Pour ĂȘtre valable, une dĂ©mission doit rĂ©pondre Ă une dĂ©finition prĂ©cise une volontĂ© claire et non Ă©quivoque de quitter dĂ©finitivement lâentreprise. Elle ne doit, par exemple, pas ĂȘtre donnĂ©e sous le coup de la colĂšre. Quâen est-il si la dĂ©mission est donnĂ©e sous la menace dâun licenciement pour faute grave ? Est-elle lĂ©gitime ?La dĂ©mission doit caractĂ©riser une volontĂ© explicite, claire et non Ă©quivoque du salariĂ© de quitter dĂ©finitivement lâentreprise. Tous ces qualificatifs ont leur importance si lâun de ces Ă©lĂ©ments est absent, la dĂ©mission ne sera pas valable. Pour connaĂźtre la dĂ©finition prĂ©cise de ce quâest une dĂ©mission et de ce quâelle nâest pas !, les Editions Tissot vous conseillent leur publication Droit du travail et sa jurisprudence commentĂ©e ». La dĂ©mission doit manifester une volontĂ© claire et non Ă©quivoque La volontĂ© de dĂ©missionner doit ĂȘtre libre, sans contrainte, ni pression physique ou mentale. Lâacte de dĂ©mission doit ĂȘtre mĂ»rement rĂ©flĂ©chi et ne pas rĂ©sulter, par exemple dâune manifestation de colĂšre ; du non-respect de ses obligations par lâemployeur ; de son exaspĂ©ration de recevoir des reproches ; dâune dispute. La dĂ©mission doit manifester une volontĂ© de quitter dĂ©finitivement lâentreprise La dĂ©cision de dĂ©missionner doit avoir un caractĂšre dĂ©finitif, ce qui signifie que le salariĂ© ne peut pas, en principe, se rĂ©tracter, Ă moins que sa dĂ©mission soit ambiguĂ« ; la rĂ©tractation intervienne rapidement aprĂšs la dĂ©mission. Par exemple, si un salariĂ© remet une lettre de dĂ©mission puis se rĂ©tracte le jour mĂȘme en expliquant quâil avait agi sur un coup de colĂšre », lâemployeur aura tout intĂ©rĂȘt Ă ne pas prendre acte de cette dĂ©mission. Au regard de ces critĂšres, une dĂ©mission donnĂ©e sous la menace dâun licenciement pour faute grave est-elle valable ? Selon les circonstances, la rĂ©ponse Ă cette question peut ĂȘtre positive, mĂȘme si cela peut sembler surprenant. En effet, menacer un salariĂ© de licenciement va Ă lâopposĂ© dâune dĂ©mission donnĂ©e sans contrainte, ni pression⊠Or, dans une affaire jugĂ©e rĂ©cemment, la dĂ©mission a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme valable. En voici les circonstances un salariĂ© est menacĂ© dâun licenciement pour faute grave et de poursuites judiciaires car il est accusĂ© par son employeur, notamment, de dissimulation de documents administratifs et juridiques, de faux et usage de faux. Pour que sa carriĂšre nâen souffre pas, lâemployeur lui propose de poser sa dĂ©mission. Ce que le salariĂ© fait par courrier 5 jours plus tard, pour finalement se rĂ©tracter au bout de 5 semaines. Il demande que son dĂ©part de lâentreprise soit requalifiĂ© en licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Les juges ont considĂ©rĂ© que sa dĂ©mission Ă©tait valable pour les raisons suivantes le salariĂ© a envoyĂ© sa lettre de dĂ©mission 5 jours aprĂšs la proposition » de son employeur. DĂ©lai suffisant pour bien rĂ©flĂ©chir sur la portĂ©e de sa dĂ©cision et prendre conseil auprĂšs de personnes compĂ©tentes ; la lettre de dĂ©mission ne contenait aucun reproche, ni aucune contestation ; le salariĂ© a attendu 5 semaines avant de se rĂ©tracter. Pour connaĂźtre tous les dĂ©tails de cette affaire, vous pouvez tĂ©lĂ©charger la dĂ©cision de justice Audrey Ninucci Cour de cassation, chambre sociale, 25 mai 2011, n° 09â68224 une dĂ©mission donnĂ©e sous la menace dâun licenciement peut ĂȘtre valableAvertissementavant une grĂšve ou une dĂ©mission Solution Cette page vous aidera Ă trouver toutes les solution de CodyCross Ă tous les niveaux. Ă travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
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| ĐąŃĐ”ÏĐŸŃ ŃДՎΞ Ńаη Ńапа | ĐĄĐŸáșá ĐžŃĐ”ŃĐžĐ»ÎżŐ©ĐŸ | ĐŁŐ¶ÎčՔДÏŐ§Ń Đ°Đș ÎœĐ°áŃŃŃá Đ»ŐÎČаŃá |
ï»żEnAllemagne, les conducteurs sont en grĂšve d'avertissement - En Allemagne, les conducteurs sont en grĂšve d'avertissement : En Allemagne, oĂč les pilotes Ă©taient en grĂšve d'avertissement la semaine derniĂšre, les conducteurs sont dĂ©sormais enAvertissement pour absence injustifiĂ©es Visiteur anonyme20 Le 02-08-2011 Ă 2256 Bonjour, Je vous Ă©cris Ă ce jour, car j'ai un soucis Ă mon travail. La directice m'a Ă©crit sur mon bulletin de salaire "DerniĂšre absence injustifiĂ© avant avertissement". Elle m'a dit oralement que c'Ă©tait parce que je ne lui fournissais pas de justificatif quand j'Ă©tait absente. Or, au dĂ©but que j'Ă©tait dans l'entreprise, quand j'Ă©tais absente je lui fournissais toujours un certificat mĂ©dical. Un jour, elle m'a fait remarquĂ© que ce n'Ă©tait pas la peine de lui donner un certificat du fait que les 3 premiers jour d'absence ne sont pas payĂ©s. Je tiens Ă prĂ©ciser que je ne suis jamais absente plus de 3 jours. Aujourd'hui, je ne comprends pas pourquoi elle me dit l'inverse. Est-ce lĂ©gal qu'elle me marque ça sur mon bulletin ? Puis-je lui demander de l'enlever ? En vous remerciant par avance, Cordialement RĂ©pondre au sujet Attention Les rĂ©ponses apportĂ©es ci-dessous peuvent ĂȘtre juridiquement erronĂ©es. Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des rĂ©percutions Ă consulter un Avocat. RĂ©pondre RĂ©pondre Membre Bubus Le 03-08-2011 Ă 0521 + 1000 messages Le code du travail impose Ă l'employeur de faire figurer sur le bulletin de paie un certain nombre de mentions obligatoires, sous peine d'une amende contraventionnelle. A l'inverse, et toujours Ă peine d'amende, il lui interdit d'y faire mention de l'exercice du droit de grĂšve ou de l'activitĂ© de reprĂ©sentant du personnel ou du CE article R 3243-4. Vous pouvez utiliser ces informations pour exiger de votre patronne qu'elle vous dĂ©livre un bulletin de paie vierge de toute autre mention que les seules mentions qu'elle a l'obligation d'y faire figurer, a fortiori si ces mentions sont mensongĂšres. Si elle ne veut pas s'exĂ©cuter, adressez-lui une mise en demeure en ce sens par lettre recommandĂ©e A/R avec copie Ă l'inspection du travail. RĂ©pondre Signaler ce contenu Visiteur anonyme20 Le 05-08-2011 Ă 1610 Pour la premiĂšre Ă©tape je souhaiterai lui envoyer un mail pour avoir une trace Ă©crite. Je ne sais pas trop quoi lui dire ... Pouvez vous m'aider svp ? Signaler ce contenu Membre Bubus Le 05-08-2011 Ă 1903 + 1000 messages Exemple de mail Ă adresser Ă votre patronne"Madame la DirectriceVous avez fait figurer sur mon dernier bulletin de salaire la mention "DerniĂšre absence injustifiĂ©e avant avertissement". Je voudrais vous rappeler que le code du travail sanctionne pĂ©nalement l'employeur qui ferait mention sur un bulletin de paie de l'exercice du droit de grĂšve ou de l'activitĂ© de reprĂ©sentant du personnel ou du CE article R 3243-4 du code du travail. Ces activitĂ©s sont parfaitement licites, mais leur mention sur un bulletin de paie est prohibĂ©e en raison du fait qu'elles peuvent porter prĂ©judice au salariĂ© lors de la recherche d'un nouvel emploi, notamment. C'est pourquoi je vous demande de bien vouloir me dĂ©livrer un nouveau bulletin de paie vierge de toute mention qui ne serait pas imposĂ©e par la je vous en remercie et vous prie de croire etc..." RĂ©pondre Signaler ce contenu Vous cherchez un avocat en Droit du Travail pour dĂ©fendre vos droits ? Faites-vous recontacter par 3 avocats et choisissez celui qui vous convient le mieux ! Envoyez une demande de contact aux avocats en Droit du Travail prĂšs de chez vous exerçant en Droit du Travail en quelques secondes, ou appelez le 01 75 75 70 70 du lundi au vendredi de 9h30 Ă 18h. A voir Ă©galement Vous avez besoin d'un conseil d'avocat pour Conflits & Relations de Travail ? 3 avocats vous proposent, sous 48h, un RDV en cabinet Envoyer votre demande Retour en haut de la page
Toutdâabord, la dĂ©mission devant ĂȘtre claire et sans Ă©quivoque, elle ne doit donc pas ĂȘtre donnĂ©e sous contrainte ou pression de la part de votre employeur. Il est envisageable de se diriger vers une prise dâacte du contrat lorsque vous jugez votre employeur fautif. Par exemple en cas de harcĂšlement ou discrimination ou modifications
DiffĂ©rente du licenciement et de la dĂ©mission, la rupture conventionnelle est un moyen de rompre un contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI. Il sâagit dâun accord prĂ©vu par la loi permettant Ă un employeur et un salariĂ© de mettre fin au contrat qui les lie sous des conditions quâils nĂ©gocient ensemble nĂ©gociation Ă lâamiable. Les articles L. 1237-11 Ă L. 1237-16 du Code du travail, issus de la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marchĂ© du travail », constituent des textes de rĂ©fĂ©rence pour toutes les obligations et procĂ©dures Ă suivre par les deux parties. Sommaire Principe Motifs Avantages Conditions â CritĂšre de base â DurĂ©e du contrat â Nature du contrat â Retraite et les congĂ©s â ProcĂ©dure parallĂšle avec le licenciement Etapes â Annonce â NĂ©gociations Convention de rupture RĂ©daction de la convention sur Internet Droit de rĂ©tractation ProcĂ©dure dâhomologation Cas spĂ©cifique des employĂ©s protĂ©gĂ©s ConsĂ©quences â Rupture effective du contrat â Droits et avantages du salariĂ© â FiscalitĂ© des indemnitĂ©s Recours judiciaires La rupture conventionnelle de contrat concerne exclusivement les contrats Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI et est encadrĂ©e par la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marchĂ© du travail ». Elle rĂ©pond ainsi Ă des dĂ©marches spĂ©cifiques basĂ©es avant tout sur une entente entre les deux parties du contrat. Elle fonctionne Ă©galement Ă partir dâune procĂ©dure dâhomologation et dâautres critĂšres Ă©numĂ©rĂ©s par les articles L. 1237-11 Ă L. 1237-16 du Code du travail. ConcrĂštement, elle consiste Ă mettre un terme Ă un contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI selon des conditions consenties mutuellement par lâemployeur et le salariĂ©. Elle nâest donc pas valable pour un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD ni aux ruptures de contrat occasionnĂ©es par des plans de sauvegarde de lâemploi PSE. Il en est de mĂȘme pour les accords collectifs de gestion prĂ©visionnelle des emplois et des compĂ©tences GPEC. Aussi, les deux parties au contrat nâont pas lâobligation de motiver leur dĂ©cision pour que la rupture conventionnelle soit approuvĂ©e par les instances compĂ©tentes. Le commun accord justifie amplement leurs actions. La signature dâune convention est une Ă©tape cruciale dans les dĂ©marches et aucun signe de pression de lâentreprise ne peut ĂȘtre tolĂ©rĂ© pour inciter lâemployĂ© Ă accepter la rupture. Un simple harcĂšlement moral pourrait effectivement biaiser la libertĂ© de consentement prĂŽnĂ©e par le Code du travail. Dans ce cas, le juge peut annuler la convention et la rupture conventionnelle devient un licenciement normal avec tous les droits de lâemployĂ©, dont les indemnitĂ©s arrĂȘt de la Cour de cassation du 30 janvier 2013. Les motifs GĂ©nĂ©ralement, une entreprise nĂ©gocie ce type de rĂ©siliation de contrat lorsque le licenciement engendre des contraintes juridiques de son cĂŽtĂ©. Du cĂŽtĂ© du salariĂ©, cela peut provenir dâune mĂ©sentente avec ses supĂ©rieurs ou dâun contenu de travail qui ne lui satisfait plus. Il peut Ă©galement entamer cette procĂ©dure aprĂšs avoir dĂ©cidĂ© de se mettre Ă son compte, pour des raisons de santĂ© ou liĂ©es Ă son Ăąge. Lorsquâune nouvelle politique de gestion de lâentreprise ne lui convient pas par exemple, il peut Ă©galement passer par cette solution. Les avantages NĂ©e dâun commun accord entre lâemployeur et le salariĂ©, la rupture conventionnelle leur offre des avantages dont ils nâauraient pas bĂ©nĂ©ficiĂ© en cas de licenciement ou de dĂ©mission. Elle propose notamment une simplicitĂ© des procĂ©dures de mise en place qui ne touche pas seulement les grandes entreprises. PrĂšs dâun quart des cas sont enregistrĂ©s auprĂšs des TPE avec moins de 10 employĂ©s. Câest dâailleurs pour ces raisons que les chiffres du MinistĂšre du Travail ont enregistrĂ© 2 millions de ruptures conventionnelles validĂ©es depuis 2008. 334 000 dâentre elles ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©es en seulement 12 mois pour lâannĂ©e 2014. Ces statistiques dĂ©montrent lâefficacitĂ© de cette pratique tant pour lâemployeur que pour le salariĂ©. Lâentreprise gagne effectivement en termes de formalitĂ©s administratives, plus contraignantes sâil sâagit dâun renvoi, principalement liĂ©es au respect des diffĂ©rents dĂ©lais Ă©tablis par le Code du travail. Elle Ă©vite Ă©galement de justifier un licenciement dâun point de vue juridique compte tenu des exigences du droit du travail. Et lorsque câest lâentreprise qui souhaite le dĂ©part de lâemployĂ©, une action en justice de ce dernier sera plus facile Ă encaisser auprĂšs du conseil des prudâhommes. Concernant lâemployĂ©, les indemnitĂ©s de rupture de contrat sont bien plus consĂ©quentes avec une rupture conventionnelle quâavec une dĂ©mission. Cela concerne notamment les indemnitĂ©s de licenciement conventionnelles ou lĂ©gales. De plus, il aura facilement droit Ă des allocations de chĂŽmage, ce qui est rarement le cas lorsquâun salariĂ© dĂ©missionne. Les conditions Cette situation est clairement encadrĂ©e par la loi et le Code du travail tout comme les critĂšres et procĂ©dures qui conditionnent sa validitĂ©. Le critĂšre de base Avant tout, la libertĂ© de consentement des deux parties doit ĂȘtre entiĂšre pour la signature de la convention. Il sâagit dâassurer le libre arbitre de lâemployĂ© sans quâil soit influencĂ© par une quelconque pression ou intimidation de lâentreprise. Il peut sâagir entre autres dâhumiliations, de menaces, de mise au placard ou de remarques dĂ©placĂ©es. Un vice de consentement annule immĂ©diatement une convention aux yeux du tribunal mĂȘme si lâemployĂ© victime du harcĂšlement moral a apposĂ© sa signature. NĂ©anmoins, un diffĂ©rend ou une tension entre les deux parties au moment de la signature de la convention nâinduit pas forcĂ©ment sa nullitĂ© lorsquâaucun vice de consentement nâa Ă©tĂ© constatĂ©. Selon la Cour de cassation, la rupture conventionnelle est valide lorsque le salariĂ© lâa signĂ©e aprĂšs avoir reçu deux avertissements et assistĂ© Ă deux entretiens liĂ©s Ă lâinitiative de la mise en place de ce type de rĂ©siliation arrĂȘt n° 12-23942 du 15 janvier 2014. La durĂ©e du contrat Pour un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI, aucune dĂ©cision commune de rupture entre un employeur et un salariĂ© ne peut ĂȘtre prise sans quâelle respecte plusieurs conditions. Il sâagit du cadre lĂ©gal, des caractĂ©ristiques et des dĂ©marches de la rupture conventionnelle arrĂȘt n° 11-22251 de la chambre sociale du 15 octobre 2014. Devant un tribunal, toute rupture amiable qui sort de ce cadre lĂ©gal sera considĂ©rĂ©e comme un licenciement sans motif rĂ©el et valable. En revanche, elle ne concerne pas les contrats Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD. Les employĂ©s soumis Ă ce type de contrat peuvent ainsi entamer une procĂ©dure de rupture amiable avec leurs employeurs en dehors du cadre lĂ©gal de la rupture conventionnelle. La nature du contrat Lâenvergure de lâentreprise et lâanciennetĂ© ou la protection » dâun salariĂ© ne sont pas des freins pour entamer ce type de rĂ©siliation de contrat. Il peut ainsi ĂȘtre utilisĂ© Ă lâinitiative dâun salariĂ© protĂ©gĂ© ou de son employeur mĂȘme sâil est un dĂ©lĂ©guĂ© syndical ou un dĂ©lĂ©guĂ© du personnel par exemple. Dans ce cas, le calcul de lâindemnitĂ© est tributaire de lâanciennetĂ© de lâemployĂ©. En revanche, les fonctionnaires et les contractuels ne sont pas concernĂ©s par ces dĂ©marches. La retraite et les congĂ©s Les dĂ©parts volontaires Ă la retraite dâun salariĂ© ne sont pas pris en compte dans cette situation. Par consĂ©quent, aucune indemnitĂ© Ă ce titre ne lui sera versĂ©e. Pour un employĂ© en congĂ© parental, la procĂ©dure reste valable mĂȘme durant la pĂ©riode dâarrĂȘt de travail, du moment que les autres conditions sont remplies. Il en est de mĂȘme pour ceux qui sont en arrĂȘt maladie, en congĂ© sans solde ou en congĂ© sabbatique. Selon la jurisprudence et lâarrĂȘt n° 13-16297 de la chambre sociale de la Cour de cassation du 30 septembre 2014, la mise en place dâune rupture conventionnelle est Ă©galement possible durant un arrĂȘt de travail pour cause de maladie professionnelle ou dâaccident de travail. En mĂȘme temps, le statut protecteur de la femme enceinte ne peut pas annuler cette dĂ©marche pendant le congĂ© de maternitĂ©. La procĂ©dure parallĂšle avec le licenciement La rupture conventionnelle Ă lâinitiative de lâemployeur sâaccompagne gĂ©nĂ©ralement dâune volontĂ© de licenciement qui le laisse frileux. Dans la pratique, ces deux solutions peuvent ĂȘtre menĂ©es mutuellement avec des procĂ©dures qui se succĂšdent, mais seule lâune dâentre elles sera finalisĂ©e. Cette double mĂ©thode a Ă©tĂ© clairement encadrĂ©e par la jurisprudence par 2 arrĂȘts publiĂ©s le 3 mars 2015. Ainsi, la Cour de cassation a permis Ă un employeur de mettre en place une procĂ©dure spĂ©cifique aprĂšs quâil ait notifiĂ© un licenciement arrĂȘt n° 13-20549. La signature dâune convention entre les deux parties au contrat supprime ensuite la procĂ©dure de renvoi. Toutefois, si lâemployĂ© annule sa dĂ©cision via son droit de rĂ©tractation, la procĂ©dure disciplinaire de licenciement pourra encore ĂȘtre rĂ©itĂ©rĂ©e par lâemployeur selon la Haute Juridiction arrĂȘt n° 13-15551. Un entretien prĂ©alable de licenciement sera ensuite organisĂ© par lâentreprise. Par ailleurs, un salariĂ© accusĂ© dâun fait fautif dans lâentreprise peut faire lâobjet dâune poursuite disciplinaire dans un dĂ©lai de prescription de deux mois mĂȘme sâil a dĂ©jĂ quittĂ© son poste ou a Ă©tĂ© renvoyĂ©. Selon la Cour de cassation, ce dĂ©lai ne peut pas ĂȘtre annulĂ© ou suspendu par la signature dâune rupture conventionnelle. Ainsi, en cas dâĂ©chec de la procĂ©dure, le dĂ©lai de prescription doit toujours ĂȘtre suivi de prĂšs par lâemployeur sâil compte sanctionner lâemployĂ©. Les Ă©tapes Ă suivre pour une rupture conventionnelle Il nâexiste pas de procĂ©dure lĂ©gale prĂ©cise Ă ce sujet, mais il doit logiquement suivre des Ă©tapes faciles Ă cerner. Lâannonce La rupture conventionnelle peut ĂȘtre proposĂ©e aussi bien par lâentreprise que par le salariĂ©. Aucun des deux nâest obligĂ© de matĂ©rialiser son initiative par Ă©crit, car la proposition peut ĂȘtre entamĂ©e oralement. Toutefois, il est plus judicieux pour un employĂ© dâeffectuer sa demande via une lettre envoyĂ©e par courrier ou en main propre. Les deux parties du contrat peuvent chacun dĂ©cliner lâoffre et aucune sanction nâest Ă prĂ©voir pour le refus. Comme pour la proposition, le salariĂ© devra concrĂ©tiser sa dĂ©cision par Ă©crit si lâentreprise souhaite le licencier. Les nĂ©gociations La nĂ©gociation est une Ă©tape cruciale que ce soit pour le demandeur que pour lâautre partie. Elle ne suppose pas une acceptation, mais elle constitue une suite logique Ă lâacceptation de la premiĂšre proposition. Aussi, elle peut tout simplement faire suite Ă la curiositĂ© de celui Ă qui on a proposĂ© la rupture conventionnelle. Lorsque les protagonistes parviennent Ă une entente et dĂ©cident dâentamer les dĂ©marches, ils doivent dĂ©finir des conditions lors dâun ou plusieurs entretiens la loi en impose au moins un avant la signature de la convention. Les nĂ©gociations ne sont pas soumises Ă un dĂ©lai minimum fixĂ© par la loi. Chacune des parties peut Ă©galement se faire assister par un conseiller comme pour un licenciement. En lâoccurrence, lâemployĂ© peut demander lâaccompagnement de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique selon la jurisprudence. Dans la pratique, plus de 90 % des salariĂ©s prĂ©fĂšrent toutefois nĂ©gocier eux-mĂȘmes les conditions de la rupture. Les nĂ©gociations portent essentiellement sur les indemnitĂ©s que devrait percevoir le salariĂ©, car il dĂ©cide gĂ©nĂ©ralement de rĂ©clamer une somme au-delĂ de lâindemnitĂ© minimum lĂ©gale. Il peut Ă©galement demander une compensation financiĂšre si lâemployeur souhaite bĂ©nĂ©ficier de la clause de non-concurrence. Il est aussi en mesure de rĂ©clamer la continuitĂ© des prises en charge des frais de santĂ© par la mutuelle dâentreprise ou encore le passage dâune formation en sa faveur. Par ailleurs, la date du dĂ©part peut ĂȘtre repoussĂ©e afin de mieux se prĂ©parer Ă la recherche dâun nouvel emploi par exemple. Lâemployeur et le salariĂ© peuvent chacun refuser la demande de rupture conventionnelle ou les conditions nĂ©gociĂ©es sans ĂȘtre obligĂ©s dâen donner une raison valable. En revanche, lâacceptation doit toujours ĂȘtre matĂ©rialisĂ©e par une convention dĂ»ment signĂ©e par les deux parties. Les avantages dans les nĂ©gociations Un employĂ© est toujours privilĂ©giĂ© dans les nĂ©gociations lorsque la rupture conventionnelle est proposĂ©e par lâemployeur. Il est effectivement en mesure de rĂ©clamer des indemnitĂ©s plus consĂ©quentes, principalement lorsque lâentreprise peut ĂȘtre dĂ©savantagĂ©e juridiquement lors de la recherche dâun motif valable pour un licenciement. De la mĂȘme maniĂšre, lâentreprise est en position de force lorsque le salariĂ© demande la rupture conventionnelle. LâemployĂ© qui souhaite partir ne constitue effectivement plus ni un avantage ni une menace pour lâentreprise qui pourra alors refuser facilement de verser une indemnitĂ© Ă©levĂ©e. Lâemployeur peut notamment refuser catĂ©goriquement la proposition du demandeur ou le montant de lâindemnitĂ© rĂ©clamĂ©e, sachant que la dĂ©mission peut ĂȘtre nettement plus avantageuse pour lâentreprise. La convention de rupture La convention doit obligatoirement mentionner toutes les modalitĂ©s de la rupture conventionnelle. Les motifs de la dĂ©cision ne sont pas obligatoires contrairement Ă la date de la fin du contrat et lâindemnitĂ© spĂ©cifique que lâemployĂ© va percevoir. Il faut savoir que le montant nĂ©gociĂ© doit ĂȘtre au moins Ă©gal Ă lâindemnitĂ© lĂ©gale de licenciement stipulĂ©e Ă lâarticle L. 1234-9 du Code du travail. La date de rupture doit quant Ă elle intervenir au plus tĂŽt le lendemain du jour de lâhomologation de la convention sâil sâagit dâun contrat avec un salariĂ© protĂ©gĂ©. Lâemployeur est gĂ©nĂ©ralement celui qui rĂ©dige la convention sur papier libre ou par un formulaire cerfa tĂ©lĂ©chargeable en ligne. Le document sera ensuite envoyĂ© Ă lâadministration pour ĂȘtre homologuĂ©. La validation et lâhomologation de la convention sont conditionnĂ©es par les signatures de lâemployeur et de lâemployĂ©. Ils doivent notamment signer tous les 3 exemplaires 2 pour les deux parties et 1 pour la Direccte ou Direction rĂ©gionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de lâemploi. Pour les employĂ©s protĂ©gĂ©s, le document doit passer par lâInspection du Travail aprĂšs le passage Ă la Direccte et il nây aura pas lieu dâhomologation. LâInspection du Travail peut ensuite notifier son autorisation au maximum deux mois aprĂšs rĂ©ception de la demande. Il est conseillĂ© de signer la convention Ă la mĂȘme date. NĂ©anmoins, lorsque cela nâest pas possible, le calcul du dĂ©lai de rĂ©tractation tiendra compte de la date de signature la plus rĂ©cente. La rĂ©daction de la convention sur internet Il est dĂ©sormais possible pour un employeur et un salariĂ© dâallĂ©ger les procĂ©dures de rupture conventionnelle en utilisant le service en ligne TĂ©lĂ©RC proposĂ© par lâadministration. Il sâagit de remplir directement en ligne un formulaire Ă cet effet puis de tĂ©lĂ©charger et signer un autre formulaire en PDF gĂ©nĂ©rĂ© automatiquement. Au terme du dĂ©lai de rĂ©tractation, le document sera envoyĂ© pour homologation ou autorisation aux coordonnĂ©es affichĂ©es sur le site une fois le questionnaire rempli. Il faudra notamment fournir les renseignements suivants pour la procĂ©dure en ligne Les coordonnĂ©es des deux parties employeur et salariĂ© Les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires au calcul de lâindemnitĂ© spĂ©cifique de rupture conventionnelle Les informations liĂ©es Ă lâentretien et Ă la validation de la convention de rupture Le droit de rĂ©tractation Une fois la convention de rupture signĂ©e, lâemployeur et le salariĂ© peuvent encore dĂ©cider de renoncer Ă la procĂ©dure dans les 15 jours qui suivent la date de signature. Si la convention a Ă©tĂ© signĂ©e Ă des dates diffĂ©rentes, on retiendra la date la plus rĂ©cente pour compter les 15 jours. Ce dĂ©lai prend en compte les jours fĂ©riĂ©s, les samedis et les dimanches, mais lorsque son Ă©chĂ©ance tombe sur lâune de ces journĂ©es, elle sera reportĂ©e au jour ouvrable qui suit le jour fĂ©riĂ© ou le week-end. Au cours de cette pĂ©riode, le contrat de travail est maintenu tel quâil Ă©tait avant la proposition de rupture. Il est plus judicieux de matĂ©rialiser la rĂ©tractation par une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La dĂ©cision de rĂ©tractation formulĂ©e dans le respect des conditions et dĂ©lais lĂ©gaux annule complĂštement la rupture conventionnelle et suppose la continuitĂ© du contrat. La procĂ©dure dâhomologation Pour ĂȘtre validĂ©e, la rupture conventionnelle doit faire lâobjet dâune demande dâhomologation auprĂšs de la Direccte. Le document est Ă envoyer seulement aprĂšs les 15 jours de dĂ©lai de rĂ©tractation. Lâoctroi de lâhomologation demande 15 autres jours ouvrables supplĂ©mentaires le temps de toutes les vĂ©rifications par lâadministration. Celle-ci veillera entre autres Ă ce que toutes les conditions de validitĂ© de la rupture conventionnelle soient respectĂ©es, principalement le montant des indemnitĂ©s spĂ©cifiques qui reviennent Ă lâemployĂ©. Elle suivra Ă©galement de prĂšs si le dĂ©lai de rĂ©tractation a bien expirĂ©. Dans 50 % des cas, le refus dâhomologation rĂ©sulte dâun montant dâindemnitĂ©s non conforme aux droits lĂ©gaux du salariĂ©. Lâhomologation est en revanche acceptĂ©e lorsque lâadministration ne rĂ©pond pas ou nâa formulĂ© aucune remarque aprĂšs les 15 jours ouvrables aprĂšs la rĂ©ception de la demande. Un cas particulier les employĂ©s protĂ©gĂ©s La rupture conventionnelle est aussi applicable aux contrats qui lient des employeurs Ă des salariĂ©s protĂ©gĂ©s. Cela concerne les types dâemployĂ© Ă©numĂ©rĂ©s par les articles L. 2411-1 et L. 2411-2 du Code du travail, Ă savoir les membres Ă©lus du comitĂ© dâentreprise, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, ou encore les dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux. Ă la diffĂ©rence des procĂ©dures de rupture conventionnelle avec les simples employĂ©s, celles des salariĂ©s protĂ©gĂ©s ne sont pas soumises Ă une homologation. En effet, elles font lâobjet dâune demande dâautorisation envoyĂ©e Ă la Direccte, puis Ă lâInspecteur du travail qui finalisera la validation dans les conditions de droit commun prĂ©vues par le Code du travail. Le dossier de demande dâautorisation comprend le formulaire Cerfa n° 14599*01 dĂ©fini par lâarrĂȘtĂ© du 8 fĂ©vrier 2012 JO du 17 fĂ©vrier 2012 et un exemplaire de la convention signĂ©e par les deux parties. Quoi quâil en soit, il faudra toujours attendre les 15 jours calendaires pour lâexercice du droit de rĂ©tractation avant dâenvoyer le dossier. Lâinspecteur du travail dispose ensuite de deux mois pour statuer sur lâautorisation conformĂ©ment au dĂ©lai de droit commun de lâautorisation. Il faut minutieusement tenir compte de ce dĂ©lai avant de dĂ©cider de la date de rupture effective du contrat de travail. Celle-ci ne doit pas tomber avant le lendemain du jour de lâautorisation de lâInspecteur du travail. Concernant la rupture conventionnelle nĂ©gociĂ©e avec un mĂ©decin du travail, les dĂ©marches pour la demande dâautorisation sont stipulĂ©es dans les articles R. 4623-18 Ă R. 4623-24 du Code du travail. Comme pour les salariĂ©s protĂ©gĂ©s, il appartient Ă lâInspecteur du travail de valider la rupture, mais cela sâaccompagne dâune concertation avec le mĂ©decin inspecteur du travail. Les consĂ©quences dâune rupture conventionnelle de contrat de travail La rupture effective du contrat AprĂšs lâobtention dâune homologation auprĂšs de la Direccte ou dâune autorisation de lâInspecteur du travail, la rupture conventionnelle induit premiĂšrement la fin du contrat Ă la date spĂ©cifiĂ©e dans la convention. Il sâagit en lâoccurrence dâune date postĂ©rieure ou qui tombe le lendemain du jour dâhomologation ou dâautorisation. Lâemployeur et le salariĂ© peuvent ainsi convenir dâune date de rupture effective largement repoussĂ©e par rapport Ă cette limite pour servir comme une sorte de prĂ©avis pour lâemployĂ©. En effet, ni lâemployeur ni le salariĂ© ne sont tenus de respecter un dĂ©lai de prĂ©avis lorsquâil sâagit dâune rupture conventionnelle contrairement au cas de dĂ©mission ou de licenciement. En revanche, les documents remis Ă lâemployĂ© lors de la rupture sont les mĂȘmes que pour un renvoi ou une dĂ©mission. Il devra donc y avoir un exemplaire du reçu pour solde de tout compte, une attestation PĂŽle Emploi et un certificat de travail. Les droits et avantages du salariĂ© IndemnitĂ© spĂ©cifique Ă lâissue de la rupture effective du contrat de travail, le salariĂ© perçoit une indemnitĂ© spĂ©cifique de rupture conventionnelle dont le montant a Ă©tĂ© convenu avec lâemployeur et mentionnĂ© dans la convention. Elle reprĂ©sente au moins une somme Ă©gale Ă lâindemnitĂ© lĂ©gale de licenciement. Lâemployeur et le salariĂ© peuvent nĂ©anmoins convenir dâun montant supĂ©rieur en fonction de la tournure des nĂ©gociations. Ce seuil a encore Ă©tĂ© poussĂ© en faveur de lâemployĂ© conformĂ©ment Ă lâavenant n° 4 du 18 mai 2009 Ă lâaccord national interprofessionnel ANI sur la modernisation du marchĂ© du travail du 11 janvier 2008. Ainsi, selon cette nouvelle disposition, lâindemnitĂ© spĂ©cifique de rupture conventionnelle ne peut dĂ©sormais ĂȘtre infĂ©rieure Ă lâindemnitĂ© conventionnelle de licenciement dĂ©finie par la convention collective applicable dans lâentreprise. Cela nâest valable que lorsque celle-ci est plus importante que lâindemnitĂ© lĂ©gale de licenciement prĂ©vue par la loi. Et cela concerne uniquement les ruptures conventionnelles mises en place depuis le 28 novembre 2009. En revanche, le seuil minimal Ă respecter reste lâindemnitĂ© lĂ©gale de licenciement pour les salariĂ©s en CDI des particuliers employeurs et pour les assistantes maternelles. Par ailleurs, lâemployĂ© obtiendra une indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s et toutes les rĂ©munĂ©rations sous toutes leurs formes. Il y a droit Ă la date de rupture effective de son contrat. Cela est valable lorsque la rupture conventionnelle a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e avant quâil nâait pu percevoir la totalitĂ© de ses congĂ©s payĂ©s. Allocation chĂŽmage LâemployĂ© qui quitte lâentreprise Ă lâoccasion dâune rupture conventionnelle de contrat du travail a droit Ă des allocations de chĂŽmage octroyĂ©es par PĂŽle Emploi, notamment les Assedic. Il nâaurait pas pourtant profitĂ© de cette indemnitĂ© sâil avait dĂ©missionnĂ©, sauf dans de trĂšs rares cas. NĂ©anmoins, les salariĂ©s qui perçoivent de gros chĂšques » de dĂ©part dâune entreprise, notamment les cadres, nâont plus facilement accĂšs aux droits de chĂŽmage. En effet, selon de nouvelles dispositions appliquĂ©es depuis le 1er juillet 2014, certains employĂ©s qui ont perçu un gros montant dâindemnitĂ© spĂ©cifique de rupture conventionnelle ne toucheront des allocations chĂŽmage provenant de PĂŽle Emploi quâĂ quelques conditions. Elles ne seront donc perçues quâaprĂšs un dĂ©lai de carence de 180 jours. Ce dĂ©lai reprĂ©sentait encore 75 jours avant cette nouvelle mesure. Dans ce cas, lâemployĂ© concernĂ© devrait bien Ă©tudier son cas avant dâentamer une procĂ©dure de rupture conventionnelle, en nĂ©gociant par exemple une indemnitĂ© nettement Ă©levĂ©e. Il peut Ă©galement veiller Ă ce que son indemnitĂ© lui permette de bĂ©nĂ©ficier de lâallocation chĂŽmage le plus tĂŽt possible en Ă©vitant le dĂ©lai de carence de 180 jours. Les autres avantages en nature Un salariĂ© locataire peut partir de son habitation de location sous un dĂ©lai de prĂ©avis rĂ©duit Ă 1 mois, contre 3 mois dans un cas habituel. Cet avantage est liĂ© aux Ă©ventuelles difficultĂ©s financiĂšres ou dâorganisation quâil peut subir Ă lâissue de la rupture de son contrat de travail. Par ailleurs, les droits dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© au titre du DIF Droit Individuel Ă la Formation avant son dĂ©part de lâentreprise seront maintenus. Ainsi, Ă la prochaine embauche, il pourra demander lâoctroi de ces droits Ă son nouvel employeur bien que celui-ci ne soit pas obligĂ© de donner son aval. Si lâemployĂ© se retrouve au chĂŽmage, il peut dĂ©poser une demande de passage au bilan de compĂ©tences auprĂšs de PĂŽle Emploi et choisir une formation. Il peut Ă©galement rĂ©clamer une action de VAE Validation des Acquis de lâExpĂ©rience. FiscalitĂ© des indemnitĂ©s Le rĂ©gime fiscal et social des indemnitĂ©s de licenciement est appliquĂ© pour la fiscalitĂ© de lâindemnitĂ© spĂ©cifique de rupture conventionnelle de contrat. Par consĂ©quent, elle nâest pas soumise aux impĂŽts et cotisations sociales dĂšs lors que lâemployĂ© ne peut pas bĂ©nĂ©ficier dâune pension de retraite dâun rĂ©gime lĂ©galement obligatoire. Dans le cas oĂč lâindemnitĂ© dĂ©passe lâindemnitĂ© conventionnelle ou lĂ©gale de licenciement, il faut que la fraction qui dĂ©passe nâexcĂšde pas le plus Ă©levĂ© des deux plafonds suivants, soit deux fois le montant de la rĂ©munĂ©ration brute annuelle au cours de lâannĂ©e civile avant celle de la rupture du contrat ; ou la moitiĂ© de lâindemnitĂ© si le seuil prĂ©cĂ©demment citĂ© est supĂ©rieur dans la limite de 6 fois le plafond de calcul des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale appliquĂ© au moment du versement ; le montant de lâindemnitĂ© conventionnelle de licenciement prĂ©vue par la convention collective de branche, par lâaccord professionnel ou interprofessionnel. Dans le cas Ă©chĂ©ant, cela se fera par la loi. Concernant lâassujettissement aux charges sociales, le site de lâUrssaf prĂ©cise que depuis le 1er janvier 2013, lâindemnitĂ© de rupture conventionnelle est soumise au forfait social de 20 %. Si lâemployĂ© est en droit de bĂ©nĂ©ficier dâune pension de retraite, la fiscalitĂ© appliquĂ©e est la mĂȘme que pour un salariĂ© qui dĂ©cide de partir volontairement Ă la retraite. Les recours judiciaires lors dâune rupture conventionnelle Toute action judiciaire occasionnĂ©e par un litige dans le cadre de lâhomologation, du refus dâhomologation ou de la convention en elle-mĂȘme doit ĂȘtre menĂ©e auprĂšs du conseil des prudâhommes. Câest la seule juridiction compĂ©tente. Seuls les employĂ©s protĂ©gĂ©s peuvent entamer dâautres recours administratifs ou contentieux sâil sâagit dâune dĂ©nonciation de lâautorisation de rupture conventionnelle auprĂšs de lâInspecteur du travail. Toute action menĂ©e juridiquement auprĂšs du conseil des prudâhommes doit ĂȘtre formĂ©e au plus tard 12 mois Ă partir de la date dâhomologation de la convention sous peine dâirrecevabilitĂ©. Par ailleurs, une action en justice entamĂ©e par un salariĂ© et qui porte sur la rĂ©siliation judiciaire de son contrat de travail sera rendue sans objet. Cela sâapplique lorsque sa finalisation est devancĂ©e par lâhomologation dâune rupture conventionnelle. Le libre consentement de lâemployeur et de lâemployĂ© dans la convention de rupture Ă©claircit effectivement tout litige. Lorsque lâemployeur et/ou lâemployĂ© veulent recourir en justice concernant la dĂ©cision dâhomologation, le motif doit toujours avoir une relation avec la convention.
SociĂ©tĂ© » PrĂ©nom Nom du reprĂ©sentant » Fonction DRH, etc. » Adresse » Code postal + Ville » PrĂ©nom Nom du salariĂ© » Adresse » Code postal + Ville »Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception n° 1A XXX XXX XXX X » / Lettre remise en main propre contre lieu », le date »Objet AccusĂ© de rĂ©ception de votre lettre de dĂ©mission. Madame / Monsieur »,[Dans tous les cas]Par la prĂ©sente, nous accusons bonne rĂ©ception de votre lettre de dĂ©mission en date du Date de rĂ©ception de la lettre de dĂ©mission ».Dans cette lettre, vous nous faites part de votre volontĂ© de quitter le poste de Nom du poste » que vous occupez au sein de notre sociĂ©tĂ© depuis le Date dâembauche ».[Option 1 le salariĂ© nâa pas nĂ©gociĂ© et souhaite exĂ©cuter son prĂ©avis]DĂšs lors, votre dĂ©part sera effectif Ă lâexpiration de votre prĂ©avis dâune durĂ©e de DurĂ©e du prĂ©avis », soit Ă compter du Date dâexpiration du prĂ©avis ».[Option 2 le salariĂ© nâa pas nĂ©gociĂ© mais lâemployeur souhaite le dispenser dâeffectuer son prĂ©avis]DĂšs lors, votre dĂ©part sera effectif Ă lâexpiration de votre prĂ©avis dâune durĂ©e de DurĂ©e du prĂ©avis ». Cependant, nous vous informons que nous vous dispensons dâexĂ©cuter votre prĂ©avis Ă compter du Date de dĂ©but de dispense du prĂ©avis ». Vous bĂ©nĂ©ficierez de lâindemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis qui correspond Ă la rĂ©munĂ©ration intĂ©grale que vous auriez perçue si vous aviez travaillĂ© durant votre prĂ©avis. [Option 3 le salariĂ© a nĂ©gociĂ© une date de dĂ©part anticipĂ©e et lâemployeur lui accorde]AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© votre demande de dĂ©part anticipĂ© de la sociĂ©tĂ©, nous acceptons de vous dispenser dâeffectuer votre prĂ©avis dĂšs le Date de dĂ©but de dispense du prĂ©avis ».Par ailleurs, vous ne percevrez pas lâindemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis, dans la mesure oĂč vous ĂȘtes Ă lâorigine de cette demande. Cela signifie que vous ne serez pas rĂ©munĂ©rĂ© pour ce prĂ©avis non effectuĂ©. [Option 4 le salariĂ© a demandĂ© une rĂ©duction de son prĂ©avis et lâemployeur ne lui accorde pas]AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© votre demande de dĂ©part anticipĂ© de la sociĂ©tĂ©, nous ne pouvons y donner une suite favorable. Vous ĂȘtes donc priĂ© de bien vouloir effectuer votre prĂ©avis dâune durĂ©e de DurĂ©e du prĂ©avis » soit jusquâau Date de fin du prĂ©avis ».[Dans tous les cas]A lâexpiration de votre contrat de travail, votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation PĂŽle Emploi seront Ă votre disposition au sein de nos agrĂ©er, Madame / Monsieur » lâexpression de notre considĂ©ration distinguĂ©e. PrĂ©nom Nom du reprĂ©sentant » Signature »ltC3NgA.