend tout avec Jurus, son personnage, 82 ans, a beau se tasser, avoir du mal Ă  lacer ses chaussures, pester contre son ordinateur et trouver qu’il a parfois la tĂȘte aussi lourde que les jambes, il reste un parfait sosie de Pivot le bon vivant qui prend tout avec ironie mais ne se cache pas derriĂšre son petit doigt. S’il faut appuyer lĂ  oĂč ça fait mal, il va le faire. Et pas de pudibonderie, non plus. La littĂ©rature a souvent des pudeurs de petite cuillĂšre dĂšs qu’elle aborde la sexualitĂ© des gens ĂągĂ©s. Rien de tel. Ce Jurus a l’Ɠil et le bon. Il voit tout des huit copains et copines dont il parle dans son livre. Et il dit tout. Ça fait beaucoup de bien. Une vraie bourrasque de fraĂźcheur et d’ironie dans une annĂ©e plombĂ©e par l’atmosphĂšre d’Ehpad qui s’est abattue sur l’ est allĂ© interroger l’auteur. Lui a 85 ans. Et, avec ça, toujours la bougeotte. C’était ma quatriĂšme interview avec lui en vingt ans. Eh bien, c’était Ă  une quatriĂšme adresse. Il ne change pas. Comment fait-il ? RĂ©ponse en 220 pages. J’écris pour garder l’esprit vif, joyeux et curieux Paris Match. A quel Ăąge ĂȘtes-vous devenu vieux ? Bernard Pivot. Le jour de mes 80 ans. Je me suis dit que j’entrais dans le grand Ăąge. Avant, je n’y avais jamais pensĂ©. LĂ , j’ai songĂ© que ma vie aurait une fin. Un drĂŽle d’effet. Mes 80 premiĂšres annĂ©es Ă©taient passĂ©es comme une lettre Ă  la poste. Je me suis dit “chapeau !” Mais des amis sont partis. Certains avaient mon Ăąge. Je me consolais en me disant que chaque annĂ©e a son quota de dĂ©parts et que le leur me laissait un rĂ©pit. Mais que tout cela passe vite. J’en suis Ă  85. Et, croyez-moi, 85 ce n’est pas 82. C’est comme entre 7 ans et 10 ans. Chez les vieux, c’est comme chez les tout jeunes. Les petites diffĂ©rences deviennent Ă©normes. "J’évite de rĂąler pour ne pas avoir l’air bougon" Est-il dur d’ĂȘtre un vieux monsieur ? On sent son Ăąge. Tout vous inquiĂšte. Parfois le corps en a marre. Votre moi mĂ©dical s’empare du moindre pĂ©pin. C’est pourquoi j’écris. Pour garder l’esprit vif, joyeux et curieux. Diriez-vous qu’il n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile d’ĂȘtre vieux ou que ça n’a jamais Ă©tĂ© aussi frustrant ? Les deux, bien sĂ»r. MoliĂšre est mort Ă  51 ans, Ă©puisĂ©. Aujourd’hui, c’est la force de l’ñge. Ça allonge l’espoir. Le jeunisme, en revanche, peut ĂȘtre blessant. C’est le nouvel apartheid. DĂšs qu’on parle de vous dans un journal, on donne votre Ăąge. On ne signale ni vos qualitĂ©s, ni vos dĂ©fauts, on commence par votre fiche d’état civil."Les tweets peuvent ĂȘtre un enfer. Et un enfer dangereux. " Est-ce que ce sont vos qualitĂ©s qui s’épanouissent ou vos dĂ©fauts qui s’aggravent ? Mon grand dĂ©faut Ă©tait l’impatience. Je la maĂźtrise beaucoup mieux. Mais, surtout, j’évite de rĂąler pour ne pas avoir l’air bougon. Il faut n’avoir pas connu les annĂ©es 1940 pour croire que c’était mieux avant. On passe vite pour un vieux con. Et les jeunes filent Ă  tired’aile. A juste titre. Vous n’avez pas de nostalgies ? Si, naturellement. Certaines pĂątisseries, par exemple, comme les “conversations”, un gĂąteau qui a disparu. Et, plus sĂ©rieusement, une forme de rapports entre les hommes et les femmes. Aujourd’hui, la galanterie est presque une prise de risque. On est vite soupçonnĂ© de mĂ©pris ou d’agression sexiste. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, que d’avantages ! L’ordinateur simplifie tellement la vie. Je me rappelle, dans les annĂ©es 1950, quand je retrouvais Bouvard Ă  minuit au marbre du journal pour dicter nos papiers directement aux linotypistes. Et puis quels plaisirs dans la presse ! Les patrons ne sont plus par-dessus votre Ă©paule. On est plus libre de ses mouvements, de son temps, de ses jugements. En revanche, les tweets peuvent ĂȘtre un enfer. Et un enfer dangereux. Pour moi, quand on est journaliste, on ne balance pas n’importe quoi."En me cachant derriĂšre les neuf personnages du livre, j’aborde des thĂšmes dĂ©licats que je n’aurais pas traitĂ©s si j’avais parlĂ© de moi" Etes-vous devenu une personne fragile ? J’ai toujours Ă©tĂ© prudent. Quand je jouais au foot, en milieu de terrain, Ă  l’époque on disait qu’on jouait inter », je me rangeais des voitures quand j’affrontais les grosses brutes qui cassent du bois. Donc je le suis restĂ©. Le confinement ne m’a ni gĂȘnĂ© ni vexĂ©. De toute façon, j’ai vĂ©cu confinĂ© des dizaines d’annĂ©es. Je lisais du matin au soir. C’était ma vie. Pourquoi avoir Ă©crit un roman plutĂŽt qu’un essai allĂšgre sur le grand Ăąge ? Disons que c’est une chronique romanesque. Sans doute ai-je choisi cette formule par pudeur. Je ne voulais pas parler de ma santĂ©. En me cachant derriĂšre les neuf personnages du livre, j’aborde des thĂšmes dĂ©licats que je n’aurais pas traitĂ©s si j’avais parlĂ© de moi. La sexualitĂ©, par exemple, est un vrai tabou en littĂ©rature. Je n’ai pas de souvenirs de bons livres sur ce thĂšme. Peut-ĂȘtre un ouvrage japonais sur un vieux couple. Me cacher derriĂšre les copains de ce livre Ă©tait trĂšs amusant. Un dĂ©doublement excitant pour l’esprit."Ce qui fait peur, c’est la vraie solitude. Celle qu’on ne partage avec personne." Avez-vous peur d’entrer un jour dans un Ehpad ? J’espĂšre y Ă©chapper. Je suis dans une situation privilĂ©giĂ©e car j’ai deux filles que j’aime et qui m’aiment. Tant mieux car je dois dire qu’au printemps dernier le spectacle des caravanes de cercueils sortant de ces Ă©tablissements Ă©tait saisissant et affreux. Parfois, en plein sommeil, j’y songe. Mes personnages, eux, se fĂ©licitent de n’y ĂȘtre pas. Ce qui fait peur, c’est la vraie solitude. Celle qu’on ne partage avec personne. Et puis le dĂ©labrement, le Trafalgar personnel. Comment imaginez-vous votre mort idĂ©ale ? Assis dans mon canapĂ©, et tout s’arrĂȘte. Ou bien, en train de relire un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, un Colette, un Voltaire, un Baudelaire ou un Giono. Avec, en fond sonore, un concerto de Mozart. Si vous rencontrez Dieu, qu’espĂ©rez-vous qu’il vous dise ? “Ah, tiens, c’est vous Pivot. Je vous attendais depuis longtemps. Pourriez-vous m’expliquer enfin la rĂšgle des participes passĂ©s des verbes pronominaux ?” Comme je n’en serai pas capable, peut-ĂȘtre me renverra-t-il enquĂȘter sur le sujet. © Mais la vie continue », de Bernard Pivot, Ă©d. Albin Michel, 224 pages, 19,90 euros. BernardPivot Ă©tait prĂ©sident de l'AcadĂ©mie depuis 2014. « Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  POUR BERNARD PIVOT IL ETAIT DE CULTURE - Mots-FlĂ©chĂ©s & Mots-CroisĂ©s Recherche - DĂ©finition Recherche - Solution La meilleure solution pour POUR BERNARD PIVOT IL ETAIT DE CULTURE Solution DĂ©finition BOUILLONPOUR BERNARD PIVOT IL ETAIT DE CULTURE EN 8 LETTRES Solution DĂ©finition EINSTEINPOUR LUI, TOUT ETAIT RELATIFSPECIALISTE DE LA CULTURE PHYSIQUEERSL'ETENDUE DE SA CULTURE EST LIMITEEPOUR ESAU, CE N'ETAIT PAS LE CADET DE SES SOUCISTERREPYTHAGORE DISAIT QU'ELLE ETAIT RONDECULTUREBERNARD PIVOT EN A DONNE UN BOUILLON SUR FRANCE 2VENETAS DE LA CULTURE MONUMENTALE BERNARDALELUNDI SON FUT ETAIT VIDE, LA REVOILA !AMADOUETAIT DE MECHE AVEC LE CAPORALAMIGAUGUIN ETAIT CELUI DE VAN GOGHANECELUI DE BURIDAN ETAIT INDECISETAIT SOUS LE BONNETETAIT SOUVENT DANS UN COINANESSESLEUR LAIT ETAIT APPRECIEAOUT ARCETAIT CONSTRUIT POUR LE TRIOMPHEAREDIX SUR DIX EN CULTURE GENERALEIL NE BENEFICIE PAS D'UNE CULTURE ETENDUEPLUTOT LIMITE EN MATIERE DE CULTUREUN MINIMUM DE CULTUREARIAC'ETAIT DU SOUCI AUTREFOISCE N'ETAIT PAS UN SOUCI POUR BACHASIL FUT LE NEGRE VERBICRUCISTE DE TRISTAN BERNARDAUER AUTELETAIT DESTINE A LA RECEPTION DES OFFRANDESAVANTC'ETAIT LE BON TEMPSAVEC'ETAIT UNE FACON DE SALUERETAIT ENTENDU DES LE MATIN A LA LEGIONBAGNEC'ETAIT CAYENNEJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour POUR BERNARD PIVOT IL ETAIT DE CULTURE Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition POUR BERNARD PIVOT IL ETAIT DE CULTURE a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes BernardPivot aura 86 ans aux fraises, et il ne les sucre toujours pas ! C’est pourtant de la vieillesse dont cette figure lĂ©gendaire de la tĂ©lĂ©vision a choisi de parler dans le roman perfectionnĂ©s Ă©lectroniques chimiques biologiques atomiques et Ă  neutrons sur les charniers d’aujourd’hui et demain. » 12 juin, Jean DieudonnĂ© est interviewĂ© par Bernard Pivot Ă  l’émission Apostrophes Ă  XVIII]1. Mais dĂšs Ă  prĂ©sent j’ai la conviction qu'une algĂšbre homotopique ou, dans une vision plus vaste, une algĂšbre topologique » telle que je l’envisage, ne pourra ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e avec toute l'ampleur qui lui appartient, sans lesdits fondements catĂ©goriques. Il s’agit d'une thĂ©orie des grosses catĂ©gories que j'appelle Ă  prĂ©sent accessibles », et des parties accessibles de celles-ci, en reprenant complĂštement la thĂ©orie provisoire que je prĂ©sente dans SGA 4 I 9 [2]. J’ai tissĂ© un tapis de prĂšs de deux cents pages sur ce thĂšme d’apparence anodine, et cela me fera plaisir de t’en prĂ©senter les grandes lignes, si cela t'intĂ©resse. Il quitte les Aumettes, fait Ă©tape chez une amie Ă  Carcassonne, et lĂ , il brĂ»le un grand nombre de manuscrits. Il fait venir son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire, professeur Ă  l’universitĂ© de Montpellier, et lui confie cinq cartons intacts, contenant 25000 pages de notes et articles. L ’ermite de L asserre En aoĂ»t 1991, Grothendieck s’installe incognito Ă  Lasserre, hameau de Haute-AriĂšge, dans le Couserans, prĂšs de Saint-Girons, non loin du Vernet oĂč fut internĂ© son pĂšre. Il donne Ă  de rares proches la consigne de ne communiquer son adresse Ă  personne ; la consigne sera respectĂ©e puisque le public n’apprendra le lieu de sa retraite qu’à sa mort. Le maire du village de 1983 Ă  1995, Daniel Fillola, dĂ©couvre par hasard l’importance du nouvel arrivant en feuilletant Science et Vie. mĂšne une vie d’ermite, et ne reçoit personne. Lasserre, vu de Clanet 553 m, dans le Couserans 1992. Mon ancien Ă©lĂšve Alain Genestier ENS 1986 58 soutient une thĂšse en gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, intitulĂ©e Ramification du revĂȘtement de Drinfeld ». Il publiera en 2007 un livre intitulĂ© L’isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld, avec Laurent Fargues et Vincent Lafforgue. Longtemps chercheur au CNRS, il est professeur des UniversitĂ©s Ă  Nancy, oĂč il a dirigĂ© deux thĂšses, intitulĂ©es Compactifications de variĂ©tĂ©s de Siegel aux places de mauvaise rĂ©duction » en 2008, Le lemme fondamental mĂ©taplectique de Jacquet et Mao » en 2012. 58 Si je cite ici les parcours de quelques anciens Ă©lĂšves ayant croisĂ© les idĂ©es de Grothendieck, c’est pour donner un vague aperçu de la postĂ©ritĂ© de ces idĂ©es. 29 novembre, mort de Jean DieudonnĂ© Ă  Paris. 1994. AprĂšs sept ans de recherches, le britannique Andrew Wiles dĂ©montre la conjecture de Taniyma-Shimura-Weil, qui implique le Grand thĂ©orĂšme de Fermat. 1996. Claire Voisin construit un contre-exemple Ă  la conjecture de Kodaira en dimension 4. En gĂ©omĂ©trie algĂ©brique complexe, un accent est mis sur certaines variĂ©tĂ©s compactes munies d’une mĂ©trique particuliĂšre les variĂ©tĂ©s kĂ€lhĂ©riennes. Pour bien comprendre la topologie de ces objets, il est important de comparer ces variĂ©tĂ©s aux variĂ©tĂ©s dites projectives. En 1960, le mathĂ©maticien Kunihiro Kodaira a prouvĂ© en s’appuyant sur sa classification des surfaces complexes qu’en dimension 2, toute surface kĂ€hlerienne pouvait ĂȘtre dĂ©formĂ©e en une surface projective. Le tour de force de Claire Voisin fut de construire une variĂ©tĂ© kĂ€lherienne compacte en dimension 4 ou plus qui ne pouvait ĂȘtre obtenue par dĂ©formation d’une variĂ©tĂ© projective car elle n’a pas le mĂȘme type d’homotopie et donc d'Ă©tablir que le rĂ©sultat de Kodaira n’était pas valable en toute dimension. Vladimir VoĂŻevodski dĂ©montre la conjecture de John Williard Milnor 1970 Pour tout corps F de caractĂ©ristique diffĂ©rente de 2, la K-thĂ©orie de Milnor modulo 2 de F est isomorphe Ă  sa cohomologie Ă©tale ou ce qui est Ă©quivalent, Ă  la cohomologie de son groupe de Galois absolu, profini, Ă  coefficients dans Z/2Z. » Grothendieck avait prĂ©venu ses amis et connaissances la fin du monde aurait lieu en octobre 1996. Le moment venu, rien ! Il leur envoie un rectificatif annonçant la fin du Tout » pour 2015 ou 2016. 1997. En janvier, dĂ©crit heure par heure, minute par minute, une journĂ©e pendant laquelle il pense Ă  se suicider. 1998. 28 avril, Pierre Cartier annonce la mort de Bourbaki, dans une interview Ă  LibĂ©ration. Jugement d’humeur ou canular, Bourbaki est toujours en activitĂ© en 2020. A la fin du tome 2 de son traitĂ© d’Analyse mathĂ©matique Springer, Roger Godement insĂšre une longue postface intitulĂ©e Science, technologie, armement ». 6 aoĂ»t, mort d’AndrĂ© Weil Ă  Princeton. 10 novembre, mort de Jean Leray, Ă  La Baule. 2001. Parution de la correspondance Grothendieck-Serre, par la SociĂ©tĂ© MathĂ©matique de France. Alain Connes reçoit le prix Crafoord pour ses travaux en gĂ©omĂ©trie non commutative. 2002. 4 juillet, mort de Laurent Schwartz Ă  Paris. Laurent Lafforgue, qui a fait une thĂšse de gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, et qui est professeur Ă  l’IHES, reçoit la mĂ©daille Fields au 24Ăšme congrĂšs international des mathĂ©maticiens, pour avoir dĂ©montrĂ© une partie des conjectures de Langlands. Vladimir VoĂŻevodski reçoit Ă©galement la mĂ©daille Fields pour avoir dĂ©veloppĂ© la notion d’homotopie pour les variĂ©tĂ©s algĂ©briques et pour avoir formulĂ© la cohomologie motivique, permettant de dĂ©montrer de nombreuses conjectures, comme la conjecture de Milnor. 2003. Jean-Pierre Serre reçoit le prix Abel. 2006. En juin, mon ancien Ă©lĂšve Lionel Dorat ENS Lyon 1998 soutient sa thĂšse de doctorat Ă  l’UniversitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg, sur les G-structures entiĂšres de reprĂ©sentations cristallines » sous la direction de Wintenberger, approfondissant la thĂ©orie de Fontaine et Laffaille sur l’équivalence de la catĂ©gorie tannakienne des reprĂ©sentations cristallines du groupe de Galois d’un corps local K, et de la catĂ©gorie des Ί-modules filtrĂ©s sur K admissibles. 2008. Le 2 juin, sur France Culture, StĂ©phane DĂ©ligeorges consacre l’émission Continent Sciences Ă  Grothendieck, pour ses 80 ans, avec la participation de Michel Demazure, Denis Guedj et Laurent Lafforgue. 13 aoĂ»t, mort d’Henri Cartan Ă  Paris, Ă  104 ans. 2010. Le 3 janvier, rĂ©dige un texte interdisant la publication de ses Ă©crits. L’IHES, qui envisageait de rééditer ses travaux, stoppe net son projet. 24 avril, mort de Denis Guedj Ă  Paris. NĂ© Ă  SĂ©tif en 1940, il a comptĂ© en 1969 parmi les fondateurs, avec Claude Chevalley, du dĂ©partement de mathĂ©matiques du Centre universitaire de Vincennes, devenu l’universitĂ© Paris VIII. Il y a enseignĂ© l’histoire des sciences et l’épistĂ©mologie. Collaborateur de LibĂ©ration de 1994 Ă  1997, il avait connu la cĂ©lĂ©britĂ© en 1998 avec Le ThĂ©orĂšme du Perroquet, en 2000 avec le MĂštre du Monde, et en 2005 avec ZĂ©ro. Denis Guedj Ă©tait un ami de Grothendieck. HervĂ© Nisic tourne un documentaire sur Grothendieck, L’espace d’un homme, Il est l’un des premiers journalistes Ă  se lancer sur ses traces. J’ai entendu parler du personnage Grothendieck en 2008. Le sujet et la perspective d’éventuellement le rencontrer m’ont tout de suite passionnĂ©. » Son documentaire repose sur de nombreux tĂ©moignages. 2011. 23 mars, John Milnor prix Abel pour ses travaux en topologie, gĂ©omĂ©trie et algĂšbre. 30 avril, Daniel Quillen meurt Ă  70 ans Ă  Gainesville, en Floride. En octobre, le mensuel GQ publie un article de Philippe Douroux, Alexandre Grothendieck, un voyage Ă  la poursuite des choses Ă©videntes », disponible en ligne. 2012. Luc Illusie reçoit la mĂ©daille Emile Picard pour ses travaux fondamentaux sur le complexe cotangent, la formule de Picard-Lefschetz, la thĂ©orie de Hodge et la gĂ©omĂ©trie logarithmique ». 2013. 12 avril, au CollĂšge de France, Antoine Compagnon, professeur de littĂ©rature française, et Alain Connes, titulaire de la chaire d’analyse et de gĂ©omĂ©trie, Ă©tablissent un parallĂšle entre A la recherche du temps perdu et RĂ©coltes et Semailles. Intelligence proustienne et imagination mathĂ©matique ? Pierre Deligne reçoit le prix Abel. Michael Artin, professeur Ă©mĂ©rite au MIT reçoit le prix Wolf. 2014, A la fin septembre, finit par accepter la prĂ©sence de ses enfants, qui l’accompagnent jusqu’au dernier jour. Il meurt le 13 novembre au matin, Ă  l’hĂŽpital AriĂšge Couserans de Saint-Girons, situĂ© sur la commune de Saint-Lizier. La nouvelle fait le tour des rĂ©dactions du monde entier The New York Times, The Washington Post, The Guardian, The Independant, The Telegraph
. LibĂ©ration lui consacre une page, sous la plume de Philippe Douroux Alexandre Grothendieck, ou la mort d’un gĂ©nie qui voulait se faire oublier Alexandre Grothendieck est mort jeudi matin Ă  l’hĂŽpital de Saint-Girons AriĂšge, Ă  l’ñge de 86 ans. Un nom trop compliquĂ© Ă  mĂ©moriser et une volontĂ© maintes fois affirmĂ©e de s’effacer, d’effacer sa vie et son Ɠuvre, font que cette mort aurait dĂ» passer inaperçue. Mais l’homme est trop grand et le mathĂ©maticien trop important pour que cet effacement soit total. A Sivens, les zadistes n’ont sans doute jamais entendu parler de cet homme qui a ouvert une brĂšche politique, aprĂšs avoir reconstruit les maths d’aprĂšs Euclide. 
 Philippe Douroux Le Monde titre, sous la plume de Philippe Pajot et StĂ©phane Foucart Alexandre Grothendieck, le plus grand mathĂ©maticien du XXe siĂšcle, est mort. Alexandre Grothendieck a bouleversĂ© la façon de faire des mathĂ©matiques avec sa nouvelle vision de la gĂ©omĂ©trie.
 L’HumanitĂ© titre, plus sobrement Alexandre Grothendieck, gĂ©ant des mathĂ©matiques, est mort. Pierre Cartier dĂ©clare Il s’est retrouvĂ© l’un des crĂ©ateurs de la gĂ©omĂ©trie algĂ©brique, avec des idĂ©es extrĂȘme-ment gĂ©nĂ©rales, et des mĂ©thodes qui n’auraient pas dĂ» rĂ©ussir, parce que, en gros, il Ă©tait comme un aigle qui survole de trĂšs haut et qui plonge sur sa proie ». Le 16 novembre, Jean-Pierre Kahane 1926-2017 publie ce tĂ©moignage Grothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et Montpellier Comme tous les mathĂ©maticiens de ma gĂ©nĂ©ration j’ai le souvenir de Grothendieck aux congrĂšs internationaux de Moscou 1966 et de Nice 1970 refusant d’aller Ă  Moscou recevoir la mĂ©daille Fields, puis prenant Nice comme tribune pour son tournant Ă©cologiste. Mais j’ai des souvenirs personnels plus anciens. D’abord, un dĂźner chez Laurent et Marie-HĂ©lĂšne Schwartz. La conversation Ă©tait tombĂ©e sur le problĂšme de la synthĂšse spectrale tel que le formulait Schwartz, et elle s’en Ă©tait bien vite dĂ©tournĂ©e trop difficile pour moi, avait dĂ©clarĂ© Grothendieck. Quelques annĂ©es plus tard, il Ă©tait rĂ©solu par Malliavin. Et surtout, j’ai le souvenir des copies d’examen de Grothendieck Ă  Montpellier. En 1954, quand je suis arrivĂ© Ă  Montpellier, les mathĂ©matiques occupaient quelques salles du palais de l’universitĂ©, au dessus de la rue de l’UniversitĂ©, dans le centre de la vieille ville. Le corps enseignant comprenait cinq personnes trois professeurs, Soula, TurriĂšre et Couchet, et deux maĂźtres de confĂ©rence, Dives et moi. Pas d’assistant ni de chef de travaux. Soula, analyste, et TurriĂšre, mĂ©canicien, Ă©taient de vieux messieurs charmants, Couchet, mĂ©canicien, bien plus jeune, avait pris la succession d’Humbert, Dives avait Ă©tĂ© professeur titulaire Ă  Clermont-Ferrand et rĂ©trogradĂ© comme collaborateur ; il fonctionnait en MathĂ©matiques gĂ©nĂ©rales, pour mon profit puisque j’avais les meilleurs Ă©tudiants en MPC. La ville Ă©tait dĂ©licieuse et assoupie. Les mathĂ©matiques avaient eu une bonne bibliothĂšque quand Denjoy Ă©tait Ă  Montpellier, au dĂ©but du siĂšcle ; elle n’était plus entretenue. On m’accueillait en trublion sympathique. Un jour, avec Soula et TurriĂšre, la conversation Ă©tait tombĂ©e sur Grothendieck, qu’ils avaient eu comme Ă©tudiant. Ils ont sorti pour moi ses copies d’examen de licence, et, d’un coup, mon respect pour eux a fait un bond en avant. Ces copies Ă©taient illisibles. Un examinateur aurait pu refuser de les lire. Mais ces vieux messieurs, Soula d’abord je crois, avaient senti ce qui se cachait derriĂšre Grothendieck, et il a passĂ© ses examens. C’est ensuite que, licenciĂ©, il s’est rendu Ă  Nancy. Quand il est revenu Ă  Montpellier tout avait changĂ©, sinon les paysages alentour. Nous n’en avons jamais parlĂ©, mais derriĂšre son retour il devait y avoir le souvenir des salles dominant la rue de l’UniversitĂ©, et une certaine reconnaissance pour les vieux messieurs charmants qui lui avaient ouvert les portes. » Jean-Pierre Kahane, 16 novembre 2014 avait confiĂ© en 1991 Ă  son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire 20000 pages dĂ©posĂ©es dans 5 cartons, entreposĂ©es Ă  l’universitĂ© de Montpellier. Mathieu Grothendieck fait venir Ă  Lasserre le libraire parisien Jean-Bernard Gillot59, et lui confie les manuscrits de son graphomane de pĂšre, 3 cantines contenant 40000 pages soigneusement rangĂ©es dans 44 boĂźtes entoilĂ©es rĂ©alisĂ©es sur mesure, plus quelques bouteilles d’alcool de mĂ»re et de poire. Ces Ă©crits mathĂ©matiques, poĂ©tiques, philosophiques, mystiques, ont Ă©tĂ© explorĂ©s par Georges Malstiniotis, disciple du maĂźtre, mais sont loin d’ĂȘtre inventoriĂ©s. Ils sont actuellement entreposĂ©s dans un lieu tenu secret Ă  Paris. Il serait bon qu’ils soient classĂ©s trĂ©sor national. 59 Jean-Bernard Gillot tient la Librairie Alain Brieux, 48 rue Jacob, 75006 Paris. Une vie en trois photos
 2015. PremiĂšre publication de RĂ©coltes et Semailles au Japon. Une traduction partielle en russe Ă©tait parue en 2002. 14 novembre Alexandre Grothendieck, ou le silence du gĂ©nie » Une vie, une oeuvre, France Culture, Perrine Kervran 2016. Le Canard enchaĂźnĂ©, 24 fĂ©vrier 2016 En mars, Bourbaki publie les chapitres 1 Ă  4 de Topologie algĂ©brique, chez Springer, premier volume du TraitĂ© publiĂ© depuis 1998. Andrew Wiles reçoit le prix Abel. 2 juin, Claire Voisin est Ă©lue titulaire de la chaire de GĂ©omĂ©trie algĂ©brique au CollĂšge de France. Elle est la premiĂšre mathĂ©maticienne Ă  ĂȘtre Ă©lue. 21 juillet, mort de Roger Godement, Ă  Villejuif. Godement Ă©tait assez Ă©loignĂ© de Grothendieck sur le plan mathĂ©matique, mais il en Ă©tait proche sur le plan politique. Ils partageaient la mĂȘme dĂ©testation des mathĂ©matiques mercenaires, et ils Ă©taient l’un et l’autre des imprĂ©cateurs au cƓur fidĂšle ». Septembre La revue Pour la science consacre un excellent dossier Ă  Alexandre Grothendieck, rĂ©digĂ© par Winfried Scharlau, Jean Malgoire et Leila Schneps. 3 novembre L’hĂ©ritage d’Alexandre Grothendieck » La mĂ©thode scientifique, France Culture, Nicolas Martin.. Du 18 au 20 novembre, rencontres littĂ©raires Ă  Pau Les idĂ©aux mĂšnent le monde », Pierre Cartier et Jean VallĂšs. 2017. 10 mai, les archives mathĂ©matiques d’Alexandre Grothendieck sont accessibles sur le web, via le site de l’UniversitĂ© de Montpellier pages sur au total peuvent ĂȘtre consultĂ©es. Ce sont des documents consignĂ©s par le savant entre 1949 et 1991. 30 septembre, mort de Vladimir VoĂŻevodski, Ă  Princeton. 17 dĂ©cembre Alexandre Grothendieck, un mathĂ©maticien qui prit la tangente » Les IlĂ©tait lĂ  en 1994 pour une Ă©mission de « Bouillon de culture ». Trois dictĂ©es plus tard, dont la derniĂšre remonte Ă  2003, Bernard Pivot Ă©tait au Liban et s’est prĂȘtĂ© au jeu de Bernard Pivot "Gardons l’esprit vif" ‱ Notre Temps Pourquoi avoir créé ce double littĂ©raire? Tout paraĂźt vrai, autobiographique. Bernard Pivot. Tout est vrai. Mais beaucoup de choses sont fausses! Ce n’est pas un roman, pas une autobiographie, plutĂŽt une chronique. J’aurais aimĂ© appartenir au groupe d’amis octogĂ©naires que je mets en scĂšne. Inventer ce cĂ©nacle qui organise des dĂ©jeuners Ă  thĂšme Ă©tait une maniĂšre, pour moi, de renouer avec "Apostrophes". Tous sont joyeux, mĂȘme s’ils parlent beaucoup des "CI2A" ces quatre flĂ©aux de l’ñge que sont le cancer, l’infarctus, l’AVC et Alzheimer. Quant Ă  mon narrateur, je ne suis plus lui et il n’est pas encore moi. Nous avons trois ans d’écart. PassĂ© 80 ans, trois ans, c’est un temps extraordinaire. ‱ Vous donnez des conseils pour bien aborder cette pĂ©riode de la vie
 Le plus dur a Ă©tĂ© pour moi de trouver le ton juste pour Ă©crire ce livre. Entre l’humour, qui traduit un certain bonheur de vivre, et le cĂŽtĂ© moraliste, donneur de leçons. Si nous voulons garder une audience auprĂšs des jeunes, nous ne devons en aucun cas ĂȘtre ronchons ou passĂ©istes. Nous devons cultiver notre curiositĂ© pour le monde dans lequel nous trois des "CI2A" nous Ă©chappent, il en est un que nous pouvons tenter de retarder, c’est Alzheimer. RĂ©unissons-nous, dĂ©battons, ayons une vie sociale, voyageons. Lorsque nous Ă©changeons ardemment, nous gardons l’esprit vif. ‱ Les pĂ©riodes de confinement sont terribles de ce point de vue! Oh, moi, je suis trois fois confinĂ©. DĂ©jĂ  par mon activitĂ© de lecteur, socialement comme retraitĂ©, sanitairement comme personne Ă  risque. Nous entrons dans une pĂ©riode oĂč l’image des vieux change. Avant, on disait de nous ils vieillissent bien, leur espĂ©rance de vie augmente, ils sont actifs
 Aujourd’hui, nous sommes considĂ©rĂ©s comme fragiles, au premier rang des victimes de la Covid. ‱ En sortant de l’école de journalisme, vous publiez un roman. Est-ce donc naturellement que vous devenez journaliste littĂ©raire? Non, c’est un hasard. J’aurais voulu entrer Ă  "L’Équipe" mais l’école m’a proposĂ© un poste au "Figaro littĂ©raire". J’ai travaillĂ© quinze ans en presse Ă©crite avant de faire ma premiĂšre Ă©mission, "Ouvrez les guillemets", en avril 1973. Ce soir-lĂ , Jacqueline Baudrier, ma patronne, m’a fait trois remarques "l’émission Ă©tait trĂšs mauvaise", "je devais abandonner ma veste de garçon de cafĂ©", mais "j’étais fait pour la tĂ©lĂ©vision". ‱Avec "Apostrophes" vous ĂȘtes devenu plus connu que les auteurs que vous invitiez. Cette notoriĂ©tĂ© Ă©tait-elle importante pour vous? C’est un des grands dangers de la tĂ©lĂ©, contre lequel nous devons lutter surtout, ne pas se considĂ©rer comme la vraie vedette. Toutefois, cette notoriĂ©tĂ© Ă©tait le rĂ©sultat d’un travail et un gage de succĂšs pour l’émission. J’ai tout de mĂȘme reçu des gens beaucoup plus connus que moi! Mais il est vrai que j’ai dit "Si je descends les Champs-ÉlysĂ©es entre Claude LĂ©vi-Strauss et Julien Green, c’est Ă  moi qu’on demandera un C’est la perversion de la tĂ©lĂ©vision. ‱ Le beaujolais, le football
 vous aimez mettre en avant vos goĂ»ts populaires. J’ai Ă©tĂ© mis en cause par des intellectuels de l’époque pour cette raison. Comment faire confiance Ă  un journaliste littĂ©raire qui va voir des matchs de foot? Pour certaines personnes, il aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable que je naisse dans le Bordelais et que je joue au tennis. J’ai Ă©crit alors un article intitulĂ© "Proust est-il soluble dans le beaujolais?" ‱ Quel Ă©crivain vous a le plus impressionnĂ©? Alexandre Soljenitsyne. Pas seulement en tant qu’écrivain, mĂȘme si "Une journĂ©e d’Ivan Denissovitch" 1962 ou "Le Pavillon des cancĂ©reux" 1968 sont des grands livres. C’est un homme qui a marquĂ© l’histoire. Il est celui qui a rĂ©sistĂ© aux trois flĂ©aux du XXe siĂšcle la guerre, le cancer, le goulag. ‱ Regrettez-vous d’avoir soutenu, au nom de la littĂ©rature, des auteurs aux comportements pervers, tel Gabriel Matzneff? Des annĂ©es 1970 aux annĂ©es 1990, la littĂ©rature, et mĂȘme le cinĂ©ma, Ă©tait au-dessus de la morale, des lois. Aujourd’hui, la morale a pris le dessus, c’est un changement d’époque. On ne publierait plus "Lolita" de Nabokov, par exemple. ‱ Qu’avez-vous Ă©prouvĂ© quand une de vos filles s’est mise Ă  Ă©crire des romans? De la fiertĂ©. CĂ©cile a commencĂ© tard mais je l’ai encouragĂ©e. J’étais content qu’elle ait pris le goĂ»t des mots, de les agencer. Avec tous les livres qui encombraient la maison et qui m’accaparaient, mes filles auraient pu dĂ©tester la lecture. CĂ©cile est la lectrice qui m’a le plus impressionnĂ©. Je me demande seulement si elle a eu raison de garder mon nom. ‱ Vous ĂȘtes trĂšs prĂ©sent sur Twitter. Est-ce votre maniĂšre de garder un lien avec le public? Certainement. C’est un moyen de dialoguer avec des gens que je ne connais pas et qui rĂ©agissent, en bien ou en mal. J’ai adorĂ© la contrainte des 140 signes. Elle me rappelait mes dĂ©buts dans le journalisme, quand on me confiait de courts papiers! Maintenant, on a droit Ă  280 signes, c’est plus facile! J’ai atteint le million d’abonnĂ©s. Beaucoup me racontent leurs souvenirs d’"Apostrophes". Certains, d’origine Ă©trangĂšre, comme des chauffeurs de taxi, me disent qu’ils ont pratiquĂ© leur français grĂące Ă  mes Ă©missions. Cela me rĂ©jouit! ‱ Bernard Pivot en six dates - 5 mai 1935 Naissance Ă  1958 DĂ©bute au "Figaro" aprĂšs des Ă©tudes de droit et de 1973 Anime sa premiĂšre Ă©mission littĂ©raire Ă  la tĂ©lĂ©vision. "Apostrophes" prend le relais de 1975 Ă  1990. Puis "Bouillon de Culture", jusqu’en 1975 Cofonde la revue mensuelle "Lire".- 2004 Entre au jury du prix Goncourt, qu’il prĂ©side de 2014 Ă  2021 Fait paraĂźtre "
 Mais la vie continue."À lire Guillaume, sorte de double littĂ©raire de Pivot, est un Ă©diteur Ă  la retraite. Son plaisir rejoindre son groupe d’amis octogĂ©naires et deviser sur la vie, l’amour et les mouvements du monde. Une vision douce-amĂšre de l’ñge. "
 Mais la vie continue", Ă©d. Albin Michel, 19,90€. BernardPivot sur la vie en EHPAD : "J'espĂšre y Ă©chapper". QuestionnĂ© sur son Ăąge, Bernard Pivot confie : " Je suis devenu vieux le jour de mes 80 ans ". Celui qui n'avait L’intĂ©rĂȘt pour la culture et les arts est l’un des Ă©lĂ©ments fondamentaux des programmes et des politiques de plusieurs pays du monde. Le secteur culturel est considĂ©rĂ© comme un mĂ©canisme permettant de rĂ©vĂ©ler les profondeurs de la culture et de l’histoire, ainsi que de soutenir les concepts intellectuels et cosmiques. dimensions. dans les valeurs locales. Ce domaine vital joue Ă©galement un rĂŽle influent dans la promotion des modes de vie des gens et la commercialisation de leurs symboles. Pour qu’elle se transforme en une capitale civilisĂ©e qui traverse le territoire, pour que le milieu vital ne risque pas de jeter cartes Ă  la table de la classe politique, d’autant que l’opportunitĂ© se prĂ©sente de crĂ©er diverses plateformes qui nourrissent le processus de crĂ©ation et renouvellent structures et structures mentales, et protĂ©ger les goĂ»ts de l’émoussement. Il est tout Ă  fait appropriĂ© de faire rĂ©fĂ©rence Ă  ce que l’écrivain irakien Ali Hussein Ă©voquait dans son livre Dans les compagnons des livres » Ă  propos d’une situation qui associe trois personnalitĂ©s issues d’horizons artistiques et politiques. Par coĂŻncidence, l’artiste française Brigitte Bardot voulait aller au restaurant oĂč Picasso et le Premier ministre français Henri Coyuel ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Ce dernier invite l’artiste Ă  sa table, coĂŻncidant avec le signal de Picasso pour qu’il le rejoigne, alors Bardot choisit de quitter le premier ministre et d’aller chez le peintre, confirmant son comportement que la France a passĂ© de nombreux premiers ministres, mais il y avait un Picasso qui serait ne pas ĂȘtre histoire peut sembler simple Ă  premiĂšre vue, mais elle exprime une prise de conscience de la valeur de l’art et de sa reprĂ©sentation active, en acquĂ©rant des positions de leadership dans le contexte de la concurrence civilisĂ©e, et le plus important Ă  ce niveau est la volontĂ© de prendre des dĂ©cisions sur des programmes qui motiver un sens de la connaissance et l’adaptation de mĂ©canismes efficaces pour construire une culture du discours. mĂ©tier de lecture Les mĂ©dias de masse sont l’un des facteurs qui influencent la formation des goĂ»ts des destinataires, comme en tĂ©moigne le rĂ©cit de Bernard Beveau de son expĂ©rience de prĂ©sentateur d’émissions culturelles sur les chaĂźnes françaises, qui a attirĂ© un large public Ă  travers Apostrov » et Culture Soup » et a apportĂ© un grand nombre de littĂ©rature, d’art et de culture politique cĂ©lĂšbre Dans un Ă©pisode riche de discussion et de dĂ©couverte, il surprend son public en invitant des personnes marginalisĂ©es qui n’appartiennent pas au monde de la littĂ©rature, ou de la philosophie, et il apparaĂźt sur scĂšne Ă  partir de son programme, le voleur de banque Spaggiari et la star du porno Brigitte Lahai. Ce contenu mĂ©diatique devrait provoquer de temps Ă  autre des rĂ©actions de colĂšre. Quoi qu’il en soit, quoi de plus prĂ©cieux de s’arrĂȘter au dialogue qui s’ensuit entre l’universitaire et historienne Per Nora et son ami Per Thevois, publiĂ© entre deux couvertures d’un livre intitulĂ© Le mĂ©tier de lecteur », dont ce dernier est dans le fauteuil d’interrogatoire , c’est la vision de Bivou de la lecture et ce que l’animateur doit apprĂ©cier L’homme de culture a un cahier des charges particulier selon ce qu’il comprend de son expĂ©rience dans ce domaine, car la lecture devient un mĂ©tier et demande du temps dĂ©diĂ©. Biffo lisait dix heures par jour, soit une moyenne de cinq livres par semaine, cela signifiait que le dialogue ne se dĂ©veloppait pas, ce qui Ă©tait dĂ©cevant tant pour l’écrivain que pour le public. On sait que la popularitĂ© du programme traverse la frontiĂšre française, donc la question qui se pose Ă  Biffo partout est pourquoi il n’y a pas un tel programme dans notre pays comme Apostrov? » Le Liban est un endroit oĂč Obstrov est accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. En plus de ce qui prĂ©cĂšde, attire l’attention sur la nĂ©cessitĂ© de ne pas transformer le programme en une arĂšne de conflit entre opposants, et les prĂ©sentateurs semblent ĂȘtre Ă©galement bien informĂ©s sur les invitĂ©s, car cela donne au public le sentiment d’ĂȘtre marginalisĂ©. Bivou Milan Kundera est d’accord en disant que la force d’un journaliste ne rĂ©side pas dans le droit de poser des questions, mais dans le droit de demander des rĂ©ponses. Il estime qu’il est important que les invitĂ©s des programmes culturels ne soient pas tenus de juger ses rĂ©alisations, mais puissent prĂ©senter des rituels clĂ©s rĂ©vĂ©lateurs de ses compositions, certainement ce que l’auteur a Ă  dire sur son travail n’attire pas les mots des critiques. Dans ce cas, l’entretien intelligent vise Ă  obtenir des informations et une reconnaissance sur l’auteur et sa mĂ©thode d’écriture. MalgrĂ© ses connaissances en lecture et son expĂ©rience des duels dialoguĂ©s, Bernard Pivot n’entre pas dans la catĂ©gorie des critiques. Puisqu’une culture comprĂ©hensive est une exigence pour la critique, la prĂ©sence d’un esprit d’exploration et d’un pouvoir analytique est un outil important dans les efforts critiques. Bivo Ă©voque l’effet que l’apparence de l’auteur a sur le spectateur, car ce dernier ne juge pas l’accomplissement crĂ©atif dĂšs que ses yeux tombent sur le propriĂ©taire, mais plutĂŽt l’apparence extĂ©rieure peut ĂȘtre un motif d’acquisition et de lecture d’un livre, selon Moghadam Abostrov. point de vue. Un magnat des mĂ©dias du mannequin Bernard Pivot s’attendait Ă  ce que tout le monde se dispute l’affection et profite de sa chaire, il a donc boycottĂ© de nombreuses activitĂ©s et rassemblements auxquels participaient les stars de la tĂ©lĂ©vision, afin d’éviter d’abuser de sa position et de protĂ©ger ainsi son indĂ©pendance, et ainsi lui donner plus de temps pour suivre et lire, En fait, ce Ă  quoi Bernard Beveau adhĂšre, ce sont des principes professionnels sur lesquels repose la crĂ©dibilitĂ© des Ă©missions culturelles, et si cette vision n’est pas prĂ©sente dans les mĂ©dias culturels, la plateforme se transformera en un apparence de profit et d’exportation mentalitĂ© vide. ne convient pas Le plus grand dĂ©fi de la programmation culturelle sur scĂšne lors de la prĂ©sentation de Bernard Bevo-Apostrov, c’est que les penseurs doutaient de la tĂ©lĂ©vision et du rĂŽle des programmes mĂ©diatiques avant de se rendre compte que l’ironie Ă  la tĂ©lĂ©vision n’est rien d’autre qu’un dĂ©sir intellectuel, et que le rĂŽle des mĂ©dias dans l’évolution des modes de vie et modifier les comportements n’est peut-ĂȘtre plus passĂ© sous silence le socialisme, et ce qui plafonnait l’aventure pour Bevois, c’était le manque d’appartenance Ă  l’élite intellectuelle et culturelle, et il n’était pas affiliĂ© Ă  la paroisse, ou Ă  ce que RĂ©gis Dubray appelait la haute sphĂšre intellectuelle ». classe », mais cela n’a pas empĂȘchĂ© Bevois de monter Ă  l’estrade. Le succĂšs et de pĂ©nĂ©trer dans la tour intellectuelle et convoquĂ© Des Intellectuels tels que Foucault, Barthes, RenĂ© GĂ©rard et Glucksman se sont ajoutĂ©s au programme, et ce succĂšs n’a pas signifiĂ© le silence de l’opposition voix, alors que RĂ©gis Dubray lançait de violentes attaques Ă  son encontre, exprimant son choc face Ă  la popularitĂ© concurrente de la boutique -des boutiques Ă©lĂ©gantes et des bĂątiments sait que la popularitĂ© du programme traverse la frontiĂšre française, donc la question qui se pose Ă  Biffo partout est pourquoi il n’y a pas un tel programme dans notre pays comme Apostrov? » Le Liban est un endroit oĂč Obstrov est accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Bevo a Ă©tĂ© frappĂ© par sa grande popularitĂ© au Liban lorsqu’il a participĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement de la semaine culturelle libanaise Ă  Beyrouth. Par ailleurs, la chaĂźne universitaire new-yorkaise a rachetĂ© les droits de 48 Ă©pisodes de l’émission littĂ©raire, ce qui a confirmĂ© la montĂ©e en puissance des tĂ©lĂ©spectateurs Ă©trangers d’Obstrov, Soljenitsyne et Brigitte Bardot. Mitterrand.. Giscard d’Estaing.. Kissinger. Bien sĂ»r, une carriĂšre culturelle Pivot affine encore ses papilles. Par consĂ©quent, ce qu’il dit sur le livre et sa navigation entre les titres profite au destinataire. Selon lui, le nombre de livres est inversement proportionnel Ă  leur qualitĂ©, indiquant la nĂ©cessitĂ© d’activitĂ©s rĂ©crĂ©atives courtes aprĂšs la lecture de chapitres difficiles. NĂ©cessite des efforts pour comprendre ou mĂ©moriser. Bernard Buffo dĂ©crit le public comme un groupe plus conservateur dont l’admiration pour les mĂ©dias n’est pas toujours la mĂȘme, malgrĂ© leurs rĂŽles similaires. Il est Ă  noter que Bivo a travaillĂ© comme commentateur de football pendant la Coupe du monde, il a donc accumulĂ© de l’expĂ©rience depuis qu’il vivait Ă  Lyon, et il a grandi sous la garde d’un petit commerçant et Ă©tait passionnĂ© de football et n’a pas fait d’études universitaires supĂ©rieures. . , et un roman a Ă©tĂ© publiĂ© pour lui, qui est passĂ© inaperçu, et qui a rĂ©pandu sa renommĂ©e Ă  travers ses rĂ©alisations dans les mĂ©dias culturels, il n’est donc pas exagĂ©rĂ© de dire que les activitĂ©s de Pivot appartiennent au soft power français, comme l’un des ambassadeurs l’a informĂ© qu’il avait fait plus pour la Francophonie en une nuit que lui ou ses collĂšgues en quatre contenu de ce livre est des rĂ©miniscences de noms influents Ă  plusieurs niveaux, Ă  l’exception de ce que raconte Bivou sur les Ă©lĂ©ments de base de ses cartes, qui intĂ©ressent le plus les personnalitĂ©s politiques de la littĂ©rature et de la pensĂ©e de la sociĂ©tĂ© française. Ă©crivain irakien RĂ©solveur de problĂšmes typique. Sujet Ă  des crises d’apathie. MĂ©lomane primĂ©. Nerd de l’alcool. Aficionado de zombies. » Navigation de l’article Fernand LefĂšvre "RĂ©solveur de problĂšmes typique. Sujet Ă  des crises d'apathie. MĂ©lomane primĂ©. Nerd de l'alcool. Aficionado de zombies."
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D« Ouvrez les guillemets » Ă  « Bouillon de culture », en passant donc par l’inĂ©vitable « Apostrophes » – ce qui, on le notera, constitue un bien petit nombre d’émissions pour vingt ans de carriĂšre –, Bernard Pivot a promenĂ©, et continue de promener son regard pĂ©tillant, son Ă©tonnement calculĂ©, sa mine rĂ©jouie sur un univers qui se marie gĂ©nĂ©ralement assez mal avec Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s IL RÉFLÉCHIT avant de trouver le mot exact. La tristesse ? Non, ce n'est pas mon genre. La dĂ©prime, je ne connais pas non plus. Le vague Ă  l'Ăąme, ça oui, il m'arrive d'avoir du vague Ă  l'Ăąme. Quant Ă  la nostalgie, elle viendra plus tard. » Il est minuit passĂ©, vendredi 29 juin, et c'est fini, la derniĂšre de Bouillon de culture ». Avec un lĂ©ger diffĂ©rĂ© pour les tĂ©lĂ©spectateurs. A l'Ă©cran, Bernard Pivot a dit avec son entrain de toujours Le livre se referme, je vous souhaite une bonne nuit Ă  tous, fermez les guillemets. » Mais il n'est pas au bout de ses peines. Dans la salle mitoyenne du plateau de France 2, le petit monde des gens de lettres le retient Ă  la fĂȘte. Environ 700 personnes, selon les organisateurs. Des inconnus se pressent autour du prĂ©sentateur vedette pour lui voler une dĂ©dicace. Il en a marre, Bernard Pivot, il les supplie du regard de le laisser tranquille, mais il ne sait pas dire non, signe et resigne, se fend d'une longue phrase pour chacun. Sur le plateau de l'Ă©mission, un peu plus tĂŽt, on avait repris les habitudes. Un petit air sifflotĂ© par 407 Bouillon de culture », prĂ©cĂ©dĂ© de 724 Apostrophes ». Fabrice Lucchini avait donc refait son numĂ©ro, la QuĂ©becoise Denise Bombardier s'Ă©tait Ă  nouveau Ă©nervĂ©e contre l'aplaventrisme » des Français face Ă  la langue anglaise, AmĂ©lie Nothomb avait articulĂ© avec une trĂšs grande prĂ©cision des idĂ©es bizarres, Isabelle Huppert Ă©tait belle et intelligente. Seule prĂ©sence inĂ©dite, celle de l'austĂšre AmĂ©ricain James Lipton, cĂ©lĂšbre interviewer de stars devant les Ă©lĂšves de l'Actors Studio et dĂ©vot de Bernard Pivot. Il y avait aussi les Ă©crivains Gilles Lapouge, Patrick Rambaud, Annie Cohen-Solal, le Prix Nobel de physique Georges Charpak, et deux acadĂ©miciens, Erik Orsenna et Jean d'Ormesson - recordman des invitations chez Pivot. Orga-niser soi-mĂȘme sa cĂ©rĂ©monie d'enterrement, l'exercice Ă©tait difficile », ironise un invitĂ© Ă  la sortie. Les numĂ©ros franchouillards de Bombardier et Lucchini commencent Ă  me gonfler sĂ©rieusement, grogne un autre. Pivot, c'est mieux que ça. » Ne plus entendre sa voix le vendredi soir, ça va ĂȘtre terrible », dit-on encore parmi les Ă©diteurs qui s'Ă©taient cotisĂ©s pour publier dans Le Monde une pleine page de publicitĂ© Bernard, merci. » Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Ila Ă©tĂ© une figure emblĂ©matique du petit Ă©cran avec des Ă©missions littĂ©raires Ă  heure de grande Ă©coute. Trois dĂ©cennies pour parler des livres et Bernard Pivot n’a rien perdu de sa
SociĂ©tĂ© Le chroniqueur littĂ©raire n’aura cessĂ© de dĂ©vouer son talent au journal hebdomadaire qu’il affectionne tant. PubliĂ© le 30 janvier 2022 Ă  15h17 Le journaliste et Ă©crivain Bernard Pivot. Photo © LEWIS JOLY/JDD/SIPA Cela faisait trente ans qu’il livrait ses critiques littĂ©raires hebdomadaires dans les colonnes du Journal du Dimanche. Samedi 29 janvier, Bernard Pivot a annoncĂ© son dĂ©part Ă  la retraite aprĂšs avoir rendu de bons et loyaux services dans ce journal pour lequel il avait dĂ©marrĂ© en tant que chroniqueur humoristique. Ecrire dans le JDD Ă©tait la chose Ă  la fois la plus naturelle et la plus prĂ©cieuse », avait-il confiĂ© lors des 70 ans du journal il y a quatre ans. Depuis son arrivĂ©e en 1992, Bernard Pivot avait eu le temps de se faire sa place et se sentait mĂȘme chez lui, avec une forte capacitĂ© Ă  trouver chaque semaine de nouveaux textes Ă  faire paraĂźtre, rappelle l’hebdomadaire. Je m’aperçois avec un certain culot que je n’ai jamais remis en question ma lĂ©gitimitĂ© », a-t-il assumĂ©, dans ses LIRE Affaire Matzneff Bernard Pivot regrette de ne pas avoir eu “les mots qu’il fallait” Amoureux du JDD Pour le chroniqueur littĂ©raire, le vrai plus de son travail rĂ©sidait dans le fait que le JDD soit un journal qui est lu le dimanche », jour de repos, jour qui Ă©chappe Ă  la hĂąte et au stress de la semaine, jour oĂč l’on prend le temps de s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe dans le monde ». Son amour pour cet hebdomadaire, Bernard Pivot ne manque jamais de le rappeler encore et encore, jamais Ă  court d’arguments. Sa position est pour le moins originale 
 PlacĂ© entre une semaine qui finit et une autre qui commence », a soulignĂ© l’écrivain avant d’ajouter Il est Ă  la fois Ă  la recherche du temps perdu et dans la perspective du temps qui vient ».
BernardPivot a Ă©crit un livre sur la vieillesse, sorti il y a deux mois. Le cĂ©lĂšbre journaliste, prĂ©sident de l’ AcadĂ©mie Goncourt, est le prĂ©sentateur d’émissions culte, comme « Apostrophes », « Bouillon de culture », « Dicos d’or » , pour n’en citer que quelques-unes. La vieillesse, « Bof « diront les plus jeunes, on n’y est pas encore !
James Lipton, prĂ©sentateur de l'Ă©mission "L'Actors Studio", est mort Il Ă©tait le prĂ©sentateur de cette Ă©mission amĂ©ricaine inspirĂ©e par "Bouillon de culture" de Bernard Pivot. Reuters James Lipton, ici en septembre 2017 Ă  Los Angeles. Reuters DÉCÈS - L’AmĂ©ricain James Lipton, professeur de comĂ©die et prĂ©sentateur de “L’Actors Studio”, cĂ©lĂšbre Ă©mission de tĂ©lĂ©vision inspirĂ©e par Bernard Pivot, est mort Ă  l’ñge de 93 ans, a annoncĂ© lundi 2 mars la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision qui diffusait l’émission. Selon son entourage, il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  son domicile de New York des suites d’un cancer de la vessie. C’est en 1994 que James Lipton avait lancĂ© son Ă©mission, dĂ©rivĂ©e d’un cours qu’il avait mis sur pied au sein de la prestigieuse Ă©cole d’art dramatique et pour laquelle il a interviewĂ© des stars durant prĂšs de 25 ans, de Paul Newman et Dennis Hopper jusqu’à Julia Roberts et Scarlett Johansson. DiffusĂ©e en France sur Paris PremiĂšre, “L’Actors Studio” lui avait Ă©tĂ© inspirĂ©e par “Bouillon de Culture” de Bernard Pivot, qui avait d’ailleurs invitĂ© James Lipton Ă  la derniĂšre de son Ă©mission en 2001. Il parlait trĂšs bien le français James Lipton parlait trĂšs bien le français et ne se cachait pas d’avoir Ă©tĂ© briĂšvement souteneur Ă  Paris dans les annĂ©es 1950. NĂ© Ă  DĂ©troit en 1926, James Lipton s’était lancĂ© dans une carriĂšre d’acteur dans les annĂ©es 1940, avant de se consacrer ensuite Ă  l’écriture et Ă  la production. “Il nous manquera beaucoup, mais nous lui souhaitons d’arriver en paix aux portes du paradis”, a Ă©crit sur Twitter la chaĂźne Ovation TV, qui continue de diffuser l’émission que James Lipton avait quittĂ©e en 2018. Comme Bernard Pivot et son “questionnaire de Proust”, James Lipton finissait systĂ©matiquement son Ă©mission par une sĂ©rie de questions Ă  ses invitĂ©s, parmi lesquelles “Si le paradis existe, qu’aimeriez-vous entendre Dieu vous dire lorsque vous arriverez Ă  ses portes?” Également sur Le HuffPost À voir Ă©galement sur Le HuffPost Oprah Winfrey fait une grosse chute en pleine confĂ©rence sur... l’équilibre QF62yNU.
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